Kyuss
Sons Of Kyuss |
Label :
Black Highway Music |
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En 1987, en plein désert californien, une bande de gamins qui s'emmerdent et passent leur temps à faire du rock ensemble ne sait pas encore qu'ils vont être à l'origine d'un groupe culte, et même plus, carrément d'un genre musical, le desert rock. Sous le nom de Katzenjammer puis de Sons of Kyuss (du nom d'un personnage de Donjons et Dragons), ils vont sortir un un premier EP en 1990, dont certains morceaux seront repris sur le premier album du groupe, Wretch, sorti l'année suivante.
C'est de ce premier EP que je vais vous parler. Car si la discographie de Kyuss est passée à la postérité, surtout le triptyque génial composé du rugueux Blues For The Red Sun, de l'album éponyme connu sous le nom de Welcome To The Sky Valley, et de And The Circus Leaves The Town qui clôt magnifiquement l'aventure, les débuts du groupe sont quelques peu passés à la trappe, Wretch étant très souvent sous-estimé, et l'EP le plus souvent méconnu. Le groupe est à l'époque composé de John Garcia au chant, de Josh Homme à la guitare, de Brant Bjork à la batterie et de Chris Cockrell à la basse, ce dernier sera vite remplacé par Nick Oliveri lors de l'enregistrement du premier album.
Le disque s'ouvre sur "Deadly Kiss", dans une version très semblable à celle présente sur Wretch, tout comme trois autres titres, "Black Window", "Love Has Passed Me By" et "Katzenjammer". Pour celui qui connaît déjà le premier album, l'intérêt est ici assez limité. Par contre, le reste du contenu s'avère lui bien plus intéressant. Les morceaux "inédits" à cet EP sont d'un excellent niveau, et méritent à eux seuls l'écoute des premiers pas des futures légendes. "Windows Of Souls" alternent passage bien groovy et refrains catchy, et "King", avec sa rythmique très classic rock, permet déjà à John Garcia de montrer toutes ses qualités au chant. Et au milieu de l'album se cache deux véritables perles. Un version de "Isolation" (ici appelée "Isolation Desolation") largement supérieure à celle existante sur Wretch, qui démarre à la guitare acoustique, pour ensuite presque se transformer en hymne punk, avec des OH absolument jouissifs sur les refrains. Et la seconde pépite se nomme "Happy Birthday" et se classe facilement à mon goût dans les meilleurs morceaux de Kyuss. J'ai toujours trouvé étonnant que ce titre ne soit pas retenu pour figurer sur Wretch tant il est bon.
Très souvent oublié dans la discographie sans faille de Kyuss (oui,Wretch est lui aussi un très grand disque), ce premier EP pose les bases d'une oeuvre fantastique de la plus belle des manières.
C'est de ce premier EP que je vais vous parler. Car si la discographie de Kyuss est passée à la postérité, surtout le triptyque génial composé du rugueux Blues For The Red Sun, de l'album éponyme connu sous le nom de Welcome To The Sky Valley, et de And The Circus Leaves The Town qui clôt magnifiquement l'aventure, les débuts du groupe sont quelques peu passés à la trappe, Wretch étant très souvent sous-estimé, et l'EP le plus souvent méconnu. Le groupe est à l'époque composé de John Garcia au chant, de Josh Homme à la guitare, de Brant Bjork à la batterie et de Chris Cockrell à la basse, ce dernier sera vite remplacé par Nick Oliveri lors de l'enregistrement du premier album.
Le disque s'ouvre sur "Deadly Kiss", dans une version très semblable à celle présente sur Wretch, tout comme trois autres titres, "Black Window", "Love Has Passed Me By" et "Katzenjammer". Pour celui qui connaît déjà le premier album, l'intérêt est ici assez limité. Par contre, le reste du contenu s'avère lui bien plus intéressant. Les morceaux "inédits" à cet EP sont d'un excellent niveau, et méritent à eux seuls l'écoute des premiers pas des futures légendes. "Windows Of Souls" alternent passage bien groovy et refrains catchy, et "King", avec sa rythmique très classic rock, permet déjà à John Garcia de montrer toutes ses qualités au chant. Et au milieu de l'album se cache deux véritables perles. Un version de "Isolation" (ici appelée "Isolation Desolation") largement supérieure à celle existante sur Wretch, qui démarre à la guitare acoustique, pour ensuite presque se transformer en hymne punk, avec des OH absolument jouissifs sur les refrains. Et la seconde pépite se nomme "Happy Birthday" et se classe facilement à mon goût dans les meilleurs morceaux de Kyuss. J'ai toujours trouvé étonnant que ce titre ne soit pas retenu pour figurer sur Wretch tant il est bon.
Très souvent oublié dans la discographie sans faille de Kyuss (oui,Wretch est lui aussi un très grand disque), ce premier EP pose les bases d'une oeuvre fantastique de la plus belle des manières.
Parfait 17/20 | par El rodeo |
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