Velma
Cyclique |
Label :
Emperor Norton |
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Velma est un groupe exemplaire, tellement l'étendue de sa palette impressionne. Le trio suisse est en effet capable de jongler allègrement entre pop, post-rock, électronica, bossa nova (en l'occurence cela concerne plutôt Panoramique), et envolées noise avec une facilité et un talent déconcertants. Alors, Cyclique (deuxième album du groupe qui suit le désormais introuvable Rythmique) ne déroge pas à cette règle.
Cet album est un vrai fourre-tout dans lequel Velma range toutes ses influences et ses inspirations. Mai attention ! Pas un fourre-tout bordélique et sans aucun sens, non, puisque le combo helvétique nous fait voyager au sein de son univers avec un pragmatisme et une efficacité à toute épreuve. Adepte des morceaux dépassant les cinq minutes (hormis ce quasi-poppy "Stupid" très court) et flirtant souvent avec la dizaine (de minutes évidemment), Velma aime à multiplier et confondre les plans et les ambiances dans un même morceau. L'écoute de Cyclique peut très vite relever d'un véritable travail de défrichage sonore. C'est tout un univers synthétique et presque feutré qui s'offre à nous grâce à ses guitares tantôt noise, tantôt claires, ces samples classieux, cette batterie irréprochable et la voix douce et presque timorée de Christophe Jacquet. Du superbe "Orange", terriblement entêtant tout au long de ses six minutes au post-rock posé de "Vitamine" (qui ouvre et conclut l'album sur l'édition publiée en 2000), les types de Velma se révèlent expert dans l'art d'exposer des climats d'une sérénité olympienne qui n'appartiennent qu'à eux, même lorsqu'ils nous pondent un morceau aussi étrange que l'énigmatique "Ping Pong".
Au final, le trio nous gratifie là d'un Cyclique d'une grande qualité qui possède d'ores et déjà tous les ingrédients de ce qui fera de Velma un groupe à l'univers bien particulier et doté d'une richesse étonnante.
Du tout bon !
Cet album est un vrai fourre-tout dans lequel Velma range toutes ses influences et ses inspirations. Mai attention ! Pas un fourre-tout bordélique et sans aucun sens, non, puisque le combo helvétique nous fait voyager au sein de son univers avec un pragmatisme et une efficacité à toute épreuve. Adepte des morceaux dépassant les cinq minutes (hormis ce quasi-poppy "Stupid" très court) et flirtant souvent avec la dizaine (de minutes évidemment), Velma aime à multiplier et confondre les plans et les ambiances dans un même morceau. L'écoute de Cyclique peut très vite relever d'un véritable travail de défrichage sonore. C'est tout un univers synthétique et presque feutré qui s'offre à nous grâce à ses guitares tantôt noise, tantôt claires, ces samples classieux, cette batterie irréprochable et la voix douce et presque timorée de Christophe Jacquet. Du superbe "Orange", terriblement entêtant tout au long de ses six minutes au post-rock posé de "Vitamine" (qui ouvre et conclut l'album sur l'édition publiée en 2000), les types de Velma se révèlent expert dans l'art d'exposer des climats d'une sérénité olympienne qui n'appartiennent qu'à eux, même lorsqu'ils nous pondent un morceau aussi étrange que l'énigmatique "Ping Pong".
Au final, le trio nous gratifie là d'un Cyclique d'une grande qualité qui possède d'ores et déjà tous les ingrédients de ce qui fera de Velma un groupe à l'univers bien particulier et doté d'une richesse étonnante.
Du tout bon !
Très bon 16/20 | par X_Jpbowersock |
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