The Black Keys
Magic Potion |
Label :
Nonesuch |
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The Back Keys, moins ringards que les Whites Stripes et plus mythiques que tous les groupes qui sont apparus il y a 5 ans au moins ? Certainement messieurs, The Black Keys, c'est la claque, depuis maintenant 4 albums (dont celui-ci) tous aussi hallucinants que celui-ci.
Petit rappel des faits: après le très bon The Big Come Up, le groupe d'Akron (Ohio) nous sort le très crade Thickfreakness avec lequel ils explosent (à leur échelle, bien entendu). Tandis que Rubber Factory fait entrer la guitare sèche dans le groupe, Chulahoma lui, est dedié au guitariste de blues Junior Kimbrough.
Car oui, les Black Keys font du blues bien crado dans leur cave: ça sent la bière, la clope et la transpiration. Enregistré (comme tous leurs albums) entre la machine à laver et le lavabo qui sert à se laver les mains après avoir fait une putain de vidange, Magic Potion est brut de décoffrage. Plus concit que son prédecesseur Rubber Factory, le nouvel opus, tout au long de ses 11 titres, nous fait revivre une musique abandonnée depuis longtemps.
Asocial à souhait, le groupe ne représente donc pas le rock garage classique auquel on pense au premier abord, ni aux groupes revivals 70's auquels on est habitués. Bourré de trouvailles étonnantes, Magic Potion est le digne héritier d'une musique américaine oubliée, une musique miraculeuse encore, fait contradictoire, trop méconnue. Patrick Camey et Dan Auerbach enfoncent le clou avec un son plus lourd et un groove qui ferait trembler le déhanché de Prince. Et ce n'est que le début; cet album est le premier signé chez leur nouveau label, Nonesuch qui leur permettra normalement d'être un peu mieux distribuer. The Black Keys bientôt chez vous !
Petit rappel des faits: après le très bon The Big Come Up, le groupe d'Akron (Ohio) nous sort le très crade Thickfreakness avec lequel ils explosent (à leur échelle, bien entendu). Tandis que Rubber Factory fait entrer la guitare sèche dans le groupe, Chulahoma lui, est dedié au guitariste de blues Junior Kimbrough.
Car oui, les Black Keys font du blues bien crado dans leur cave: ça sent la bière, la clope et la transpiration. Enregistré (comme tous leurs albums) entre la machine à laver et le lavabo qui sert à se laver les mains après avoir fait une putain de vidange, Magic Potion est brut de décoffrage. Plus concit que son prédecesseur Rubber Factory, le nouvel opus, tout au long de ses 11 titres, nous fait revivre une musique abandonnée depuis longtemps.
Asocial à souhait, le groupe ne représente donc pas le rock garage classique auquel on pense au premier abord, ni aux groupes revivals 70's auquels on est habitués. Bourré de trouvailles étonnantes, Magic Potion est le digne héritier d'une musique américaine oubliée, une musique miraculeuse encore, fait contradictoire, trop méconnue. Patrick Camey et Dan Auerbach enfoncent le clou avec un son plus lourd et un groove qui ferait trembler le déhanché de Prince. Et ce n'est que le début; cet album est le premier signé chez leur nouveau label, Nonesuch qui leur permettra normalement d'être un peu mieux distribuer. The Black Keys bientôt chez vous !
Excellent ! 18/20 | par Reznor |
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