Beck
The Information |
Label :
Interscope |
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Tous les fans de Beck vous le diront, ce nouvel album était attendu impatiemment mais avec une certaine appréhension.
Appréhension (très compréhensible), née de l'échec de Guero, album décevant, ennuyant et réellement frustrant. Mais ici, Beck aurait apparemment l'intention de se racheter et de reconquérir son public, avec ce nouvel album, qui devrait vite avoir sa place parmi les meilleurs de ce dernier. Rien de très nouveau, même si au fond, plus rien n'est et ne sera expérimental pour Beck, ce dernier ayant déjà écumé quasiment tous les styles de toutes les époques. Non, The Information adopte plutôt des allures de bilan discographique, CD remplis de clins d'oeil et de reprises thématiques de ses différentes anciennes compositions, et même des touches de bon Guero. On ressent ici la nostalgie de Mellow Gold, la mélancolie de Sea Change là ou encore les rythmes endiablés de Odelay disséminés un peu partout. Malheureusement (et normalement ?), cet album n'est pas parfait, même si le début du CD, réellement bon, peut faire rêver.
En effet, la 2eme partie passe beaucoup moins bien, les morceaux commencent déjà globalement à perdre leur crédibilité, la bonne volonté et la qualité va se perdre au profit du "vite fait" voire à du quasi inaudible, même si, quelques productions peuvent apparaître pour certains très sympathiques. Et puis Beck est vraiment un mauvais rappeur, et il n'a pas l'air de l'avoir compris. Ses essais hip-hop-rap-electro font aussi partis des choses dont on se serait tous dispensés. Mais vos oreilles pardonneront à ce CD touts ces petits passages à vides, largement compensés par de brillantes compositions en tous genres, comme du bon Guero ("Elevator Music"), des touches electros très réussies ("Cellphone's Dead", "Soldier Jane","Movie Theme"), des morceaux folk légers plus faciles d'accès ("No Complaints") et même des morceaux survitaminés comme au bon temps ("Nausea") qui mettront d'accord tous les fans du genre, présents dès le départ, dès la première écoute.
Puis l'album se termine sur un long morceau enchaînant directement sur une sorte de medley récapitulatif du CD de quelques minutes, d'une qualité discutable. Ca sentait un peu l'arnaque cette chanson de 10 minutes. Enfin, ça restera toujours mieux qu'un long blanc symbolique que se permettent (à tort) beaucoup d'artistes. Beck revient donc à la réalité, à ses origines, comble ses fans et nous dévoile au final un album très 'Beck': remplis de surprises, d'excellentes choses et de petites déceptions stupides vraiment dommages car facilement évitables.
Ceci dit... re-bienvenu parmi nous, Mr Hansen (à l'unanimité).
Appréhension (très compréhensible), née de l'échec de Guero, album décevant, ennuyant et réellement frustrant. Mais ici, Beck aurait apparemment l'intention de se racheter et de reconquérir son public, avec ce nouvel album, qui devrait vite avoir sa place parmi les meilleurs de ce dernier. Rien de très nouveau, même si au fond, plus rien n'est et ne sera expérimental pour Beck, ce dernier ayant déjà écumé quasiment tous les styles de toutes les époques. Non, The Information adopte plutôt des allures de bilan discographique, CD remplis de clins d'oeil et de reprises thématiques de ses différentes anciennes compositions, et même des touches de bon Guero. On ressent ici la nostalgie de Mellow Gold, la mélancolie de Sea Change là ou encore les rythmes endiablés de Odelay disséminés un peu partout. Malheureusement (et normalement ?), cet album n'est pas parfait, même si le début du CD, réellement bon, peut faire rêver.
En effet, la 2eme partie passe beaucoup moins bien, les morceaux commencent déjà globalement à perdre leur crédibilité, la bonne volonté et la qualité va se perdre au profit du "vite fait" voire à du quasi inaudible, même si, quelques productions peuvent apparaître pour certains très sympathiques. Et puis Beck est vraiment un mauvais rappeur, et il n'a pas l'air de l'avoir compris. Ses essais hip-hop-rap-electro font aussi partis des choses dont on se serait tous dispensés. Mais vos oreilles pardonneront à ce CD touts ces petits passages à vides, largement compensés par de brillantes compositions en tous genres, comme du bon Guero ("Elevator Music"), des touches electros très réussies ("Cellphone's Dead", "Soldier Jane","Movie Theme"), des morceaux folk légers plus faciles d'accès ("No Complaints") et même des morceaux survitaminés comme au bon temps ("Nausea") qui mettront d'accord tous les fans du genre, présents dès le départ, dès la première écoute.
Puis l'album se termine sur un long morceau enchaînant directement sur une sorte de medley récapitulatif du CD de quelques minutes, d'une qualité discutable. Ca sentait un peu l'arnaque cette chanson de 10 minutes. Enfin, ça restera toujours mieux qu'un long blanc symbolique que se permettent (à tort) beaucoup d'artistes. Beck revient donc à la réalité, à ses origines, comble ses fans et nous dévoile au final un album très 'Beck': remplis de surprises, d'excellentes choses et de petites déceptions stupides vraiment dommages car facilement évitables.
Ceci dit... re-bienvenu parmi nous, Mr Hansen (à l'unanimité).
Très bon 16/20 | par TheWayYouSmiled |
Posté le 14 mars 2007 à 16 h 36 |
Pas franchement convaincu par Guero en 2005, je me suis laissé tenter avec The Information. La première partie offre des titres bien rythmés rappelant le genre d'Odelay avec une basse omniprésente, un tempo lent sur des samples aussi divers que variés comme sur "Elevator Music", ou plus fluide et filant sur "Think I'm In Love". "Cellphone's Dead" regroupe des sons futuristiques électroniques assez sympa et dont le sample fait vaguement penser au rappeur Dr.Dre. "Nausea" est nerveuse et exotique, à coups de guitare acoustique, d'une basse bien prononcée et lourde, vous secouerez inévitablement la tête. On retrouve cette ambiance de façon plus joyeuse sur "No Complaints". Malheureusement, passé ce premier cap satisfaisant, on tombe dans une atmosphère quasi-aérienne qui vient briser l'élan, comme sur "New Round", "Motorcade" ou "Movie Theme" particulièrement ennuyantes. "1000 BPM" sonne foireuse et brouillon, sans aucun intérêt. L'ensemble laisse sur sa faim, et on préfèrera, sans hésitation aucune, revenir sur ce bon vieux Odelay.
Pas terrible 9/20
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