Jarvis Cocker
Jarvis |
Label :
Rough Trade |
||||
Il a presque réussi à nous faire croire que c'était terminé pour lui, et avec toute la mise en scène qui va avec: un mariage (avec une française d'ailleurs, et en Normandie pour la petite histoire) et une vie vers le calme dans sa nouvelle maison, avec sa nouvelle famille, (à Paris) pour être désormais plus tranquille...
On commençait donc à perdre espoir d'un come back, d'autant plus que Jarvis n'a plus vraiment l'air du Sex Symbol qu'il fût, avec son look vieux scientifique fou, sa coupe par défaut et ses grosses lunettes de travers. Les choses ne sont plus ce qu'elles furent, la pop et en perdition, Jarvis semble en piteux état.
... Et puis, un peu plus de 5 ans après la sortie de We Love Life avec Pulp, soi-disant album de l'adieu, Jarvis revient en solo et rassure tous les grands fans de pop anglaises du genre. Et il compte bien remettre de l'ordre dans ce grand n'importe quoi qu'est devenu le marché pop/rock.
Jarvis s'annonce donc comme la résurrection après le vide, la bouffée d'air après le passage à vide musical.
Une annonce clairement justifiée donc, ce premier disque solo est un vrai dépaysement, un retour aux années Pulp, un gros coup de chaud au coeur pour tout ceux qui ont aimé, voire vénéré le regretté groupe culte. On y retrouve un peu de Pulp en tous genres, à la sauce Jarvis. Une sorte de super compilation des années Pulp, remaniée et modernisée... avec des hauts et des bas mais surtout avec des très très belles compositions.
Mais ce disque se présente avant tout comme une vraie aubaine rétro dans le sens où il permet littéralement de se replonger dans pas mal d'époques Pulp.
Ainsi, on peut se re-immerger dans du "Different Class" clairement représenté par des chansons telles "Don't Let Him Waste Your Time", "Black Magic" ou "Running The World", dans du "This Is Hardcore" avec des chansons comme "Disney Time", "Fat Children", dans du "His 'n' Hers" avec "Baby's Coming Back To Me" (Jarvis semble depuis toujours avoir craqué pour les bébés), ou encore dans du We Love Life avec "Big Julie", "Tonite" ou la très belle et très frissonnante "Quantum Theory", qui nous rappelle très bien une certaine chanson "Road Kill", autant sur le fond que sur la forme.
Un espoir revenu donc, un album dément et une vraie poussée de bonheur, de douceur et de sérénité, Jarvis est Pulp et restera Pulp.
On peut alors lui pardonner ses tentatives pour devenir plus populaire au près du grand publique en passant par exemple sur taratata.
Et non, ce cd ne mérite pas d'être connu par la masse (communautarisme et discrimination, mais assumés), il est trop profond, trop touchant, trop Jarvis.
...Il est excellent.
Jarvis Not Dead !
On commençait donc à perdre espoir d'un come back, d'autant plus que Jarvis n'a plus vraiment l'air du Sex Symbol qu'il fût, avec son look vieux scientifique fou, sa coupe par défaut et ses grosses lunettes de travers. Les choses ne sont plus ce qu'elles furent, la pop et en perdition, Jarvis semble en piteux état.
... Et puis, un peu plus de 5 ans après la sortie de We Love Life avec Pulp, soi-disant album de l'adieu, Jarvis revient en solo et rassure tous les grands fans de pop anglaises du genre. Et il compte bien remettre de l'ordre dans ce grand n'importe quoi qu'est devenu le marché pop/rock.
Jarvis s'annonce donc comme la résurrection après le vide, la bouffée d'air après le passage à vide musical.
Une annonce clairement justifiée donc, ce premier disque solo est un vrai dépaysement, un retour aux années Pulp, un gros coup de chaud au coeur pour tout ceux qui ont aimé, voire vénéré le regretté groupe culte. On y retrouve un peu de Pulp en tous genres, à la sauce Jarvis. Une sorte de super compilation des années Pulp, remaniée et modernisée... avec des hauts et des bas mais surtout avec des très très belles compositions.
Mais ce disque se présente avant tout comme une vraie aubaine rétro dans le sens où il permet littéralement de se replonger dans pas mal d'époques Pulp.
Ainsi, on peut se re-immerger dans du "Different Class" clairement représenté par des chansons telles "Don't Let Him Waste Your Time", "Black Magic" ou "Running The World", dans du "This Is Hardcore" avec des chansons comme "Disney Time", "Fat Children", dans du "His 'n' Hers" avec "Baby's Coming Back To Me" (Jarvis semble depuis toujours avoir craqué pour les bébés), ou encore dans du We Love Life avec "Big Julie", "Tonite" ou la très belle et très frissonnante "Quantum Theory", qui nous rappelle très bien une certaine chanson "Road Kill", autant sur le fond que sur la forme.
Un espoir revenu donc, un album dément et une vraie poussée de bonheur, de douceur et de sérénité, Jarvis est Pulp et restera Pulp.
On peut alors lui pardonner ses tentatives pour devenir plus populaire au près du grand publique en passant par exemple sur taratata.
Et non, ce cd ne mérite pas d'être connu par la masse (communautarisme et discrimination, mais assumés), il est trop profond, trop touchant, trop Jarvis.
...Il est excellent.
Jarvis Not Dead !
Excellent ! 18/20 | par TheWayYouSmiled |
Posté le 07 avril 2009 à 20 h 10 |
Effectivement, Pulp is not dead... En tout cas, pas tout à fait.
Voilà ce qu'on se dit en écoutant cet album solo de Jarvis Cocker, très simplement intitulé The Jarvis Cocker Record.
Difficile de se remettre de la période enflammée de Pulp, commencée avec le succès de His'n'Hers en 1994. Pour moi, le groupe est bel et bien resté au sommet jusqu'à We Love Life. Pouvait-on craindre d'entendre ce que le leader ultra-charismatique pouvait faire en dehors de son "band" ? Ma réponse est facile, connaissant le résultat. Malgré tout, il existe toujours une certaine appréhension.
L'écoute de The Jarvis Cocker Record n'est pas aussi aisée qu'il n'y paraît. Le style "pulpien" est bien présent (en premier lieu, le voix de Jarvis demeure une référence). Ensuite, c'est musicalement que l'on perd quelques repères, chose peut-être recherchée par l'artiste qui avait souhaité une production plus authentique, dans un style fin des années 70, début des années 80. Ainsi, "Fat Children" sonne très brute, et ce morceau n'aurait absolument pas sa place sur l'un des derniers opus de Pulp.
Bref, l'oreille fait petit à petit l'effort nécessaire pour apprécier la musique à sa juste valeur : car vous aimerez ce disque, mais c'est tout. Puis, vous en voudrez davantage, vous y chercherez sûrement (en tout cas, tel fut le cas pour moi) un "nouvel album de Pulp", une suite à We Love Life. Malheureusement, le groupe semble bien en pause depuis 2001 et nous n'allons pas le retrouver ici, même si d'anciens musiciens de Pulp sont venus collaborer à l'album.
En fin de compte, The Jarvis Cocker Record prend son envol et devient un inséparable de votre platine. Comme Pulp jadis. Mes titres préférés ? Tous ! Allez, j'essaie : "Heavy Weather" est une superbe chanson, magnifiquement interprétée. "I Will Kill Again" est encore une chanson calme et agréable, malgré un thème qui annonce tout le contraire : cela est bien l'un des traits caractéristiques du génie de Jarvis Cocker pour écrire ses textes. Enfin, cerise sur le gâteau, piste cachée à la fin du dernier titre... après 25 minutes !, le fabuleux "(Cunts Are) Still Running The World" : magnifiquement pop et classique, un piano magiquement envoûtant (oui, j'y vais fort, mais c'est tellement ça), et des paroles... c'est lascif à se damner, yeah !
En somme, encore un incontournable.
Voilà ce qu'on se dit en écoutant cet album solo de Jarvis Cocker, très simplement intitulé The Jarvis Cocker Record.
Difficile de se remettre de la période enflammée de Pulp, commencée avec le succès de His'n'Hers en 1994. Pour moi, le groupe est bel et bien resté au sommet jusqu'à We Love Life. Pouvait-on craindre d'entendre ce que le leader ultra-charismatique pouvait faire en dehors de son "band" ? Ma réponse est facile, connaissant le résultat. Malgré tout, il existe toujours une certaine appréhension.
L'écoute de The Jarvis Cocker Record n'est pas aussi aisée qu'il n'y paraît. Le style "pulpien" est bien présent (en premier lieu, le voix de Jarvis demeure une référence). Ensuite, c'est musicalement que l'on perd quelques repères, chose peut-être recherchée par l'artiste qui avait souhaité une production plus authentique, dans un style fin des années 70, début des années 80. Ainsi, "Fat Children" sonne très brute, et ce morceau n'aurait absolument pas sa place sur l'un des derniers opus de Pulp.
Bref, l'oreille fait petit à petit l'effort nécessaire pour apprécier la musique à sa juste valeur : car vous aimerez ce disque, mais c'est tout. Puis, vous en voudrez davantage, vous y chercherez sûrement (en tout cas, tel fut le cas pour moi) un "nouvel album de Pulp", une suite à We Love Life. Malheureusement, le groupe semble bien en pause depuis 2001 et nous n'allons pas le retrouver ici, même si d'anciens musiciens de Pulp sont venus collaborer à l'album.
En fin de compte, The Jarvis Cocker Record prend son envol et devient un inséparable de votre platine. Comme Pulp jadis. Mes titres préférés ? Tous ! Allez, j'essaie : "Heavy Weather" est une superbe chanson, magnifiquement interprétée. "I Will Kill Again" est encore une chanson calme et agréable, malgré un thème qui annonce tout le contraire : cela est bien l'un des traits caractéristiques du génie de Jarvis Cocker pour écrire ses textes. Enfin, cerise sur le gâteau, piste cachée à la fin du dernier titre... après 25 minutes !, le fabuleux "(Cunts Are) Still Running The World" : magnifiquement pop et classique, un piano magiquement envoûtant (oui, j'y vais fort, mais c'est tellement ça), et des paroles... c'est lascif à se damner, yeah !
En somme, encore un incontournable.
Excellent ! 18/20
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