Oneida
Happy New Year |
Label :
Jagjaguwar |
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On m'aurait donc menti !
Oneida n'est pas ce groupe punk que certains s'acharnent à nous décrire. Leurs références, s'il y en a, vont bien au-delà.
Ma première rencontre avec ces gens-là est un titre ("Up With People") glané au hasard de mes recherches sur le vaste réseau. Un morceau terriblement intrigant : un rythme à la fois hypnotique et discoïde, un inqualifiable riff de guitare, le tout sur une longueur inhabituel pour ce genre de titre (plus de 7 minutes).
C'est donc les oreilles grandes ouvertes que je me lance à la découverte de cet opus. Et je constate immédiatement que chaque titre est une aubaine pour les mélomanes, un petit monde à part entière. Je ne m'attarderai pas sur l'efficacité de "Up With People", véritable pierre angulaire de l'album. Autour, gravitent quelques perles psychédéliques dont certaines sont bâties sur un motif répétitif, d'autres sur d'étranges ambiances assez inattendues (l'introductif "Distress" et sa texture médiévale), ou encore sur l'expérimentation ("Painting Fingers", clin d'œil à Liars ??!!). Et la ballade continue ainsi entre électro baltringue, écriture pop quasi-classique et attitude désinvolte, le tout souligné en permanence de psychédélisme.
Nos trois lascars adoptent le plus souvent un ton résolument second degré et un certain détachement arty (mais jamais hautain), et ils doivent bien se marrer en concoctant leur chanson.
Une dernière chose : les pseudos. Avec de pareil sobriquets (Hanoï Jane, Kid Millions et Bobby Matador), il n'y a pas plus de doutes, ces jeunes gens sont bel et bien des adeptes (voire des champions) du second degré.
Oneida n'est pas ce groupe punk que certains s'acharnent à nous décrire. Leurs références, s'il y en a, vont bien au-delà.
Ma première rencontre avec ces gens-là est un titre ("Up With People") glané au hasard de mes recherches sur le vaste réseau. Un morceau terriblement intrigant : un rythme à la fois hypnotique et discoïde, un inqualifiable riff de guitare, le tout sur une longueur inhabituel pour ce genre de titre (plus de 7 minutes).
C'est donc les oreilles grandes ouvertes que je me lance à la découverte de cet opus. Et je constate immédiatement que chaque titre est une aubaine pour les mélomanes, un petit monde à part entière. Je ne m'attarderai pas sur l'efficacité de "Up With People", véritable pierre angulaire de l'album. Autour, gravitent quelques perles psychédéliques dont certaines sont bâties sur un motif répétitif, d'autres sur d'étranges ambiances assez inattendues (l'introductif "Distress" et sa texture médiévale), ou encore sur l'expérimentation ("Painting Fingers", clin d'œil à Liars ??!!). Et la ballade continue ainsi entre électro baltringue, écriture pop quasi-classique et attitude désinvolte, le tout souligné en permanence de psychédélisme.
Nos trois lascars adoptent le plus souvent un ton résolument second degré et un certain détachement arty (mais jamais hautain), et ils doivent bien se marrer en concoctant leur chanson.
Une dernière chose : les pseudos. Avec de pareil sobriquets (Hanoï Jane, Kid Millions et Bobby Matador), il n'y a pas plus de doutes, ces jeunes gens sont bel et bien des adeptes (voire des champions) du second degré.
Très bon 16/20 | par Hpl |
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