Velocity Girl
Copacetic |
Label :
Sub Pop |
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Au beau milieu du catalogue de Sub Pop se cache un tout petit groupe emmené par la malicieuse Sarah Shannon, vrai bout de chou dont on se demande ce qu'elle fait parmi tous ces voyous aux cheveux longs.
Incongruité poppy et colorée, le premier album de ce combo de Washington DC distille ces ambiances lumineuses, parfois un peu rêveuses et romantiques, le tout avec une bonnemie enfantine et capricieuse. Fraîcheur, harmonies vocales, fulgurance en pagaille, sensation délicieusement enivrante de flotter parmi des douceurs éthérées, lorgnant souvent sur le shoegazing, Velocity Girl (nom emprunté au single de Primal Scream qui fut paru sur la compilation, ô combien légendaire, C-86) présente tous les atouts nécessaires à l'enchantement.
Seulement, comment aurait-il pu être remarqué, avec sa pochette si caractéristique du mouvement (visage flou, couleur diluée, nom du groupe en caractère d'imprimerie), alors que le monde entier préférait une musique plus brute, plus directe, plus noire et blanc, plus violente aussi ? Le label est désigné grungy, alors que Copacetic doit presque tout à la pop anglaise, style Darling Buds ou Talulah Gosh, tout en y intégrant quelques mouvements d'humeur, qui préfigurera ce que fera par la suite des filles comme Veruca Salt. Difficile donc de s'y reconnaître.
Mais ce petit joyaux dissimulé entre les gros cailloux resplendit encore plus d'éclat : il faut se jeter sur cet album, plein à raz bord de mélodies pop passées sous speed noisy.
Incongruité poppy et colorée, le premier album de ce combo de Washington DC distille ces ambiances lumineuses, parfois un peu rêveuses et romantiques, le tout avec une bonnemie enfantine et capricieuse. Fraîcheur, harmonies vocales, fulgurance en pagaille, sensation délicieusement enivrante de flotter parmi des douceurs éthérées, lorgnant souvent sur le shoegazing, Velocity Girl (nom emprunté au single de Primal Scream qui fut paru sur la compilation, ô combien légendaire, C-86) présente tous les atouts nécessaires à l'enchantement.
Seulement, comment aurait-il pu être remarqué, avec sa pochette si caractéristique du mouvement (visage flou, couleur diluée, nom du groupe en caractère d'imprimerie), alors que le monde entier préférait une musique plus brute, plus directe, plus noire et blanc, plus violente aussi ? Le label est désigné grungy, alors que Copacetic doit presque tout à la pop anglaise, style Darling Buds ou Talulah Gosh, tout en y intégrant quelques mouvements d'humeur, qui préfigurera ce que fera par la suite des filles comme Veruca Salt. Difficile donc de s'y reconnaître.
Mais ce petit joyaux dissimulé entre les gros cailloux resplendit encore plus d'éclat : il faut se jeter sur cet album, plein à raz bord de mélodies pop passées sous speed noisy.
Bon 15/20 | par Vic |
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