Black Stone Cherry
Black Stone Cherry |
Label :
Roadrunner |
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Évidement, si l'on se contente de se faire une idée des quatre Black Stone Cherry quant à leur origine, en l'occurrence le Kentucky (dans le genre comparaison, on pourrait rapprocher cet état des States à notre Creuse française), cela pourrait passer pour de la xénographie (ne chercher pas dans le dico...) ; ou pire, si le look et les tronches de nos amis ne vous inspirent pas confiance (voir pochette), alors je qualifierai ceci de délit de sales gueules.
Certes, sur la cinquantaine d'Etats que compte la plus grande puissance au monde (youpi !!), certaines personnes mal intentionnées vous diront que celui-ci n'est rempli que de bouseux, moi je préfère le terme d'Amérique profonde, moins péjoratif, car des beaufs il n'y en pas qu'aux Etats-Unis, suffit d'être attentif cinq minutes chez nous pour s'en rendre compte.
Soit, passons au sujet qui nous intéresse pour comprendre que l'habit ne fait pas le moine' est un dicton tout à fait approprié. On n'a beau venir du trou du cul du bout du monde, cela n'empêche pas d'être une remarquable machine à gifles à durée déterminée. Explications :
D'abord soyons clairs :
– Oui les BSC n'ont rien inventé musicalement.
– Oui la liste des références musicales dont tire le groupe pour proposer sa musique est longue ( Led Zep , Black Sabbath, Kyuss etc, etc ....)
– Oui, le chanteur Chris Robertson éveille en nous le souvenir d'un autre Chris.
Et pourtant. A l'écoute de ce premier opus sans concession, n'y t-il pas comme un je ne sais quoi de résolument moderne dans ce pot-pourri de ce qui fut la force du rock seventies et du grunge ?
La puissance des riffs, l'assurance de la section rythmique le tout emmené par cette voix rocailleuse est une thérapie contre la morosité. Les solos sont quant à eux toujours bien placés, sans surenchère aucune. Treize morceaux envoyés à donf, y a comme une odeur de graillon et de transpiration qui se dégage de l'ensemble à l'image d'un rock sudiste en terres arides. Un premier essai remarqué aux USA en 2006, dont la distribution par un label dans notre bonne métropole n'est assurée qu'en 2007 nous prouvant une fois de plus que même l'Amérique profonde dispose encore d'une longueur d'avance sur la vieille Gaule.
Permettez qu'en conclusion, j'emprunte à Monsieur Interpolian, le temps de cet écrit le sceau qui caractérise ou non son humeur sur une oeuvre, et ici, nul ne pourra nier qu'il prend dès lors tout son sens :
FOUTREMENT ROCK'N'ROLL !!
Certes, sur la cinquantaine d'Etats que compte la plus grande puissance au monde (youpi !!), certaines personnes mal intentionnées vous diront que celui-ci n'est rempli que de bouseux, moi je préfère le terme d'Amérique profonde, moins péjoratif, car des beaufs il n'y en pas qu'aux Etats-Unis, suffit d'être attentif cinq minutes chez nous pour s'en rendre compte.
Soit, passons au sujet qui nous intéresse pour comprendre que l'habit ne fait pas le moine' est un dicton tout à fait approprié. On n'a beau venir du trou du cul du bout du monde, cela n'empêche pas d'être une remarquable machine à gifles à durée déterminée. Explications :
D'abord soyons clairs :
– Oui les BSC n'ont rien inventé musicalement.
– Oui la liste des références musicales dont tire le groupe pour proposer sa musique est longue ( Led Zep , Black Sabbath, Kyuss etc, etc ....)
– Oui, le chanteur Chris Robertson éveille en nous le souvenir d'un autre Chris.
Et pourtant. A l'écoute de ce premier opus sans concession, n'y t-il pas comme un je ne sais quoi de résolument moderne dans ce pot-pourri de ce qui fut la force du rock seventies et du grunge ?
La puissance des riffs, l'assurance de la section rythmique le tout emmené par cette voix rocailleuse est une thérapie contre la morosité. Les solos sont quant à eux toujours bien placés, sans surenchère aucune. Treize morceaux envoyés à donf, y a comme une odeur de graillon et de transpiration qui se dégage de l'ensemble à l'image d'un rock sudiste en terres arides. Un premier essai remarqué aux USA en 2006, dont la distribution par un label dans notre bonne métropole n'est assurée qu'en 2007 nous prouvant une fois de plus que même l'Amérique profonde dispose encore d'une longueur d'avance sur la vieille Gaule.
Permettez qu'en conclusion, j'emprunte à Monsieur Interpolian, le temps de cet écrit le sceau qui caractérise ou non son humeur sur une oeuvre, et ici, nul ne pourra nier qu'il prend dès lors tout son sens :
FOUTREMENT ROCK'N'ROLL !!
Très bon 16/20 | par Chacal |
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