The Knife
Silent Shout |
Label :
Rabid |
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Je l'avoue, et je n'ai pas honte, j'ai découvert The Knife, comme des milliers d'autres personnes, en cherchant un titre de musique d'une certaine pub ("Heartbeat" de Jose Gonzales pour le morceau, et pour la pub : vous ne saurez pas, ils font assez de thunes comme ça). Je ne suis tombé ni sur le bon artiste, ni sur le bon album, ni sur le bon morceau, mais paradoxalement j'en suis plutôt heureux.
Silent Shout démarre par le titre éponyme. Les 30 premières secondes déstabilisent carrément, beat-box avec effets synthé à la 2 Unlimited, je commence à transpirer en cherchant des yeux la sortie la plus proche. Et là, démarrent la voix et la vrai mélodie du morceau... et on ne touche plus le sol jusqu'à la fin de l'album.
The Knife veut produire du nouveau son, et ne pense pas y arriver avec de vieux instruments éculés. Pour le coup, on ne saurait trop leur en vouloir. Les guitares, batteries et consorts sont donc remplacés par beat-box, synthé et d'autre machins difficilement nommables. Pour autant, l'ensemble reste assez organique, les mélodies entêtantes. L'univers quant à lui est baroque et onirique, à l'image de la cave d'église où une partie de l'album a été enregistrée. La voix espiègle de Karin et celle plus gutturale d'Olof s'alternent et se mêlent à la perfection, parfois claires, parfois distordues et triturées à l'extrême (sur "The Captain" par exemple).
Si il m'est difficile de faire sortir du lot certaines chansons par rapport aux autres, attardons-nous quand même sur les singles de l'album. "We Share Our Mothers' Health" propose un rythme enlevé sur fond de paroles peut-être écolos, il est rigoureusement impossible de ne pas gigoter à l'écoute de ce titre. "Marble House", featuring Jay-Jay Johanson s'il vous plait, se situe dans un registre beaucoup plus calme et plus sérieux. Dans la foulée, "Like A Pen", le plus long de l'album, repart sur un genre de house barrée.
Hommage à rendre à cet album donc, qui a naturellement amassé les titres de meilleure galette de l'année 2006 un peu partout sur la toile, et à ce groupe dont le seul et unique défaut est de ne pas vouloir faire plus de live.
Silent Shout démarre par le titre éponyme. Les 30 premières secondes déstabilisent carrément, beat-box avec effets synthé à la 2 Unlimited, je commence à transpirer en cherchant des yeux la sortie la plus proche. Et là, démarrent la voix et la vrai mélodie du morceau... et on ne touche plus le sol jusqu'à la fin de l'album.
The Knife veut produire du nouveau son, et ne pense pas y arriver avec de vieux instruments éculés. Pour le coup, on ne saurait trop leur en vouloir. Les guitares, batteries et consorts sont donc remplacés par beat-box, synthé et d'autre machins difficilement nommables. Pour autant, l'ensemble reste assez organique, les mélodies entêtantes. L'univers quant à lui est baroque et onirique, à l'image de la cave d'église où une partie de l'album a été enregistrée. La voix espiègle de Karin et celle plus gutturale d'Olof s'alternent et se mêlent à la perfection, parfois claires, parfois distordues et triturées à l'extrême (sur "The Captain" par exemple).
Si il m'est difficile de faire sortir du lot certaines chansons par rapport aux autres, attardons-nous quand même sur les singles de l'album. "We Share Our Mothers' Health" propose un rythme enlevé sur fond de paroles peut-être écolos, il est rigoureusement impossible de ne pas gigoter à l'écoute de ce titre. "Marble House", featuring Jay-Jay Johanson s'il vous plait, se situe dans un registre beaucoup plus calme et plus sérieux. Dans la foulée, "Like A Pen", le plus long de l'album, repart sur un genre de house barrée.
Hommage à rendre à cet album donc, qui a naturellement amassé les titres de meilleure galette de l'année 2006 un peu partout sur la toile, et à ce groupe dont le seul et unique défaut est de ne pas vouloir faire plus de live.
Excellent ! 18/20 | par Johnny Ryall |
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