Black Francis
Blue Finger |
Label :
Cooking Vinyl |
||||
Mais où s'arrêtera-t-il ? Frank Black est sur tous les bons coups. Alors qu'il connaît un regain de popularité étonnant depuis son opération coup de poing "Reformation des Pixies", et que certains caressaient même l'espoir de la publication d'un nouvel opus des Lutins de Boston, voilà que Frank Black revêt de nouveau son premier pseudonyme pour publier un album... mais sans ses Pixies. Et le voilà même flanqué d'un nouveau band (dans lequel vient également participé Violet Clark aux choeurs, qui n'est autre que Mme Black...). Alors ce nouveau coup d'esbroufe de Frank Black mérite-il qu'on s'y attarde ? Hé bien... pourquoi pas !
Soyons clair, ce Blue Finger n'apporte pas grand chose de plus à l'oeuvre de Frank Black (que ce soit avec les Pixies, en solo ou avec ses Catholics): Blue Finger n'est rien d'autre qu'un album parmi tant d'autres du stakhanoviste Black, s'inscrivant dans la plus pure tradition power-pop. Rien de fondamentalement nouveau donc, et rien de primordial non plus. Ce disque n'aurait jamais vu le jour, que cela n'aurait dérangé personne finalement.
Voilà onze compositions énergiques qui fleure bon ce rock conciliant l'insouciance, l'efficacité et la vivacité, dont les Pixies et autres Guided By Voices ont été les fers de lance auparavant. Black Francis, puisque c'est comme ça qu'il faut l'appeler, démontre qu'il n'a rien perdu de ses qualités de composition: on retrouve cette dynamique imparable qui a fait le succès des Pixies, les stridences de Santiago en moins. Tout n'est pas vraiment excellent, et certains titres semblent bien trop convenus, et sentent par la même occasion le déjà-vu et le réchauffé (du sous-Pixies en quelque sorte), mais il faut tout de même reconnaître que des titres comme "Tight Black Rubber", "Lolita", "Threshold Apprehension" et "Angels Come To Comfort You" et son (excellent) final lumineux à souhait possèdent un charme qui pourraient les rapprocher de certains titres des Pixies ou des premiers efforts de Frank Black en solo.
Au final, Blue Finger est un album qui respire une certaine fraîcheur, une profonde sincérité et une certaine naïveté. Il ne fait plus aucun doute qu'après sa carrière des plus prolixes et imposantes, Frank Black n'a plus grand chose à prouver: cet album ne convertira certainement pas les détracteurs des Pixies et/ou de son œuvre en solo ou avec les Catholics, et là n'est certainement pas son but non plus.
Frank Black s'amuse, brouille les pistes (et en profite évidemment, pour arrondir ses fins de mois par la même occasion), mais surtout prend un plaisir évident à divulguer des compositions immédiates, presque bucoliques par instant, pleines de chaleur et sans prétention aucune. Un nouveau Robert Pollard en somme !
Loin d'être exceptionnel, mais certainement très sympathique dans le fond !
Soyons clair, ce Blue Finger n'apporte pas grand chose de plus à l'oeuvre de Frank Black (que ce soit avec les Pixies, en solo ou avec ses Catholics): Blue Finger n'est rien d'autre qu'un album parmi tant d'autres du stakhanoviste Black, s'inscrivant dans la plus pure tradition power-pop. Rien de fondamentalement nouveau donc, et rien de primordial non plus. Ce disque n'aurait jamais vu le jour, que cela n'aurait dérangé personne finalement.
Voilà onze compositions énergiques qui fleure bon ce rock conciliant l'insouciance, l'efficacité et la vivacité, dont les Pixies et autres Guided By Voices ont été les fers de lance auparavant. Black Francis, puisque c'est comme ça qu'il faut l'appeler, démontre qu'il n'a rien perdu de ses qualités de composition: on retrouve cette dynamique imparable qui a fait le succès des Pixies, les stridences de Santiago en moins. Tout n'est pas vraiment excellent, et certains titres semblent bien trop convenus, et sentent par la même occasion le déjà-vu et le réchauffé (du sous-Pixies en quelque sorte), mais il faut tout de même reconnaître que des titres comme "Tight Black Rubber", "Lolita", "Threshold Apprehension" et "Angels Come To Comfort You" et son (excellent) final lumineux à souhait possèdent un charme qui pourraient les rapprocher de certains titres des Pixies ou des premiers efforts de Frank Black en solo.
Au final, Blue Finger est un album qui respire une certaine fraîcheur, une profonde sincérité et une certaine naïveté. Il ne fait plus aucun doute qu'après sa carrière des plus prolixes et imposantes, Frank Black n'a plus grand chose à prouver: cet album ne convertira certainement pas les détracteurs des Pixies et/ou de son œuvre en solo ou avec les Catholics, et là n'est certainement pas son but non plus.
Frank Black s'amuse, brouille les pistes (et en profite évidemment, pour arrondir ses fins de mois par la même occasion), mais surtout prend un plaisir évident à divulguer des compositions immédiates, presque bucoliques par instant, pleines de chaleur et sans prétention aucune. Un nouveau Robert Pollard en somme !
Loin d'être exceptionnel, mais certainement très sympathique dans le fond !
Sympa 14/20 | par X_Jpbowersock |
En ligne
384 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages