Black Francis
SVN Fngrs |
Label :
Cooking Vinyl |
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Suite à une courte re-formation pour quelques concerts, un disque était attendu sous le nom des Pixies, mais finalement l'idée fut avortée.
Ceci dit cela a donné des idées à nos comparses, Frank Black revêt son pseudonyme "pixien" (coup marketing? Revanche sur cet album qui ne verra pas le jour? Retour aux sources?) quant aux Breeders, eux, annoncent un nouvel opus pour bientôt.
Fin 2007 notre gros Blacky nous pond ce "Bluefinger", une sorte de renaissance, un retour à un son plus punchy. La fureur, les cris reviennent. On met la country de côté, on y ajoute des chœurs féminins (ceux de sa femme Violet, également à la basse), un nouveau batteur et c'est reparti. Une cure de jouvence. Mais il ne va pas s'arrêter en si bon chemin et l'année suivante il revient avec ce SVN Fngrs. A la base parti pour 2 ou 3 faces-B, il revient avec un mini-LP des plus convaincant. SVN Fngrs (à comprendre Seven Fingers, septs doigts amputés de leurs voyelles) faisant référence à une créature mythologique irlandaise, qui aurait 7 doigts donc, et serait dotée d'une force incommensurable alliée à de puissants pouvoirs... Pour amplifier cette ambiance mystique, la légende veut que ce mini-LP de 7 titres ("... then God is Seven !!!") aurait été conçu en 6 jours; Le 7ème jour il créa la pochette... Hallelujah !
Un disque fait dans l'urgence, mais pour le moins efficace, et même de (très) bonne qualité.
"The Seus" ouvre les hostilités, un flow surprenant (à la limite du rap), un riff déglingué de guitares saturées et d'envolées d'harmonicas. "Garbage Heap" nous rappelle les intonations vocales des premiers Frank Black. Un "Half Man" à la voix haut perchée. Puis "I Sent Away" remet le couvert avec sa dynamique galopante. Un peu de calme avec le titre éponyme, guitare acoustique et tambourin à l'appui. Suit une petite ballade tranquille "The Tale Of Lonesome Fetter" pour terminer sur le meilleur titre de l'album, "When They Come To Murder Me", qui clôt ce petit bijoux de la plus belle des façons: couplet soutenu, refrain posé, on retrouve cette recette "pixienne", et cette voix mutante, possédée.
Retour réussi de Black Francis (que l'on avait laissé loin derrière avec nos Pixies) nous faisant oublier les derniers essais ("ratés") de notre regretté, feu Frank Black.
Ceci dit cela a donné des idées à nos comparses, Frank Black revêt son pseudonyme "pixien" (coup marketing? Revanche sur cet album qui ne verra pas le jour? Retour aux sources?) quant aux Breeders, eux, annoncent un nouvel opus pour bientôt.
Fin 2007 notre gros Blacky nous pond ce "Bluefinger", une sorte de renaissance, un retour à un son plus punchy. La fureur, les cris reviennent. On met la country de côté, on y ajoute des chœurs féminins (ceux de sa femme Violet, également à la basse), un nouveau batteur et c'est reparti. Une cure de jouvence. Mais il ne va pas s'arrêter en si bon chemin et l'année suivante il revient avec ce SVN Fngrs. A la base parti pour 2 ou 3 faces-B, il revient avec un mini-LP des plus convaincant. SVN Fngrs (à comprendre Seven Fingers, septs doigts amputés de leurs voyelles) faisant référence à une créature mythologique irlandaise, qui aurait 7 doigts donc, et serait dotée d'une force incommensurable alliée à de puissants pouvoirs... Pour amplifier cette ambiance mystique, la légende veut que ce mini-LP de 7 titres ("... then God is Seven !!!") aurait été conçu en 6 jours; Le 7ème jour il créa la pochette... Hallelujah !
Un disque fait dans l'urgence, mais pour le moins efficace, et même de (très) bonne qualité.
"The Seus" ouvre les hostilités, un flow surprenant (à la limite du rap), un riff déglingué de guitares saturées et d'envolées d'harmonicas. "Garbage Heap" nous rappelle les intonations vocales des premiers Frank Black. Un "Half Man" à la voix haut perchée. Puis "I Sent Away" remet le couvert avec sa dynamique galopante. Un peu de calme avec le titre éponyme, guitare acoustique et tambourin à l'appui. Suit une petite ballade tranquille "The Tale Of Lonesome Fetter" pour terminer sur le meilleur titre de l'album, "When They Come To Murder Me", qui clôt ce petit bijoux de la plus belle des façons: couplet soutenu, refrain posé, on retrouve cette recette "pixienne", et cette voix mutante, possédée.
Retour réussi de Black Francis (que l'on avait laissé loin derrière avec nos Pixies) nous faisant oublier les derniers essais ("ratés") de notre regretté, feu Frank Black.
Très bon 16/20 | par Steak_frites |
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