Secret Machines
Now Here Is Nowhere |
Label :
Reprise |
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Débarqués de leur Texas natal après leur formation en 2000, les Secret Machines font leur apparition sur la scène new yorkaise en 2002. Cet ovni musical se fait connaître à Brooklyn puis dans le reste de la Grosse Pomme pour ses prestations flamboyantes, lui permettant finalement de signer un contrat avec Reprise.
Leur premier album Now Here Is Nowhere répand un rock onirique et assez novateur, conciliant parfaitement une atmosphère aérienne à une rythmique psychédélique, sans craindre la prise de risques. "First Wave Intact" dure neuf minutes, plutôt ambitieux pour un morceau d'ouverture ! La longueur de ce premier titre peut rebuter au départ, mais elle permet en fait de plonger sans détours dans l'univers du trio : un son cosmique, tour à tour euphorisant et apaisant, agrémenté de la voix cristalline de Brandon Curtis. On est envahi d'une sensation de lévitation étrange au premier abord mais très rapidement grisante.
L'humeur dominante de l'album est exaltée avec "First Wave Intact", le single "Nowhere Again", le superbe "You Are Chains" et "Light's On". Cette humeur va parfois à l'encontre des titres des morceaux, comme sur le très joli "Sad And Lonely" et apparaît surtout en rupture avec des textes le plus souvent focalisés sur le thème de l'isolation, d'où une ambiance mélancolique sur "The Leaves Are Gone" ainsi que sur le mystérieux et mirifique "Pharaoh's Daughter".
Le single "The Road Leads Where It's Led" reste le morceau terne de l'album qui, ironiquement, fera l'objet d'un remarquable EP.
C'est le titre éponyme qui conclut l'opus et boucle la boucle...l'écoute intégrale se révèle assez étourdissante du fait de son intensité. On ne reste pas indifférent au dream rock des Secret Machines, que l'on y adhère ou non. En outre, la magie opérant progressivement, Now Here Is Nowhere se bonifie avec le temps, bien qu'il n'égale pas tout à fait son successeur Ten Silver Drops.
Dès leur première tournée officielle, les new yorkais se feront remarquer en première partie d'Interpol et des Kings of Leon et voleront même la vedette aux seconds à Roseland, NYC.
Leur premier album Now Here Is Nowhere répand un rock onirique et assez novateur, conciliant parfaitement une atmosphère aérienne à une rythmique psychédélique, sans craindre la prise de risques. "First Wave Intact" dure neuf minutes, plutôt ambitieux pour un morceau d'ouverture ! La longueur de ce premier titre peut rebuter au départ, mais elle permet en fait de plonger sans détours dans l'univers du trio : un son cosmique, tour à tour euphorisant et apaisant, agrémenté de la voix cristalline de Brandon Curtis. On est envahi d'une sensation de lévitation étrange au premier abord mais très rapidement grisante.
L'humeur dominante de l'album est exaltée avec "First Wave Intact", le single "Nowhere Again", le superbe "You Are Chains" et "Light's On". Cette humeur va parfois à l'encontre des titres des morceaux, comme sur le très joli "Sad And Lonely" et apparaît surtout en rupture avec des textes le plus souvent focalisés sur le thème de l'isolation, d'où une ambiance mélancolique sur "The Leaves Are Gone" ainsi que sur le mystérieux et mirifique "Pharaoh's Daughter".
Le single "The Road Leads Where It's Led" reste le morceau terne de l'album qui, ironiquement, fera l'objet d'un remarquable EP.
C'est le titre éponyme qui conclut l'opus et boucle la boucle...l'écoute intégrale se révèle assez étourdissante du fait de son intensité. On ne reste pas indifférent au dream rock des Secret Machines, que l'on y adhère ou non. En outre, la magie opérant progressivement, Now Here Is Nowhere se bonifie avec le temps, bien qu'il n'égale pas tout à fait son successeur Ten Silver Drops.
Dès leur première tournée officielle, les new yorkais se feront remarquer en première partie d'Interpol et des Kings of Leon et voleront même la vedette aux seconds à Roseland, NYC.
Très bon 16/20 | par Lady Godiva |
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