The Pigeon Detectives
Wait For Me |
Label :
Dancetotheradio |
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'We've always wanted to be as big as The Beatles' ; 'I'm sure it'd do our heads in, yeah, but I'd rather be that big than be no one. We want to get as big as we possibly can'. 'We just want to be rich and famous, It's not about the music at all'.
En partant de ces quelques propos, il était difficile d'imaginer que The Pigeon Detectives puissent un jour nous pondre un truc de qualité, et si possible, pas trop hype.
Aucune surprise ni aucun rebondissement : le groupe reste fidèle à sa mentalité sur toute la longueur de leur premier album. Un album décidément attristant par sa banalité et par son absence totale d'originalité et de créativité. Les riffs, les ambiances, les sonorités, en passant bien évidemment par les chants, tout est stérile et ennuyeux au possible et ce, malgré le caractère dansant et énervé pourtant clairement revendiqué. Une grossière poignée de chansons jouissant d'un élan hype britannique (qui décidément, à notre plus grand malheur, ne se dissipera jamais) balancée par une bande de potes aussi prétentieux qu'ubuesques, le ton est donné : l'heure est au bâclage et au profit rapide (en nature si possible). Le peu d'attention et d'amour accordé à ce disque empêche simplement l'apparition de toute émotion, de toute âme musicale. Ainsi, dès lors qu'une bonne idée a la mauvaise idée de se pointer, elle se trouve systématiquement torturée, écrasée par un étau construit d'une mors de fatuité et d'une autre de grossièreté.
Vous voici maintenant contée l'histoire de l'ascension des 'Pigeon Detective'. Elle est donc celle que nous connaissons d'ores et déjà tous. On fait du sensationnel avec du facile et du contrefait, bref, on use une philosophie elle même usée jusqu'à la moelle. Et une des seules bonnes choses qui pourra tout de même être reconnue à cette formation aussi caricaturale qu'exécrable sera leur totale honnêteté. Vous êtes doublement prévenu !
En partant de ces quelques propos, il était difficile d'imaginer que The Pigeon Detectives puissent un jour nous pondre un truc de qualité, et si possible, pas trop hype.
Aucune surprise ni aucun rebondissement : le groupe reste fidèle à sa mentalité sur toute la longueur de leur premier album. Un album décidément attristant par sa banalité et par son absence totale d'originalité et de créativité. Les riffs, les ambiances, les sonorités, en passant bien évidemment par les chants, tout est stérile et ennuyeux au possible et ce, malgré le caractère dansant et énervé pourtant clairement revendiqué. Une grossière poignée de chansons jouissant d'un élan hype britannique (qui décidément, à notre plus grand malheur, ne se dissipera jamais) balancée par une bande de potes aussi prétentieux qu'ubuesques, le ton est donné : l'heure est au bâclage et au profit rapide (en nature si possible). Le peu d'attention et d'amour accordé à ce disque empêche simplement l'apparition de toute émotion, de toute âme musicale. Ainsi, dès lors qu'une bonne idée a la mauvaise idée de se pointer, elle se trouve systématiquement torturée, écrasée par un étau construit d'une mors de fatuité et d'une autre de grossièreté.
Vous voici maintenant contée l'histoire de l'ascension des 'Pigeon Detective'. Elle est donc celle que nous connaissons d'ores et déjà tous. On fait du sensationnel avec du facile et du contrefait, bref, on use une philosophie elle même usée jusqu'à la moelle. Et une des seules bonnes choses qui pourra tout de même être reconnue à cette formation aussi caricaturale qu'exécrable sera leur totale honnêteté. Vous êtes doublement prévenu !
Mauvais 5/20 | par TheWayYouSmiled |
Posté le 05 janvier 2014 à 04 h 23 |
Ha, la hype anglaise. A croire qu'une motrice tournait en permanence depuis le début des années 2000, dans les sous-sols d'un bar londonien, produisant à la chaîne des clones à la permanente impeccable et aux blousons soigneusement repassés. Depuis l'initiation du mouvement par les Libertines, on pourrait en citer des dizaines qui connurent leur heure (minute ?) de gloire, le temps d'un proto-tube affreusement conventionnel avant de passer leur chemin, merci-bonsoir-pour-mon-cachet-je-vois-à-la-réception-?.
Les mauvaises langues diront que The Pigeon Detectives furent de ceux-là. Dans l'attitude, indubitablement. Et fort est d'avouer que cela peut rebuter au premier abord. Mais qu'on ne s'y trompe pas, car ces gamins là se prétendant à leur tour uniques en leur genre avaient bien quelque chose. A commencer par le titre d'ouverture, single putassier s'il n'en est, taillé à coup de guitares speedés et de braillements d'amant déchu (oui, encore), qui évoque pourtant dès lors beaucoup plus qu'un énième produit sans saveur typique de l'époque. On retrouve -ô miracle-, dans une mesure certes relative, cette savoureuse nostalgie Outre-Manche. "Caught In Your Trap" et "Can't Control Myself" feront parti de ces moments rondement menés, instants pop-rock un peu maladroits mais non moins sincères, évoquant ces menus présents tout dégueulasses reçus le soir de Noël, dotés de cette irrésistible et fragile bagage sentimental et qu'on ne peut se résoudre à délaisser. On passe aisément du plus sympathique ("I'm Not Sorry", "You Better Not Look My Way") au limite dispensable ("Don't Know How To Say Goodbye", "Take Her Back") mais sans réel accroc.
Loin de se vautrer dans une hypothétique démonstration de force, les cinq comparses se contente donc de nous servir un album cohérent, sans prétention apparente, et ce malgré les propos rapportés ci-dessus. Après tout, des gosses anglais qui se mesuraient dès leur premier album aux Beatles, c'est déjà arrivé auparavant, et ça n'était pas si mauvais, wasn't it ?
Les mauvaises langues diront que The Pigeon Detectives furent de ceux-là. Dans l'attitude, indubitablement. Et fort est d'avouer que cela peut rebuter au premier abord. Mais qu'on ne s'y trompe pas, car ces gamins là se prétendant à leur tour uniques en leur genre avaient bien quelque chose. A commencer par le titre d'ouverture, single putassier s'il n'en est, taillé à coup de guitares speedés et de braillements d'amant déchu (oui, encore), qui évoque pourtant dès lors beaucoup plus qu'un énième produit sans saveur typique de l'époque. On retrouve -ô miracle-, dans une mesure certes relative, cette savoureuse nostalgie Outre-Manche. "Caught In Your Trap" et "Can't Control Myself" feront parti de ces moments rondement menés, instants pop-rock un peu maladroits mais non moins sincères, évoquant ces menus présents tout dégueulasses reçus le soir de Noël, dotés de cette irrésistible et fragile bagage sentimental et qu'on ne peut se résoudre à délaisser. On passe aisément du plus sympathique ("I'm Not Sorry", "You Better Not Look My Way") au limite dispensable ("Don't Know How To Say Goodbye", "Take Her Back") mais sans réel accroc.
Loin de se vautrer dans une hypothétique démonstration de force, les cinq comparses se contente donc de nous servir un album cohérent, sans prétention apparente, et ce malgré les propos rapportés ci-dessus. Après tout, des gosses anglais qui se mesuraient dès leur premier album aux Beatles, c'est déjà arrivé auparavant, et ça n'était pas si mauvais, wasn't it ?
Bon 15/20
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