Apparat
Multifunktionsebene |
Label :
Shitkatapult |
||||
Imaginez que vous ayez une approche sensible de tout ce qui vous entoure, et que cette vision ne repose en définitive que sur la simple aptitude d'écouter attentivement le monde dans lequel vous avez mis les pieds depuis votre naissance. Multifunktionsebene vous propose cette expérience en toute décence et s'offre en guide mystique dans des brumes synthétiques à la fois minimalistes et extensives. Sa vision des choses semble quelque peut apocalyptique et lugubre mais qu'à cela ne tienne, le voyage est trop tentant ; rares sont les occasions d'apprécier une telle lenteur pour se plonger dans l'introspection.
Le Glitch dans lequel baigne Apparat manie parfaitement le cut and paste aux vertus hypnotiques et l'écoulement de nappes ambiant elliptiques. Il ne s'agit pas ici de l'imposture qu'est l'ambiant quand il n'est dévoué qu'à sa propre cause mais d'une approche beaucoup plus intelligente de celui-ci comme trame de fond. Rapidement on se rend alors compte que la beauté ne vient pas du monde mais de la façon dont on le perçoit. Aussi complexe soit il, médiocre même si on veut, Sascha Ring le découpe, le régurgite et le rend intelligible par le biais de l'electronica, musique qui devient alors cognitive et éclaire nos lanternes dans un brouillard dense qu'elle semble pourtant disséminer. Aveuglé pour mieux voir par la suite, telle est en réalité la devise de ce premier opus. Vous y verrez alors les vestiges de l'ère industrielle ("F**kedup") ou ceux des villes dites ennemies et aurez ce sentiment qu'une catastrophe est sur le point d'arriver avant de connaître le désespoir de la constater ("Error404").
Etroitement liée aux machines, industrielles ou ordinateurs, Multifunktionsebene offre une meilleure compréhension et un meilleur visage à l'IDM sur des traces minimales et empiriques. Quoique parfois très oppressant, un joli premier essai qui promet de beaux petits.
Le Glitch dans lequel baigne Apparat manie parfaitement le cut and paste aux vertus hypnotiques et l'écoulement de nappes ambiant elliptiques. Il ne s'agit pas ici de l'imposture qu'est l'ambiant quand il n'est dévoué qu'à sa propre cause mais d'une approche beaucoup plus intelligente de celui-ci comme trame de fond. Rapidement on se rend alors compte que la beauté ne vient pas du monde mais de la façon dont on le perçoit. Aussi complexe soit il, médiocre même si on veut, Sascha Ring le découpe, le régurgite et le rend intelligible par le biais de l'electronica, musique qui devient alors cognitive et éclaire nos lanternes dans un brouillard dense qu'elle semble pourtant disséminer. Aveuglé pour mieux voir par la suite, telle est en réalité la devise de ce premier opus. Vous y verrez alors les vestiges de l'ère industrielle ("F**kedup") ou ceux des villes dites ennemies et aurez ce sentiment qu'une catastrophe est sur le point d'arriver avant de connaître le désespoir de la constater ("Error404").
Etroitement liée aux machines, industrielles ou ordinateurs, Multifunktionsebene offre une meilleure compréhension et un meilleur visage à l'IDM sur des traces minimales et empiriques. Quoique parfois très oppressant, un joli premier essai qui promet de beaux petits.
Correct 12/20 | par TiComo La Fuera |
En ligne
Au hasard Balthazar
Sondages