Burial
Untrue |
Label :
Hyperdub |
||||
Issu de la scène dubstep londonienne, Burial avance masqué. On ne connait que très peu de chose sur lui, pas de nom, ni même un visage ! "Ne rien dévoiler de moi même pour mieux laisser transparaitre ma musique" telle pourrait être la devise de ce nouveau phénomène. Sa musique, elle, à la croisée des chemins, recèle de nombreux visages... avant tout influencé par le dub, la techno minimale et l'héritage du 2-step on perçoit également par moment des effluves de soul, de rave et de drum'n'bass.
Si son premier album éponyme était marqué par une ambiance sombre et éthérée, purement instrumentale, qui jetait les bases du dubstep alors émergent, son second album Untrue marque un retour vers la lumière... toujours nocturne mais bien brillante !
L'album forme un bloc cohérent, homogène d'où se dégage des atmosphères nocturne et urbaine propice à la rêverie. Après une courte intro sobrement intitulée "Untitled", le titre "Archangel" vient nous claquer à l'oreille avec sa rythmique syncopée et sa nappe sonore planante à l'extrême qui ne nous lâchera pas avant la fin de l'album. Doté d'une profondeur de son rarement entendu, des voix teintées de R'n'B viennent se greffer à l'ensemble pour un morceau qui vous rend accro dès la première écoute, juste sublime ! La suite du voyage céleste sera tout aussi plaisante ; marqué par un univers sonore d'une incroyable richesse où se télescopent les genres. Une infinie galaxie faite de voix sensuelles, de basses pénétrantes, d'instrus planants, de craquements, ...
Il serait superflu d'égrener ici les titres un à un, cet album s‘écoute dans toute son unité. Chaque titre possède une essence commune qui en s'évaporant s'immiscera au plus profond de votre esprit !
A déguster dans la nuit urbaine ou sous la couette...
Si son premier album éponyme était marqué par une ambiance sombre et éthérée, purement instrumentale, qui jetait les bases du dubstep alors émergent, son second album Untrue marque un retour vers la lumière... toujours nocturne mais bien brillante !
L'album forme un bloc cohérent, homogène d'où se dégage des atmosphères nocturne et urbaine propice à la rêverie. Après une courte intro sobrement intitulée "Untitled", le titre "Archangel" vient nous claquer à l'oreille avec sa rythmique syncopée et sa nappe sonore planante à l'extrême qui ne nous lâchera pas avant la fin de l'album. Doté d'une profondeur de son rarement entendu, des voix teintées de R'n'B viennent se greffer à l'ensemble pour un morceau qui vous rend accro dès la première écoute, juste sublime ! La suite du voyage céleste sera tout aussi plaisante ; marqué par un univers sonore d'une incroyable richesse où se télescopent les genres. Une infinie galaxie faite de voix sensuelles, de basses pénétrantes, d'instrus planants, de craquements, ...
Il serait superflu d'égrener ici les titres un à un, cet album s‘écoute dans toute son unité. Chaque titre possède une essence commune qui en s'évaporant s'immiscera au plus profond de votre esprit !
A déguster dans la nuit urbaine ou sous la couette...
Excellent ! 18/20 | par CUTWOOD |
Posté le 04 janvier 2008 à 02 h 55 |
Alors le voici, l'album electro de 2007, issue de la scène Dubstep, et tant acclamé par la critique. A quoi ressemble donc ce "Massive Attack des années 2000"? A une musique d'ambiance furieusement ennuyante. Burial tente de nous fasciner avec ses nappes atmosphèriques plombantes, ses beats crépitants identiques d'un morceau à l'autre, et son chant soul irritant. Tout l'album est infesté de ces vocalises rnb/soul vaporeuses et bidouillées au vocoder, et les mélodies faiblardes se résument à de constantes montées expressives (encore une fois toutes identiques les unes des autres). Et ces compositions fumeuses sont aussi imprécises et grossières que les dessins de votre petit frère de 3 ans.
La musique de Burial est finalement aussi insignifiante que la Lounge écoutée par les clubbers en pré-soirée, et on peine à voir le rapprochement entre l'émotion inexistante que nous procure Untrue à celle intense et passionante que nous offraient Portishead et Massive Attack. C'est donc bien une musique fantomatique, c'est à dire vide.
La musique de Burial est finalement aussi insignifiante que la Lounge écoutée par les clubbers en pré-soirée, et on peine à voir le rapprochement entre l'émotion inexistante que nous procure Untrue à celle intense et passionante que nous offraient Portishead et Massive Attack. C'est donc bien une musique fantomatique, c'est à dire vide.
Insipide 7/20
Posté le 23 novembre 2008 à 17 h 07 |
Nuit mélancolique, brumeuse. Solitaire va de soit. Elle se laisse découvrir lentement. Surmonter ses angoisses, la peur du noir. Lumineuse donc aveuglante dans la nuit. Pérégrination solitaire, marche consciente à travers zone industrielle en friche perdue dans ses pensées. Fantomatique ? Plutôt "fantomatisante". Flotter sur la Tamise porté par des nappes de clavier. Ambiance glauque. Champs de ruines urbains promis à rénovation stérile et anonyme. Terrain de jeu d'une jeunesse étouffée, oubliant son malaise dans l'urbanité violente d'une époque révolue. Graffes, Hip-hop et finalement electro. Musique avant tout.
Jeunesse désemparée qui s'empare du nocturne pour l'oubli, oublier les autres. Les autres : enfermés chez eux à double tour. Avec eux : discrimination, normalisation, aliénation. Détruire les barrières imposées que le soleil reconstruira dans notre dos pendant le repos. Combat infini. Jusqu'à ce que l'on passe de l'autre coté, le cerveau grillé à coup de "j'ai passé l'âge" regardant d'un œil amusé, nostalgique et sévère les "petits nouveaux" reprenant le flambeaux. Après nous, le déluge.
Réflexion ou oubli de soi exigent l'obscurité, le calme. L'anonymat comme garantie de son individualité. Suppression des pressions sociales. Liberté, égalité à l'abris des regards réprobateurs de ceux passés par là ayant oublié trop vite leur 20 ans. Pas de travail empêchant l'appropriation de l'espace par la marge. Marginalité émoussée au point de se laisser canaliser dans le Diktat de la réussite sociale et financière niant toute créativité.
Réalité alternée offrant différents points de vue permettant une reprise de contact avec nos pensées. Mesurant le chemin parcouru, tant d'efforts pour rentrer dans le moule de la normalité. L'alcool aidant à avaler la pilule.
Réveillons nous, la musique se termine, la nuit prend fin, la vie en vain en attendant la nuit. Enfin.
Jeunesse désemparée qui s'empare du nocturne pour l'oubli, oublier les autres. Les autres : enfermés chez eux à double tour. Avec eux : discrimination, normalisation, aliénation. Détruire les barrières imposées que le soleil reconstruira dans notre dos pendant le repos. Combat infini. Jusqu'à ce que l'on passe de l'autre coté, le cerveau grillé à coup de "j'ai passé l'âge" regardant d'un œil amusé, nostalgique et sévère les "petits nouveaux" reprenant le flambeaux. Après nous, le déluge.
Réflexion ou oubli de soi exigent l'obscurité, le calme. L'anonymat comme garantie de son individualité. Suppression des pressions sociales. Liberté, égalité à l'abris des regards réprobateurs de ceux passés par là ayant oublié trop vite leur 20 ans. Pas de travail empêchant l'appropriation de l'espace par la marge. Marginalité émoussée au point de se laisser canaliser dans le Diktat de la réussite sociale et financière niant toute créativité.
Réalité alternée offrant différents points de vue permettant une reprise de contact avec nos pensées. Mesurant le chemin parcouru, tant d'efforts pour rentrer dans le moule de la normalité. L'alcool aidant à avaler la pilule.
Réveillons nous, la musique se termine, la nuit prend fin, la vie en vain en attendant la nuit. Enfin.
Excellent ! 18/20
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