Burial
Moth/Wolf Cub |
Label :
TEXT |
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Le rêve qui devient réalité, ça n'arrive pas qu'aux athlètes Chinois aux J.O. de Pékin. En 2009, les adeptes d'electro auront aussi eu droit à leur petit miracle indé. Le bruit courait depuis quelques temps que le Londonien très reclus Burial et le bidouilleur de génie Four Tet, réunis, auraient l'intention de pondre un maxi sur le brand new label "Text" de Kieran (joli coup de promo en passant).
Les quelques extraits diffusés sur le web ont vite suffi pour certifier l'authenticité des fameuses créations. Les prophètes de bonheur avaient pour une fois dit vrai, nous v'là sur le cul. Vêtue d'une pochette entièrement noire et complètement dénuée d'inscription, la galette mystérieuse est mise en vente sur le ouaibeu au printemps 2009 dans la plus grande discrétion. Pas de coup de pub, ni d'annonces officielles, que nenni. Plus sobre, tu Poutine. Les indécrottables aficionados, évidemment au courant avant le blaireau moyen, déciment le petit stock de 45 tours en une poignée d'heures. Et c'est la que ça déchante dans les chaumières, car sur la dite pièce collector se trouve... pas vraiment grand chose. Deux, seulement deux morceaux ultra dépouillés et répétitifs, les ainsi nommés "Moth" et "Wolf Cub", autrement dit, 20 minutes (quand même) d'exercice de style consistant en la rencontre improbable de deux univers musicaux dissonants. La règle du jeu est simple : pioche parmi les grosses cartes de ton conjoint, mélange les grossièrement à ton jeu, et marie les styles. En d'autres termes, ce maxi se résume effectivement à de la techno sur synthé dense et funèbre, à du beat syncopé sur mélodies minimaliste bucoliques, voire aquatiques. Le résultat, comme la description précédente ne l'indique pas, se trouve être très uniforme et monocorde, plus fantomatique que jamais, sans réel structure ni progressions ou dénouements notables. C'est simple, abrutissant, cadencé et capiteux bref, dance à souhait.
Burial et Four Tet, peut être prochainement sur les dancefloors, qui l'eut cru.
Les quelques extraits diffusés sur le web ont vite suffi pour certifier l'authenticité des fameuses créations. Les prophètes de bonheur avaient pour une fois dit vrai, nous v'là sur le cul. Vêtue d'une pochette entièrement noire et complètement dénuée d'inscription, la galette mystérieuse est mise en vente sur le ouaibeu au printemps 2009 dans la plus grande discrétion. Pas de coup de pub, ni d'annonces officielles, que nenni. Plus sobre, tu Poutine. Les indécrottables aficionados, évidemment au courant avant le blaireau moyen, déciment le petit stock de 45 tours en une poignée d'heures. Et c'est la que ça déchante dans les chaumières, car sur la dite pièce collector se trouve... pas vraiment grand chose. Deux, seulement deux morceaux ultra dépouillés et répétitifs, les ainsi nommés "Moth" et "Wolf Cub", autrement dit, 20 minutes (quand même) d'exercice de style consistant en la rencontre improbable de deux univers musicaux dissonants. La règle du jeu est simple : pioche parmi les grosses cartes de ton conjoint, mélange les grossièrement à ton jeu, et marie les styles. En d'autres termes, ce maxi se résume effectivement à de la techno sur synthé dense et funèbre, à du beat syncopé sur mélodies minimaliste bucoliques, voire aquatiques. Le résultat, comme la description précédente ne l'indique pas, se trouve être très uniforme et monocorde, plus fantomatique que jamais, sans réel structure ni progressions ou dénouements notables. C'est simple, abrutissant, cadencé et capiteux bref, dance à souhait.
Burial et Four Tet, peut être prochainement sur les dancefloors, qui l'eut cru.
Bon 15/20 | par Camomille |
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