Blurt
Blurt |
Label :
Red Flame |
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Pochette bizarre, noire sur fond jaunâtre, un homme plié en L s'enfonce la tête et les pieds dans un sol dur "angulaire" et "sec" comme la musique qui va suivre. Un boxeur d'époque qui médite à sa façon avant d'en prendre plein la gueule ?
Comme moi, intrigué à la première écoute et accro aux suivantes. Ce vieil album sera mon album de l'année 2007 ! (avec un certain Mirrored, liés ?). Et ma première chronique, car Blurt était aussi incroyablement absent d' X-Silence que de ma culture musicale jusqu'alors. Une révélation à partager qui m'a poussée à m'inscrire ici !
Voilà donc 7 morceaux pour 38 minutes homogènes mais redoutablement efficaces, pour ce premier album studio de 1982...(deux 45 tours, un live, et 4 titres sur un split-album de la célèbre Factory (label de Joy Division & Co) sont sortis en 80)...
J'ai lu quelque part que Blurt était la réponse anglaise à la scène No Wave de l'époque, qui continue d'influencer des générations à New York...les anglais ont eux pris d'autres directions, tant pis pour eux...mais revenons en à l'album:
"Dog Save My Sole": (hein ?, ta semelle ?) "God Save de Queen" c'était y a pas longtemps, mais place au Post Punk: batterie machinale & phrases de sax hypnotisantes sur lesquelles cet étrange Ted Milton éructe son premier texte, mais où va-t-on ?
"Trees": en forêt ? ok... La guitare se montre et voilà l'ambiance tribale, gare aux cannibales, c'est sombre, pas loin de 7 minutes, et le sax monte dans les aigus, inquiétant. Puis ça s'éteint doucement...
"Physical Fitness": ça serait ça, la pochette ? en tout cas le Ted, il l'a, la forme... Début de sax expér-intriguant, un mini rif de guitare, le chant délire, puis revient le sax qui va déjanter, calé dans son trip, encore déjanter, ça monte, ça prend aux tripes, et toujours ce rythme de fou, un sommet !
"Empty Vessels": vides pas sûr, mais c'est pas du O+ qui coule là dedans, y a autre chose. Et les sommets s'enchaînent, toujours la même recette. Mais qu'est ce qu'il peut bien hurler ? J'ai pas trouvé les paroles sur le net et bonne chance pour les comprendre bien que par moment la musique s'arrête pour nous laisser seuls face à cette voix torturée. Tant mieux, on imagine ce qu'on veut
"Play The Game": Plus lent, plus lourd, mais toujours sec et hypnotique, Ted chante calmement !? Pas longtemps... et au 2/3 du morceaux, ça part en rodéo, le voilà le jeu et il pète encore un câble
"The Ruminant Plinth": oui, la plinthe entre le sol et le mur, ruminante, ouais ouais, faut être un peu allumé pour être marionnettiste saxophoniste. La face free-jazz est plus présente et puis toujours cette batterie aussi terrible, sort en 45 tours en 83
"Arthur": ici c'est le free-sax qui ouvre le débat, la guitare pleure, on est dans un film... mais où est la batterie ? Ouf... la voilà enfin, lourdingue. Et ça repart pour un dernier tour, plus calme. Voilà, KO dans le 7ème round.
Une révélation.
Comme moi, intrigué à la première écoute et accro aux suivantes. Ce vieil album sera mon album de l'année 2007 ! (avec un certain Mirrored, liés ?). Et ma première chronique, car Blurt était aussi incroyablement absent d' X-Silence que de ma culture musicale jusqu'alors. Une révélation à partager qui m'a poussée à m'inscrire ici !
Voilà donc 7 morceaux pour 38 minutes homogènes mais redoutablement efficaces, pour ce premier album studio de 1982...(deux 45 tours, un live, et 4 titres sur un split-album de la célèbre Factory (label de Joy Division & Co) sont sortis en 80)...
J'ai lu quelque part que Blurt était la réponse anglaise à la scène No Wave de l'époque, qui continue d'influencer des générations à New York...les anglais ont eux pris d'autres directions, tant pis pour eux...mais revenons en à l'album:
"Dog Save My Sole": (hein ?, ta semelle ?) "God Save de Queen" c'était y a pas longtemps, mais place au Post Punk: batterie machinale & phrases de sax hypnotisantes sur lesquelles cet étrange Ted Milton éructe son premier texte, mais où va-t-on ?
"Trees": en forêt ? ok... La guitare se montre et voilà l'ambiance tribale, gare aux cannibales, c'est sombre, pas loin de 7 minutes, et le sax monte dans les aigus, inquiétant. Puis ça s'éteint doucement...
"Physical Fitness": ça serait ça, la pochette ? en tout cas le Ted, il l'a, la forme... Début de sax expér-intriguant, un mini rif de guitare, le chant délire, puis revient le sax qui va déjanter, calé dans son trip, encore déjanter, ça monte, ça prend aux tripes, et toujours ce rythme de fou, un sommet !
"Empty Vessels": vides pas sûr, mais c'est pas du O+ qui coule là dedans, y a autre chose. Et les sommets s'enchaînent, toujours la même recette. Mais qu'est ce qu'il peut bien hurler ? J'ai pas trouvé les paroles sur le net et bonne chance pour les comprendre bien que par moment la musique s'arrête pour nous laisser seuls face à cette voix torturée. Tant mieux, on imagine ce qu'on veut
"Play The Game": Plus lent, plus lourd, mais toujours sec et hypnotique, Ted chante calmement !? Pas longtemps... et au 2/3 du morceaux, ça part en rodéo, le voilà le jeu et il pète encore un câble
"The Ruminant Plinth": oui, la plinthe entre le sol et le mur, ruminante, ouais ouais, faut être un peu allumé pour être marionnettiste saxophoniste. La face free-jazz est plus présente et puis toujours cette batterie aussi terrible, sort en 45 tours en 83
"Arthur": ici c'est le free-sax qui ouvre le débat, la guitare pleure, on est dans un film... mais où est la batterie ? Ouf... la voilà enfin, lourdingue. Et ça repart pour un dernier tour, plus calme. Voilà, KO dans le 7ème round.
Une révélation.
Excellent ! 18/20 | par Littlejammy |
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