Xiu Xiu
Women As Lovers |
Label :
Kill Rock Stars |
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Sur le fil du rasoir. Xiu Xiu est-il un groupe ou le projet d'un homme? Parfois mélodique, parfois bruitiste. Parfois acoustique, parfois électronique. Parfois doucement joyeuse, souvent déprimante. La musique de Xiu Xiu est paradoxale, sur tous les plans.
Si il est une chose certaine, c'est que Jamie Stewart produit une musique personnelle et immédiatement reconnaissable. Ses chansons sont à la limite, parfois de l'inécoutable, on s'accroche à la moindre mélodie, au moindre murmure. C'est sa nature même, l'accès difficile, qui rend la musique de Xiu Xiu précieuse. On peut aussi bien frôler l'instant de génie musical, un râle, un cri à vous arracher le coeur comme rester étranger au déploiement d'un attirail électronique pourtant riche.
Women As Lovers connait, évidemment, des moments forts. Parfois par la douceur de sa mélodie ("I Do What I Want, When I Want" xylophone dehors; "The Leash" et sa mélodie étouffée ) parfois par l'urgence qui émane de l'instrumentation ("You're Are Pregnent, You Are Dead").
Mais aussi par ses folk songs minimalistes dépressives éparpillées ici et là ("FTW", "Black Keyboard", le lo-fi "Master Of The Bumb" -les soli sont rarement tire-larmes comme ici"). Déchirant donc, mais réconfortant parfois: cette musique sort des sentiers battus et parlera sans doute de manière différente à chacun.
Hors des bornes rassurantes des pop songs classiques mais refusant le jeu du bruitisme et de l'expérimentation bruts, Stewart prend à la fois le risque de déplaire à ceux qui cherchent des "chansons" et à ceux qui cherchent une expérimentation absconse. Xiu Xiu officie toujours dans son domaine de prédilection, certains morceaux passent, d'autres non ("Guantanamo Camp", "Child At Arms" passables). En tout cas aucun ne passe inaperçu. Xiu Xiu poursuit sur sa lancée et fait toujours figure d'ovni dans le paysage musical actuel.
Si il est une chose certaine, c'est que Jamie Stewart produit une musique personnelle et immédiatement reconnaissable. Ses chansons sont à la limite, parfois de l'inécoutable, on s'accroche à la moindre mélodie, au moindre murmure. C'est sa nature même, l'accès difficile, qui rend la musique de Xiu Xiu précieuse. On peut aussi bien frôler l'instant de génie musical, un râle, un cri à vous arracher le coeur comme rester étranger au déploiement d'un attirail électronique pourtant riche.
Women As Lovers connait, évidemment, des moments forts. Parfois par la douceur de sa mélodie ("I Do What I Want, When I Want" xylophone dehors; "The Leash" et sa mélodie étouffée ) parfois par l'urgence qui émane de l'instrumentation ("You're Are Pregnent, You Are Dead").
Mais aussi par ses folk songs minimalistes dépressives éparpillées ici et là ("FTW", "Black Keyboard", le lo-fi "Master Of The Bumb" -les soli sont rarement tire-larmes comme ici"). Déchirant donc, mais réconfortant parfois: cette musique sort des sentiers battus et parlera sans doute de manière différente à chacun.
Hors des bornes rassurantes des pop songs classiques mais refusant le jeu du bruitisme et de l'expérimentation bruts, Stewart prend à la fois le risque de déplaire à ceux qui cherchent des "chansons" et à ceux qui cherchent une expérimentation absconse. Xiu Xiu officie toujours dans son domaine de prédilection, certains morceaux passent, d'autres non ("Guantanamo Camp", "Child At Arms" passables). En tout cas aucun ne passe inaperçu. Xiu Xiu poursuit sur sa lancée et fait toujours figure d'ovni dans le paysage musical actuel.
Bon 15/20 | par Drazorback |
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