Dredg
El Cielo |
Label :
Universal |
||||
La tête dans les nuages... Cette expression trop souvent galvaudée trouve avec le magnifique El Cielo toute se pleine mesure. Album majeur de ces dernières années, ce disque constitue un pic d'émotivité et de créativité.
Rares sont les groupes à échapper à ce point à toute forme d'influence explicite. Les californiens manient avec un brio rarement atteint une bonne partie de l'éventail de la musique contemporaine, de la world music ("An Elephant In The Delta Waves") au jazz ("Whoa Is Me"), de l'électro (l'immense "Same Ol Road") à la musique classique (le piano de "Walk In The Park") tout en rattachant tous ces domaines apparemment éloignés au même spectre musical: un emo rock progressif à la saveur exquise.
Car au delà de cette musicalité étendue se situe une base musicale solide: un chanteur précieux (dans tous les sens du terme), un guitariste au style unique (ces riffs saccadés mais mélodiques), un batteur au jeu riche... "Sorry But It's Over" montrent ainsi un sens mélodique assez puissant pour qu'on puisse y reconnaitre instantanément la patte du groupe.
A ces fortes personnalités musicales s'ajoute un autre facteur primordial: un songwriting ambitieux et surprenant, comme l'attestent "Sanzen" en roue libre ou le multiformes "Triangle", surement hérité du rock progressif -tout en évitant ses travers. Pour preuve, le disque est émaillé de courts interludes, d'ébauches ("Brushstoke" des coups de pinceaux), qui permettent de s'immiscer définitivement dans cet univers doux et vaporeux.
Pour situer, Dredg constitue le parfait entre deux entre le sens de la structure de Tool et l'émotion et la créativité de Radiohead. El Cielo fait partie de ces albums si riches qu'après un nombre intensif d'écoute, on est toujours surpris par les détours pris. Et, aussi certainement que tous les chemins mènent au rhum, la musique de Dredg frappe au coeur.
Rares sont les groupes à échapper à ce point à toute forme d'influence explicite. Les californiens manient avec un brio rarement atteint une bonne partie de l'éventail de la musique contemporaine, de la world music ("An Elephant In The Delta Waves") au jazz ("Whoa Is Me"), de l'électro (l'immense "Same Ol Road") à la musique classique (le piano de "Walk In The Park") tout en rattachant tous ces domaines apparemment éloignés au même spectre musical: un emo rock progressif à la saveur exquise.
Car au delà de cette musicalité étendue se situe une base musicale solide: un chanteur précieux (dans tous les sens du terme), un guitariste au style unique (ces riffs saccadés mais mélodiques), un batteur au jeu riche... "Sorry But It's Over" montrent ainsi un sens mélodique assez puissant pour qu'on puisse y reconnaitre instantanément la patte du groupe.
A ces fortes personnalités musicales s'ajoute un autre facteur primordial: un songwriting ambitieux et surprenant, comme l'attestent "Sanzen" en roue libre ou le multiformes "Triangle", surement hérité du rock progressif -tout en évitant ses travers. Pour preuve, le disque est émaillé de courts interludes, d'ébauches ("Brushstoke" des coups de pinceaux), qui permettent de s'immiscer définitivement dans cet univers doux et vaporeux.
Pour situer, Dredg constitue le parfait entre deux entre le sens de la structure de Tool et l'émotion et la créativité de Radiohead. El Cielo fait partie de ces albums si riches qu'après un nombre intensif d'écoute, on est toujours surpris par les détours pris. Et, aussi certainement que tous les chemins mènent au rhum, la musique de Dredg frappe au coeur.
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Drazorback |
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