Babes In Toyland
Natural Babe Killers |
Label :
Snapper |
||||
Autant les productions studio de Babes In Toyland sont de qualité... discutable, autant les rares "captations" le sont... aussi.
Compilation fourre-tout de prestations diverses, principalement européennes (la Hollande notamment, comme le fait remarquer Lori Barbero qui semble apprécier "l'air" du pays...), ce Natural Babe Killer est un disque indispensable pour les nostalgiques des Riot Grrls.
Le premier disque commence fort avec "Bruise Violet" et "Won't Tell".
Le son est relativement bon et les filles de bonne composition, mais rien de transcendant non plus.
Par contre on a droit au franchement dispensable "We Are Family" (oui, oui, de Sister Sledge); déjà pénible en studio, cette version live n'en sort vraiment pas grandie.
Et ensuite, gros dossier: "Big Top", incompréhensible inédit est fabuleuse.
Kat Bjelland s'y déchaîne avec une rare fougue, le riff n'est pour une fois pas l'habituel recyclage grunge des trois quarts des compos du combo, la rythmique endiablée comme seule la bourrine Barbero sait le faire, et un pont diabolique et timburtonesque vient cloturer le morceau... Trois minutes et quelques de rage et de bonheur pur!
Les 4 titres suivants sont plus anecdotiques, dans la veine classique des Babes et l'ingé son est à lyncher, comme d'habitude.
Le second disque s'ouvre sur "Mad Pilot", qui est à BiT ce que "Tourette's" est à Nirvana (sans rire).
Produite par un sourd en studio, le titre dévoile ici tout son potentiel et une fois de plus on ne peut que rester ébahi devant les coups de boutoirs de Bjelland, tant à la guitare (trois notes, riff de ouf) qu'au chant et son refrain Darby Slickesque.Deuxième gros dossier.
A retenir aussi "Spun", "Primus" et son arrythmie volontaire (ou pas), une méchante version de "Sweet 69".
A oublier aussi, les relectures de MacBeth "Hubble Bubble Toil and Trouble" et "Fair Is Foul and Foul Is Fair" inintéressantes et inaudibles à souhait.
Un bon disque de Babes in Toyland quoi!
Compilation fourre-tout de prestations diverses, principalement européennes (la Hollande notamment, comme le fait remarquer Lori Barbero qui semble apprécier "l'air" du pays...), ce Natural Babe Killer est un disque indispensable pour les nostalgiques des Riot Grrls.
Le premier disque commence fort avec "Bruise Violet" et "Won't Tell".
Le son est relativement bon et les filles de bonne composition, mais rien de transcendant non plus.
Par contre on a droit au franchement dispensable "We Are Family" (oui, oui, de Sister Sledge); déjà pénible en studio, cette version live n'en sort vraiment pas grandie.
Et ensuite, gros dossier: "Big Top", incompréhensible inédit est fabuleuse.
Kat Bjelland s'y déchaîne avec une rare fougue, le riff n'est pour une fois pas l'habituel recyclage grunge des trois quarts des compos du combo, la rythmique endiablée comme seule la bourrine Barbero sait le faire, et un pont diabolique et timburtonesque vient cloturer le morceau... Trois minutes et quelques de rage et de bonheur pur!
Les 4 titres suivants sont plus anecdotiques, dans la veine classique des Babes et l'ingé son est à lyncher, comme d'habitude.
Le second disque s'ouvre sur "Mad Pilot", qui est à BiT ce que "Tourette's" est à Nirvana (sans rire).
Produite par un sourd en studio, le titre dévoile ici tout son potentiel et une fois de plus on ne peut que rester ébahi devant les coups de boutoirs de Bjelland, tant à la guitare (trois notes, riff de ouf) qu'au chant et son refrain Darby Slickesque.Deuxième gros dossier.
A retenir aussi "Spun", "Primus" et son arrythmie volontaire (ou pas), une méchante version de "Sweet 69".
A oublier aussi, les relectures de MacBeth "Hubble Bubble Toil and Trouble" et "Fair Is Foul and Foul Is Fair" inintéressantes et inaudibles à souhait.
Un bon disque de Babes in Toyland quoi!
| Très bon 16/20 | par Gérard Cousin |
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