Muse
The Resistance |
Label :
Warner |
||||
Autant vous le dire tout de suite : ce nouvel opus de Muse m'a complètement retourné ! A l'écoute de "Undiscolsed Desires" j'ai même pu sentir des larmes poindre !
Mais autant vous le dire aussi, ce n'étaient pas mes yeux qui pleuraient mais bel et bien mes oreilles ! Muse nous prouve aujourd'hui qu'ils sont capables de tout (non, mais VRAIMENT tout !), même nous faire une farce en plein mois de septembre...
Je ne fais pourtant pas partie du club des détracteurs inconditionnels adeptes du tronçonnage en règle de Bellamy et consorts. On peut même dire que j'avais une certaine affection pour ce trio qui, bien que prenant un chemin inquiétant, parvenait toujours à me prendre au piège. Muse c'était avant tout un coup de coeur de jeunesse, un gamin insupportable auquel on pardonne tout en souvenir du bon vieux temps.
Mais là il est temps de lui mettre une bonne raclée au gamin !
On commence par les singles "Uprising" et "United States Of Eurasia" qui auraient fait des faces B correctes à condition d'occulter le trip Queen revival et pseudo oriental de USE et pas mal d'autres choses en fait. "Resistance" débute sur une intro intriguante et sonne pas trop mal. Jusqu'au refrain épouvantable qui m'a littéralement arraché un rire nerveux. "Undisclosed Desires" a été pour moi une expérience proche du viol auditif, un mélange immonde de tout ce qui se fait de pire en varieté et R'n B ! "Guiding Light" : rien à dire, c'est plat, juste du très mauvais U2. "Unnatural Selection" tire tout de même son épingle du jeu avec son riff puissant. Une sorte de réminiscence un peu longue et sans originalité de ce que faisaient Muse lorsqu'ils n'avaient pas complètement perdu la boule.
Pour "MK Ultra" dès l'intro j'ai su que ça n'allait pas aller. Que quelqu'un coupe les synthés svp ! Pour le reste je ne me souviens pas de grand chose (le refoulement sûrement), juste d'une guitare pas très convaincue de ce qu'elle fait et un morceau bien moyen. "I Belong To You" aurait pu être la bonne surprise de l'album. Sauf que non. Ca commence pas trop mal pourtant avec un piano péchu et au final un morceau presque entraînant. Mais allez savoir pourquoi Bellamy a décidé en plein milieu de nous faire partager ses "progrès" en français dans un interlude long et chiant. C'est gentil d'avoir pensé à nous mais vraiment il fallait pas ! Idem pour le solo de clarinette d'ailleurs...
On arrive maintenant au final avec "Exogenesis", une symphonie en 3 parties. Après un album comme celui ci, proposer une symphonie en 3 actes c'est vraiment tendre le bâton pour se faire battre ! Je ne vais pas enfoncer le clou davantage mais comme le reste, ces 3 titres sont très dispensables et n'ont rien d'original, côté symphonique on fera de bien meilleures pioches ailleurs.
C'est donc avec une sincère tristesse que je tire désormais un trait sur Muse et attribue à The Resistance la note clémente de 7.
Mais autant vous le dire aussi, ce n'étaient pas mes yeux qui pleuraient mais bel et bien mes oreilles ! Muse nous prouve aujourd'hui qu'ils sont capables de tout (non, mais VRAIMENT tout !), même nous faire une farce en plein mois de septembre...
Je ne fais pourtant pas partie du club des détracteurs inconditionnels adeptes du tronçonnage en règle de Bellamy et consorts. On peut même dire que j'avais une certaine affection pour ce trio qui, bien que prenant un chemin inquiétant, parvenait toujours à me prendre au piège. Muse c'était avant tout un coup de coeur de jeunesse, un gamin insupportable auquel on pardonne tout en souvenir du bon vieux temps.
Mais là il est temps de lui mettre une bonne raclée au gamin !
On commence par les singles "Uprising" et "United States Of Eurasia" qui auraient fait des faces B correctes à condition d'occulter le trip Queen revival et pseudo oriental de USE et pas mal d'autres choses en fait. "Resistance" débute sur une intro intriguante et sonne pas trop mal. Jusqu'au refrain épouvantable qui m'a littéralement arraché un rire nerveux. "Undisclosed Desires" a été pour moi une expérience proche du viol auditif, un mélange immonde de tout ce qui se fait de pire en varieté et R'n B ! "Guiding Light" : rien à dire, c'est plat, juste du très mauvais U2. "Unnatural Selection" tire tout de même son épingle du jeu avec son riff puissant. Une sorte de réminiscence un peu longue et sans originalité de ce que faisaient Muse lorsqu'ils n'avaient pas complètement perdu la boule.
Pour "MK Ultra" dès l'intro j'ai su que ça n'allait pas aller. Que quelqu'un coupe les synthés svp ! Pour le reste je ne me souviens pas de grand chose (le refoulement sûrement), juste d'une guitare pas très convaincue de ce qu'elle fait et un morceau bien moyen. "I Belong To You" aurait pu être la bonne surprise de l'album. Sauf que non. Ca commence pas trop mal pourtant avec un piano péchu et au final un morceau presque entraînant. Mais allez savoir pourquoi Bellamy a décidé en plein milieu de nous faire partager ses "progrès" en français dans un interlude long et chiant. C'est gentil d'avoir pensé à nous mais vraiment il fallait pas ! Idem pour le solo de clarinette d'ailleurs...
On arrive maintenant au final avec "Exogenesis", une symphonie en 3 parties. Après un album comme celui ci, proposer une symphonie en 3 actes c'est vraiment tendre le bâton pour se faire battre ! Je ne vais pas enfoncer le clou davantage mais comme le reste, ces 3 titres sont très dispensables et n'ont rien d'original, côté symphonique on fera de bien meilleures pioches ailleurs.
C'est donc avec une sincère tristesse que je tire désormais un trait sur Muse et attribue à The Resistance la note clémente de 7.
Insipide 7/20 | par Jaün |
Posté le 23 septembre 2009 à 16 h 01 |
Muse : le groupe qu'on adore détester (ou qu'on déteste adorer, c'est selon).
Pour ma part, il n'y a plus rien à tirer des ces trois ptits gars du Devon depuis 2001 (si mes souvenirs sont bons) : allez ré(écouter) des titres en live tels que "Citizen Erased", "New Born", "Hyper Music", "MM", "Sunburn" etc... qui datent de cette époque! Là au moins, même si ce fut assez pompier et exagéré par moment, le groupe mouillait vraiment son maillot sur scène et on croyait en ce qu'ils proposaient... Hélas, nous voici en 2009 et Muse régresse sérieusement au niveau musical et de spontanéité tandis que nous, nous évoluons. Et ça la fout mal...
Même si ça m'embête de le dire, je le dis quand même : Muse a(vait?) du potentiel. Mais le groupe l'utilise mal afin de nous vomir au visage des influences mal digérées (étant donné, l'énormité et le nombre incalculable de plagiats présents sur ce disque, je ne vais pas les énumérer mais cela va à du piquage de passages d'œuvres classiques à du vol à l'étalage de pseudo structures chères aux amateurs de prog 70's) au point de se parodier lui même également : toujours les mêmes arpèges pendant les intros, chœurs démultipliés pendant les refrains (ça ne vous rappelle pas un autre groupe anglais, ça?), l'impression d'avoir déjà entendu certains morceaux (ou un extrait) quelque part (albums précédents de Muse inclus!), AUCUN solo (ou si peu, sur Guiding Light, je pense), les paroles (mais est-ce qu'on peut appeler ça des paroles?) et cette pseudo symphonie qui n'a rien à faire là et qui souffre de tous les défauts que je viens de citer...
En bref, Muse copie (mal) et se recopie...Ça fait trop longtemps que ça dure pour qu'on ne crie pas à l'imposture!
Pour ma part, il n'y a plus rien à tirer des ces trois ptits gars du Devon depuis 2001 (si mes souvenirs sont bons) : allez ré(écouter) des titres en live tels que "Citizen Erased", "New Born", "Hyper Music", "MM", "Sunburn" etc... qui datent de cette époque! Là au moins, même si ce fut assez pompier et exagéré par moment, le groupe mouillait vraiment son maillot sur scène et on croyait en ce qu'ils proposaient... Hélas, nous voici en 2009 et Muse régresse sérieusement au niveau musical et de spontanéité tandis que nous, nous évoluons. Et ça la fout mal...
Même si ça m'embête de le dire, je le dis quand même : Muse a(vait?) du potentiel. Mais le groupe l'utilise mal afin de nous vomir au visage des influences mal digérées (étant donné, l'énormité et le nombre incalculable de plagiats présents sur ce disque, je ne vais pas les énumérer mais cela va à du piquage de passages d'œuvres classiques à du vol à l'étalage de pseudo structures chères aux amateurs de prog 70's) au point de se parodier lui même également : toujours les mêmes arpèges pendant les intros, chœurs démultipliés pendant les refrains (ça ne vous rappelle pas un autre groupe anglais, ça?), l'impression d'avoir déjà entendu certains morceaux (ou un extrait) quelque part (albums précédents de Muse inclus!), AUCUN solo (ou si peu, sur Guiding Light, je pense), les paroles (mais est-ce qu'on peut appeler ça des paroles?) et cette pseudo symphonie qui n'a rien à faire là et qui souffre de tous les défauts que je viens de citer...
En bref, Muse copie (mal) et se recopie...Ça fait trop longtemps que ça dure pour qu'on ne crie pas à l'imposture!
A éviter 6/20
Posté le 02 octobre 2009 à 20 h 52 |
Trois ans après Black Holes & Revelations et une tournée mondiale monstrueuse, Muse est de retour avec The Resistance, titre qui annonçait d'emblée que le trio du Devon n'avait pas abandonné ses rêves de grandeur. Et effectivement, ceux qui trouvent que Bellamy & co en font trop depuis Origin Of Symmetry ne changeront pas d'avis avec ce nouvel opus.
Quelques semaines avant la sortie officielle de l'album, le groupe s'est prêté à un petit jeu afin de faire découvrir aux fans un avant-goût de leur nouvel effort. Ils ont en effet disséminé dans quelques grandes villes d'Europe et d'Asie des clés USB contenant chacune un extrait du titre "United States Of Eurasia". Une fois l'ensemble des clés découvertes, ce nouveau morceau fut donc mis en ligne.
On retrouvait un Muse dans toute sa grandiloquence avec une intro piano aux airs de "Soldier's Poem" avant un "décollage" très "We Are The Champions". La suite laisse place à des orchestrations très orientales et un Bellamy qui lâche des "United Stateeeeeees" sans retenue aucune. On notera aussi une batterie énorme, dans la lignée de "Apocalypse Please". Le tout se termine par une outro appelée "Collateral Damage" qui n'est autre qu'une œuvre empruntée à Chopin. Alors même si on regrette un peu le manque de subtilité des références à Queen sur ce morceau, il n'empêche que l'ensemble sonne du tonnerre, et pour peu que l'on soit enclin à suivre le groupe dans ses délires, ce premier extrait convainc sans peine.
"Uprising", premier single officiel, fut le second titre à filtrer avant la sortie du disque. Un morceau plus basique, plus rock également, accompagné par un synthé que ne renierait pas Jean-Michel Jarre. Il y a bien ces "Hey !" un peu ringards à signaler, mais nul doute que cela fera son petit effet en concert. Un single comme Muse sait les faire en somme.
Le reste du disque est en revanche très inégal à l'image du morceau "Resistance" : intro "dream" (rappelez vous Robert Miles et consort), seconde voix assurée par le batteur et pour le coup très Backstreet Boys, on est à deux doigts de la catastrophe ! Heureusement, le refrain est proprement mortel et sauve la chanson. Celle-ci avait d'ailleurs un gros potentiel, dommage...
Mais "Resistance" n'est pas ce qu'il y a de pire sur ce disque. Dans ce registre, "Guiding Light" la supplante aisément. Cette espèce de ballade solennelle bourrée de clichés est franchement indigeste (quoique le solo à la Bon Jovi soit quand même bien drôle). La suite directe n'est guère meilleure. "Unnatural Selection" est un mélange de "New Born" et de "Thoughts Of A Dying Atheist" avec un soupçon de System Of A Down. Le morceau n'est pas fondamentalement mauvais, mais on attend autre chose de Muse qu'un "auto-pompage" en bonne et due forme. Enfin "MK Ultra" vient compléter ce trio perdant. Intro Dance Machine 95 et bourrinage en règle pour un titre tout simplement inutile et chiant.
Heureusement, tout n'est pas de cet acabit. Muse a quand même pris quelques risques. "Undisclosed Desires" d'abord, sonne très 80's, à l'instar de "Map Of The Problematique" en son temps, sauf qu'ici, le rythme est beaucoup plus modéré. Et bien qu'un peu répétitif, ce morceau se révèle agréable. Mais l'OVNI du disque, c'est surement "I Belong To You". Titre étonnement groovy avec un piano sautillant jamais entendu chez Muse. On pourra toujours dire que ça ressemble à du Marroon 5, mais il n'empêche que la sauce prend bien. Au milieu de la chanson intervient d'ailleurs un extrait de l'opéra "Samson And Delilah" réinterprété par Bellamy avant un retour au thème initial et un étonnant final à la clarinette basse.
Enfin, c'est le tant attendu triptyque "Exogenesis" qui clôture l'album. Connu sous le nom de projet de "Symphonic Monster", on savait que Bellamy y travaillait depuis un moment.
Enregistré avec un orchestre complet, "Overture" serait la BO idéale d'un film de science fiction. On est évidemment loin des riffs de "Plug In Baby" mais cette première partie est tout simplement superbe et prenante. On tient assurément un des meilleurs morceaux du disque. En revanche, "Cross-Pollination" déçoit un peu. D'un format plus classique, on retrouve ici une parenté avec d'anciens titres comme "Hoodoo" ou "Ruled By Secrecy", sauf que l'ensemble manque de réel moment fort. "Redemption" enfin, s'apparente à un joli générique de fin qui laisse entrevoir une note d'espoir pour l'avenir.
Après quatre albums de grande qualité (j'en vois d'ici qui conteste !), Muse vient de rater la 5e marche. The Resistance est non seulement trop inégal, mais on a aussi l'impression que le groupe n'a pas été au fond des choses. Dommage car le thème de la résistance leur allait comme un gant. Inutile également de préciser qu'il vaut mieux prendre les paroles au second degré.
Longtemps le groupe a fleureté avec le mauvais gout mais il a cette fois franchit la ligne, et ce à plusieurs reprises. Il reste tout de même quelques vraies satisfactions, malheureusement le sentiment de déception globale revient invariablement. Un signe qui ne trompe pas...
Quelques semaines avant la sortie officielle de l'album, le groupe s'est prêté à un petit jeu afin de faire découvrir aux fans un avant-goût de leur nouvel effort. Ils ont en effet disséminé dans quelques grandes villes d'Europe et d'Asie des clés USB contenant chacune un extrait du titre "United States Of Eurasia". Une fois l'ensemble des clés découvertes, ce nouveau morceau fut donc mis en ligne.
On retrouvait un Muse dans toute sa grandiloquence avec une intro piano aux airs de "Soldier's Poem" avant un "décollage" très "We Are The Champions". La suite laisse place à des orchestrations très orientales et un Bellamy qui lâche des "United Stateeeeeees" sans retenue aucune. On notera aussi une batterie énorme, dans la lignée de "Apocalypse Please". Le tout se termine par une outro appelée "Collateral Damage" qui n'est autre qu'une œuvre empruntée à Chopin. Alors même si on regrette un peu le manque de subtilité des références à Queen sur ce morceau, il n'empêche que l'ensemble sonne du tonnerre, et pour peu que l'on soit enclin à suivre le groupe dans ses délires, ce premier extrait convainc sans peine.
"Uprising", premier single officiel, fut le second titre à filtrer avant la sortie du disque. Un morceau plus basique, plus rock également, accompagné par un synthé que ne renierait pas Jean-Michel Jarre. Il y a bien ces "Hey !" un peu ringards à signaler, mais nul doute que cela fera son petit effet en concert. Un single comme Muse sait les faire en somme.
Le reste du disque est en revanche très inégal à l'image du morceau "Resistance" : intro "dream" (rappelez vous Robert Miles et consort), seconde voix assurée par le batteur et pour le coup très Backstreet Boys, on est à deux doigts de la catastrophe ! Heureusement, le refrain est proprement mortel et sauve la chanson. Celle-ci avait d'ailleurs un gros potentiel, dommage...
Mais "Resistance" n'est pas ce qu'il y a de pire sur ce disque. Dans ce registre, "Guiding Light" la supplante aisément. Cette espèce de ballade solennelle bourrée de clichés est franchement indigeste (quoique le solo à la Bon Jovi soit quand même bien drôle). La suite directe n'est guère meilleure. "Unnatural Selection" est un mélange de "New Born" et de "Thoughts Of A Dying Atheist" avec un soupçon de System Of A Down. Le morceau n'est pas fondamentalement mauvais, mais on attend autre chose de Muse qu'un "auto-pompage" en bonne et due forme. Enfin "MK Ultra" vient compléter ce trio perdant. Intro Dance Machine 95 et bourrinage en règle pour un titre tout simplement inutile et chiant.
Heureusement, tout n'est pas de cet acabit. Muse a quand même pris quelques risques. "Undisclosed Desires" d'abord, sonne très 80's, à l'instar de "Map Of The Problematique" en son temps, sauf qu'ici, le rythme est beaucoup plus modéré. Et bien qu'un peu répétitif, ce morceau se révèle agréable. Mais l'OVNI du disque, c'est surement "I Belong To You". Titre étonnement groovy avec un piano sautillant jamais entendu chez Muse. On pourra toujours dire que ça ressemble à du Marroon 5, mais il n'empêche que la sauce prend bien. Au milieu de la chanson intervient d'ailleurs un extrait de l'opéra "Samson And Delilah" réinterprété par Bellamy avant un retour au thème initial et un étonnant final à la clarinette basse.
Enfin, c'est le tant attendu triptyque "Exogenesis" qui clôture l'album. Connu sous le nom de projet de "Symphonic Monster", on savait que Bellamy y travaillait depuis un moment.
Enregistré avec un orchestre complet, "Overture" serait la BO idéale d'un film de science fiction. On est évidemment loin des riffs de "Plug In Baby" mais cette première partie est tout simplement superbe et prenante. On tient assurément un des meilleurs morceaux du disque. En revanche, "Cross-Pollination" déçoit un peu. D'un format plus classique, on retrouve ici une parenté avec d'anciens titres comme "Hoodoo" ou "Ruled By Secrecy", sauf que l'ensemble manque de réel moment fort. "Redemption" enfin, s'apparente à un joli générique de fin qui laisse entrevoir une note d'espoir pour l'avenir.
Après quatre albums de grande qualité (j'en vois d'ici qui conteste !), Muse vient de rater la 5e marche. The Resistance est non seulement trop inégal, mais on a aussi l'impression que le groupe n'a pas été au fond des choses. Dommage car le thème de la résistance leur allait comme un gant. Inutile également de préciser qu'il vaut mieux prendre les paroles au second degré.
Longtemps le groupe a fleureté avec le mauvais gout mais il a cette fois franchit la ligne, et ce à plusieurs reprises. Il reste tout de même quelques vraies satisfactions, malheureusement le sentiment de déception globale revient invariablement. Un signe qui ne trompe pas...
Pas mal 13/20
Posté le 17 novembre 2009 à 15 h 39 |
Après avoir lu et entendu nombre d'avis aussi négatifs que radicaux sur le dernier Muse, je m'attendais à écouter un truc insupportable. Surprise. Cet album est loin d'être désastreux ; il est même largement moins pénible et agressant que Black Holes And Revelations !
On reproche à Muse de faire du Muse. "Uprising" et "Unnatural Selection", c'est du Muse en effet, et du plutôt très bon, bien produit, inspiré, entraînant (l'embardée fascisante douteuse mais rythmée du premier, l'énergie et les solos frénétiques à la Black Sabbath du second). Un peu moins réussi, "MK Ultra" est également un morceau typiquement musien pas mal du tout.
On reproche à Muse d'aller dans toutes les directions. Il faut reconnaître que les écarts artistiques ne sont pas tous ratés ici. Muse se permet de condenser le style des Simple Minds, des Who et de Blue Öyster Cult sur un seul morceau ("Resistance") ! Et le sommet de l'album, "I Belong to You", est un formidable tube, rappelant le "Living Room" de Paris Combo ! La classe... Certainement l'une des chansons les plus sympas de tout le répertoire musien, pleine de fantaisie et de vie.
Certes "Undisclosed Desires", sorte de bouillie mal digérée de Depeche Mode et de U2 (dans leurs pires moments), est raté à souhait, avec son refrain entendu mille fois. Il en va de même de l'insupportable "Guiding Light", fleurant bon la production grandiloquente d'un Michel Sardou dans les années 1980. C'est dire comme l'on tombe bas dans le mauvais goût. Mais l'orientalisant et improbable hommage à Queen et à Chopin, "United States Of Eurasia", n'est pas si mal à la réécoute.
Quant à la symphonie en trois volets ("Exogenesis") qui conclut l'album, le charme qui s'en dégage imperceptiblement fait presque oublier la prétention incroyable du propos.
Bref, un album correct, parfois très agréable et reflétant parfaitement la liberté artistique de ses créateurs.
On reproche à Muse de faire du Muse. "Uprising" et "Unnatural Selection", c'est du Muse en effet, et du plutôt très bon, bien produit, inspiré, entraînant (l'embardée fascisante douteuse mais rythmée du premier, l'énergie et les solos frénétiques à la Black Sabbath du second). Un peu moins réussi, "MK Ultra" est également un morceau typiquement musien pas mal du tout.
On reproche à Muse d'aller dans toutes les directions. Il faut reconnaître que les écarts artistiques ne sont pas tous ratés ici. Muse se permet de condenser le style des Simple Minds, des Who et de Blue Öyster Cult sur un seul morceau ("Resistance") ! Et le sommet de l'album, "I Belong to You", est un formidable tube, rappelant le "Living Room" de Paris Combo ! La classe... Certainement l'une des chansons les plus sympas de tout le répertoire musien, pleine de fantaisie et de vie.
Certes "Undisclosed Desires", sorte de bouillie mal digérée de Depeche Mode et de U2 (dans leurs pires moments), est raté à souhait, avec son refrain entendu mille fois. Il en va de même de l'insupportable "Guiding Light", fleurant bon la production grandiloquente d'un Michel Sardou dans les années 1980. C'est dire comme l'on tombe bas dans le mauvais goût. Mais l'orientalisant et improbable hommage à Queen et à Chopin, "United States Of Eurasia", n'est pas si mal à la réécoute.
Quant à la symphonie en trois volets ("Exogenesis") qui conclut l'album, le charme qui s'en dégage imperceptiblement fait presque oublier la prétention incroyable du propos.
Bref, un album correct, parfois très agréable et reflétant parfaitement la liberté artistique de ses créateurs.
Sympa 14/20
Posté le 13 janvier 2010 à 13 h 56 |
Après Black Holes And Revelations, Muse nous sort The Resistance, un album loin d'être mauvais.
L'album commence avec "Uprising", la musique est bien pensée mais les paroles ne sont guère réjouissantes avec un refrain plutôt vide mais qui se rattrape avec une voix très envoûtante de Bellamy. "Resistance" rapelle un peu "Starlight" de l'opus précédent avec son entrée au piano facile à l'écoute et un refrain d'une très grande puissance ! "Undiclosed Desires" est une des prises de risque de ce nouvel album... Certes au début ça fait R'n'B mais ensuite on reconnaît l'influence de Depeche Mode mais toujours avec un soupçon de Muse. C'est finalement un morceau assez efficace de part son refrain qui donne un air de déjà entendu et de sa rythmique toujours très bien gérée par le bassiste et le batteur.
"United States Of Eurasia" est une sorte de mélange de Muse et Queen, elle est assez gnian-gnian et les montées de voix de Bellamy ressemblent beaucoup trop à celle Freddy Mercury. "Guiding Light" est assez bizarre, du fait que d'un côté elle est plutôt énervante mais de l'autre elle conserve un certain charme. Les aiguës du chanteur plus le solo de fin à la guitare ne laissent pas indifférents. "Unnatural Selection", ça fait un peu "Flashback" de OOS, et d'Absolution une sorte de "Stockholm Syndrom" saupoudré d'un peu de "Mégalomania". Bref, pour les "vieux" fans, c'est un régal.
"MK-Ultra" commence par une entrée inaudible, si on devait jeter quelque chose de cette album ce serait ça ! 10 secondes qui m'ont faites pleurer, c'est vraiment dommage quand on voit la suite de la chanson qui elle est très bien. Des accords à la guitare efficaces, une batterie faisant le même effet que pour "Space Dementia"...
"I Belong To You" est une sorte de balade, mais qui restera pour moi très éttonante ! On est loin des morceaux bien rock comme "MK-Ultra" ou "Un.Selection" mais la qualité est là, entre temps un morceau d'opéra chanté en français, c'est un peu bizarre, mais ça fait pas mal aux oreilles. Le français n'est pas parfait, mais la voix si, c'est très envoûtant et pour terminer, une partie de trompette... Très belle surprise que ce "I Belong To You".
Les 3 derniers morceaux sont justes magnifiques, je n'ai rien pour les décrires, la seule chose que je peux dire c'est : époustouflant. Je n'ai jamais été un amateur de musique classique, mais là j'avoue avoir était envoûté. Mélangeant presque tout ce que Muse a pu faire jusque ici, "Exogenesis" restera la perle de cet album. Certains ont dit que Muse était mort, mais là c'est plutôt une renaissance, après un Black Holes And Révélations en demi-teinte.
L'album commence avec "Uprising", la musique est bien pensée mais les paroles ne sont guère réjouissantes avec un refrain plutôt vide mais qui se rattrape avec une voix très envoûtante de Bellamy. "Resistance" rapelle un peu "Starlight" de l'opus précédent avec son entrée au piano facile à l'écoute et un refrain d'une très grande puissance ! "Undiclosed Desires" est une des prises de risque de ce nouvel album... Certes au début ça fait R'n'B mais ensuite on reconnaît l'influence de Depeche Mode mais toujours avec un soupçon de Muse. C'est finalement un morceau assez efficace de part son refrain qui donne un air de déjà entendu et de sa rythmique toujours très bien gérée par le bassiste et le batteur.
"United States Of Eurasia" est une sorte de mélange de Muse et Queen, elle est assez gnian-gnian et les montées de voix de Bellamy ressemblent beaucoup trop à celle Freddy Mercury. "Guiding Light" est assez bizarre, du fait que d'un côté elle est plutôt énervante mais de l'autre elle conserve un certain charme. Les aiguës du chanteur plus le solo de fin à la guitare ne laissent pas indifférents. "Unnatural Selection", ça fait un peu "Flashback" de OOS, et d'Absolution une sorte de "Stockholm Syndrom" saupoudré d'un peu de "Mégalomania". Bref, pour les "vieux" fans, c'est un régal.
"MK-Ultra" commence par une entrée inaudible, si on devait jeter quelque chose de cette album ce serait ça ! 10 secondes qui m'ont faites pleurer, c'est vraiment dommage quand on voit la suite de la chanson qui elle est très bien. Des accords à la guitare efficaces, une batterie faisant le même effet que pour "Space Dementia"...
"I Belong To You" est une sorte de balade, mais qui restera pour moi très éttonante ! On est loin des morceaux bien rock comme "MK-Ultra" ou "Un.Selection" mais la qualité est là, entre temps un morceau d'opéra chanté en français, c'est un peu bizarre, mais ça fait pas mal aux oreilles. Le français n'est pas parfait, mais la voix si, c'est très envoûtant et pour terminer, une partie de trompette... Très belle surprise que ce "I Belong To You".
Les 3 derniers morceaux sont justes magnifiques, je n'ai rien pour les décrires, la seule chose que je peux dire c'est : époustouflant. Je n'ai jamais été un amateur de musique classique, mais là j'avoue avoir était envoûté. Mélangeant presque tout ce que Muse a pu faire jusque ici, "Exogenesis" restera la perle de cet album. Certains ont dit que Muse était mort, mais là c'est plutôt une renaissance, après un Black Holes And Révélations en demi-teinte.
Très bon 16/20
Posté le 20 mai 2010 à 23 h 42 |
Après avoir débutés dans du gros son nébuleux puis s'être progressivement assagis dans leur propre "marque de fabrique", les gars de Muse nous reviennent enfin avec un cinquième album. Chouette chouette qu'on se dit, pendant que l'Angleterre est en train de perdre la plupart de ses groupes mythiques (Oasis qui implose, Blur qui vieillit inexorablement...) au moins un s'affirme en porteur de la "Resistance". Yeah Bellamy, toujours autant a fond dans tes trips innovateurs, ça fait au chaud au cœur mec, on s'en va jeter un œil à ton ptit dernier tu veux bien...
Bon, direct, ça commence dans un son plus qu'assuré dans le genre Muse, une basse vrombissante et des claviers inquiétants, puis le fameux "Pa-baw!" strident, c'est le single bien cadré "Uprising" qui sonne plutôt bien et qui nous assure un début d'album satisfaisant. Suis "Resistance", autre single, toujours dans le style auquel nous avait habitué les 3 gars de Devon, et qui semblent avoir décidés de ne pas nous brusquer les oreilles trop vite, serait-ce mauvais signe ? Dans un genre peut être plus sombre que la première piste, mais qui reste efficace, quoiqu'un tantinet trop long.
Troisième titre et single, on change enfin d'ambiance. On dirait du Supermassive Black Hole passé au stérilisateur, les percus électroniques sont toujours là mais la grosse saturation a été carrément remplacée par... des violons ! Mixés genre R'n'B à la Timberlake ! La totale !! Bon, en lisant ça, on a l'impression, que comme la plupart des autres chroniqueurs du coin, je frôle la syncope auditive, alors que pas du tout. Certes il m'aura fallu un peu de temps pour "apprivoiser" ce morceau, mais il est vraiment sympa, stylé dirais-je même (bien que ce jugement ne soit sans l'ombre d'un doute altéré par le fait que se soit Muse lui-même qui l'ait pondu ...).
Et là, Matt fait "Stop! Ok, "Undisclosed Desires" a trop déplu à certains, au point qu'ils le sautent en plein milieu ?! No prob' les mecs, je ressors mon piano et je ravis les plus sceptiques qui ont commencé à écarquiller les yeux et les oreilles à partir de "Resistance" avec un petit bijou pharaonico-classique sur fond de Chopin. C'est tout frais sans rien demander et c'est la maison qui offre". Voilà, ça s'appelle "United States Of Eurasia", si ça c'est pas du titre de résistant.
On continue dans le grandiloquent, puisque Mr. Bellamy semble en avoir décidé ainsi, et (malheureusement) je (on) commence à grincer des dents. Non pas que l'intro de "Guiding Light" soit exécrable, mais bon, on sent que notre diva commence à se perdre un peu trop dans l'excès des longues tirades musicales, et y'a ce p*tin de solo dans un style qui me foutra toujours les poils qui achève de consolider mon avis sur la chose. La seconde partie de disque sera une déception (ou ne sera pas ?...).
Tiens, de l'orgue. Tiens, une voix solennelle qui s'en échappe. Tiens, tiens mais, bon sang mais oui, ce riff sauvageon, on dirait... on dirait du Muse ! Si si, "New Born" même, sauf que, ouais bah non. "New Born" c'était le temps où on expérimentait l'"Hyper Music" tout en recherchant les origines de la symétrie - temps qui est à présent révolu. Désolé, mais même si le tout est plutôt bien mené, "Unnatural Selection" me fait tristement penser à Blur qui tentait de remettre "Song 2" au goût du jour avec le terrible "Crazy Beat" au beau milieu de cette délicate perle orientale qu'était Think Tank. Laissons-le passé de coté et avançons vers l'innovation que diable.
Oui, sauf que l'innovation en question, elle s'appelle "MK Ultra" (du nom d'une terrible opération secrète de tests aux psychotropes orchestrée par la CIA sur des cobayes humains pendant plusieurs années, encore un truc de résistant...), et j'entends déjà une petite voix me sommer d'arrêter le délire. Je ne m'attarderais donc pas ici, ce morceau est l'exemple typique de ce que Muse fait de moins bien en matière... de musique, tout simplement.
Je m'intéresserais bien plus volontiers au piano sautillant et exaltant de "I Belong To You", une vraie réussite sur le début, enfin du nouveau qui tient la route avant de s'aventurer un peu trop loin hors des sentiers battus, et finir par se perdre dans son interlude - je cite - "Mon Coeur S'ouvre À Ta Voix". Aïe! aïe! aïe! Je ne vais pas faire dans la nouveauté mais merde quoi, qu'est-ce qui a bien pu passer dans la tête du freluquet aux cinq octaves pour nous interpréter une partie d'un opéra français au beau milieu de ce joyeux bordel ??! Bah ouai, ça gâche tout, et puis on a à peine le droit à quelques derniers accords du morceau avant de plonger dans l'"Exogenesienne" symphonie qu'on nous promet depuis un petit bout de temps, et qui se passera de mes commentaires, ne connaissant rien en la matière, je peux simplement dire que, effectivement, on trouve mieux ailleurs.
Une trop grande confiance en leurs fans, voilà ce dont Muse a souffert, et ce qui a nuit à l'album. D'un côté, Matt a voulu tenter des trucs chiants (avouons-le) pensant que les gens comprendraient, et de l'autre, on s'impatientait depuis 3 ans en attendant un nouveau Origins Of Symmetry, un post-apocalyptique Absolution, un Black Holes & Revelations II. Résultat, bien loin d'être un échec, The Resistance nous laisse simplement sur notre faim. Et c'est forcément dommage... à dans 3 ans les mecs, je compte encore sur vous !
Bon, direct, ça commence dans un son plus qu'assuré dans le genre Muse, une basse vrombissante et des claviers inquiétants, puis le fameux "Pa-baw!" strident, c'est le single bien cadré "Uprising" qui sonne plutôt bien et qui nous assure un début d'album satisfaisant. Suis "Resistance", autre single, toujours dans le style auquel nous avait habitué les 3 gars de Devon, et qui semblent avoir décidés de ne pas nous brusquer les oreilles trop vite, serait-ce mauvais signe ? Dans un genre peut être plus sombre que la première piste, mais qui reste efficace, quoiqu'un tantinet trop long.
Troisième titre et single, on change enfin d'ambiance. On dirait du Supermassive Black Hole passé au stérilisateur, les percus électroniques sont toujours là mais la grosse saturation a été carrément remplacée par... des violons ! Mixés genre R'n'B à la Timberlake ! La totale !! Bon, en lisant ça, on a l'impression, que comme la plupart des autres chroniqueurs du coin, je frôle la syncope auditive, alors que pas du tout. Certes il m'aura fallu un peu de temps pour "apprivoiser" ce morceau, mais il est vraiment sympa, stylé dirais-je même (bien que ce jugement ne soit sans l'ombre d'un doute altéré par le fait que se soit Muse lui-même qui l'ait pondu ...).
Et là, Matt fait "Stop! Ok, "Undisclosed Desires" a trop déplu à certains, au point qu'ils le sautent en plein milieu ?! No prob' les mecs, je ressors mon piano et je ravis les plus sceptiques qui ont commencé à écarquiller les yeux et les oreilles à partir de "Resistance" avec un petit bijou pharaonico-classique sur fond de Chopin. C'est tout frais sans rien demander et c'est la maison qui offre". Voilà, ça s'appelle "United States Of Eurasia", si ça c'est pas du titre de résistant.
On continue dans le grandiloquent, puisque Mr. Bellamy semble en avoir décidé ainsi, et (malheureusement) je (on) commence à grincer des dents. Non pas que l'intro de "Guiding Light" soit exécrable, mais bon, on sent que notre diva commence à se perdre un peu trop dans l'excès des longues tirades musicales, et y'a ce p*tin de solo dans un style qui me foutra toujours les poils qui achève de consolider mon avis sur la chose. La seconde partie de disque sera une déception (ou ne sera pas ?...).
Tiens, de l'orgue. Tiens, une voix solennelle qui s'en échappe. Tiens, tiens mais, bon sang mais oui, ce riff sauvageon, on dirait... on dirait du Muse ! Si si, "New Born" même, sauf que, ouais bah non. "New Born" c'était le temps où on expérimentait l'"Hyper Music" tout en recherchant les origines de la symétrie - temps qui est à présent révolu. Désolé, mais même si le tout est plutôt bien mené, "Unnatural Selection" me fait tristement penser à Blur qui tentait de remettre "Song 2" au goût du jour avec le terrible "Crazy Beat" au beau milieu de cette délicate perle orientale qu'était Think Tank. Laissons-le passé de coté et avançons vers l'innovation que diable.
Oui, sauf que l'innovation en question, elle s'appelle "MK Ultra" (du nom d'une terrible opération secrète de tests aux psychotropes orchestrée par la CIA sur des cobayes humains pendant plusieurs années, encore un truc de résistant...), et j'entends déjà une petite voix me sommer d'arrêter le délire. Je ne m'attarderais donc pas ici, ce morceau est l'exemple typique de ce que Muse fait de moins bien en matière... de musique, tout simplement.
Je m'intéresserais bien plus volontiers au piano sautillant et exaltant de "I Belong To You", une vraie réussite sur le début, enfin du nouveau qui tient la route avant de s'aventurer un peu trop loin hors des sentiers battus, et finir par se perdre dans son interlude - je cite - "Mon Coeur S'ouvre À Ta Voix". Aïe! aïe! aïe! Je ne vais pas faire dans la nouveauté mais merde quoi, qu'est-ce qui a bien pu passer dans la tête du freluquet aux cinq octaves pour nous interpréter une partie d'un opéra français au beau milieu de ce joyeux bordel ??! Bah ouai, ça gâche tout, et puis on a à peine le droit à quelques derniers accords du morceau avant de plonger dans l'"Exogenesienne" symphonie qu'on nous promet depuis un petit bout de temps, et qui se passera de mes commentaires, ne connaissant rien en la matière, je peux simplement dire que, effectivement, on trouve mieux ailleurs.
Une trop grande confiance en leurs fans, voilà ce dont Muse a souffert, et ce qui a nuit à l'album. D'un côté, Matt a voulu tenter des trucs chiants (avouons-le) pensant que les gens comprendraient, et de l'autre, on s'impatientait depuis 3 ans en attendant un nouveau Origins Of Symmetry, un post-apocalyptique Absolution, un Black Holes & Revelations II. Résultat, bien loin d'être un échec, The Resistance nous laisse simplement sur notre faim. Et c'est forcément dommage... à dans 3 ans les mecs, je compte encore sur vous !
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