Muse
Nîmes [Arènes] - jeudi 22 juillet 2004 |
Majestueux, puissant comme pédant, le rock de Muse convient parfaitement au cadre offert des arènes de Nîmes, s'accommodant du grand espace et jouant avec la volubilité ambiante pour enflammer un public tassé dans les gradins.
Plongeant de plus en plus sa musique dans un grand bain lumineux, mélangeant effets synthétiques et dérapages harmoniques au piano, Muse se complait dans le grandiloquent. Le ton est nerveux, les mélodies prenantes s'enrobent de décorum assez ampoulé mais jamais dénué d'idées et le rythme ne se relâche jamais. Même lors des sublimes chansons vaporeuses, l'intensité est maintenue. Les guitares sont fortes et Matthew Bellamy n'hésite jamais à se lancer dans des solos ébouriffant. Les amplis sont à fond. La batterie de Dominic Howard cogne. Chacune des chansons est enrichie de trouvailles, de claviers et de sample d'orchestre classique. Alors que celles de l'excellent premier opus gardent encore la fougue et la simplicité originelle, les compositions ultérieures gagnent en prise de risque et en enrichissement, ce qui sera plus maîtrisé sur Absolution, synthèse géniale de toutes les folies assumées de ses géniteurs, incapables de résister à leurs caprices.
Usant d'un immense écran géant, bombardé d'images colorées, à la manière d'une mosaïque lumineuse, bombardant des nuées de confettis sur la fosse, échauffant les foules, Muse ne lésine sur rien. Et lorsque la voix haut perchée et lyrique à souhait de Matthew Bellamy s'envole loin dans les aigus comme dans les étoiles, les arènes sont prêtes à s'embraser.
Le groupe anglais se plait sur scène. Peu importe qu'il en fasse trop ou pas assez. Il y a plus de talent et de sincérité dans Muse que chez beaucoup d'autres groupes. Laissons ces gamins avec leur rêve de grandeur. Et régalons-nous de leur entrain communicatif.
Plongeant de plus en plus sa musique dans un grand bain lumineux, mélangeant effets synthétiques et dérapages harmoniques au piano, Muse se complait dans le grandiloquent. Le ton est nerveux, les mélodies prenantes s'enrobent de décorum assez ampoulé mais jamais dénué d'idées et le rythme ne se relâche jamais. Même lors des sublimes chansons vaporeuses, l'intensité est maintenue. Les guitares sont fortes et Matthew Bellamy n'hésite jamais à se lancer dans des solos ébouriffant. Les amplis sont à fond. La batterie de Dominic Howard cogne. Chacune des chansons est enrichie de trouvailles, de claviers et de sample d'orchestre classique. Alors que celles de l'excellent premier opus gardent encore la fougue et la simplicité originelle, les compositions ultérieures gagnent en prise de risque et en enrichissement, ce qui sera plus maîtrisé sur Absolution, synthèse géniale de toutes les folies assumées de ses géniteurs, incapables de résister à leurs caprices.
Usant d'un immense écran géant, bombardé d'images colorées, à la manière d'une mosaïque lumineuse, bombardant des nuées de confettis sur la fosse, échauffant les foules, Muse ne lésine sur rien. Et lorsque la voix haut perchée et lyrique à souhait de Matthew Bellamy s'envole loin dans les aigus comme dans les étoiles, les arènes sont prêtes à s'embraser.
Le groupe anglais se plait sur scène. Peu importe qu'il en fasse trop ou pas assez. Il y a plus de talent et de sincérité dans Muse que chez beaucoup d'autres groupes. Laissons ces gamins avec leur rêve de grandeur. Et régalons-nous de leur entrain communicatif.
Parfait 17/20 | par Vic |
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