Secret Chiefs 3
First Grand Constitution And Bylaws |
Label :
Amarillo |
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Dans la version vinyle du génial 'Disco Volante', pour cause de manque de place le morceau "Platypus" est mis à part : les exécutants, sous la direction de Trey Spruance prennent alors le nom de Secret Chiefs 3. Ce qui n'aurait pus être qu'une anecdote parmi toutes celles qui gravitent autour de ces hommes là est vite devenu un side project crédible, et ensuite un groupe n'ayant pas à rougir de la comparaison avec son aîné. L'album qui nous intéresse ici, First Grand Constitution And Bylaws ,sorti en 1996, est leur premier.
A sa sortie souvent comparé à un 'Mr. Bungle sans Mike Patton', cet album en est assez loin : un penchant pour le bizarre et des formats de chansons pour le moins originaux pourraient le faire croire au prime abord, mais on entend ici des choses qu'on a jamais entendu ailleurs.
25 chansons, 50 minutes: l'ensemble est très éclaté et ambitieusement hétéroclite. Trop malheureusement. L'album pêche souvent par manque de cohérence, comme si l'auditeur ne devait se sentir bien nul part. L'imprévisible est un caractère plaisant mais ici le groupe en joue assez mal: on se sent tout mal à l'aise la plupart du temps. Et quand on arrive à prendre son pied quelque part, c'est pour vite sombrer une nouvelle fois dans des expérimentations assez barbantes ; comme le très bon "Killing of kings" qui finit par une minute de cris sans aucune justification.
On franchit parfois des déserts musicaux, et si ça et là quelque oasis mélodique nous rafraichissent, le chemin à parcourir est souvent trop aride et pénible(tout comme mes métaphores sur le désert, je vous l'accorde).
Une certaine recherche est déjà faite sur le son, mais on est loin de la subtilité des timbres et des instrumentations de 'Book Of Horizons' qui laisse rêveur. On remarque aussi les instruments utilisés sont loins de l'exotisme qui nous attend prochainement (parce que la mandoline ,la sitar et le zither ont aussi droit ce cité dans le rock indé!).
Une écoute concentrée et d'une seule traite est assez douloureuse, et les bons côtés sont souvent noyés dans la masse. Alors même s'il existe probablement quelques personnes qui sont rentrés dans ce trip, je ne vous recommande cet album que si vous souhaitez aller au bout de l'exploration cet univers.
En faisant ressortir ses influences orientales, sa capacité d'écriture plus classique ("Assassin's Blade") et aussi un certain gout pour le kitsch et les musiques habituellement méprisés (à ce niveau là il rejoint Zappa), Spruance annonce quand même la superbe couleur que pourront arborer les albums suivants. Bref, si ce premier opus est décevant en soi, ce n'est en fait pas si grave tant la suite effacera les défauts relevés ici.
A sa sortie souvent comparé à un 'Mr. Bungle sans Mike Patton', cet album en est assez loin : un penchant pour le bizarre et des formats de chansons pour le moins originaux pourraient le faire croire au prime abord, mais on entend ici des choses qu'on a jamais entendu ailleurs.
25 chansons, 50 minutes: l'ensemble est très éclaté et ambitieusement hétéroclite. Trop malheureusement. L'album pêche souvent par manque de cohérence, comme si l'auditeur ne devait se sentir bien nul part. L'imprévisible est un caractère plaisant mais ici le groupe en joue assez mal: on se sent tout mal à l'aise la plupart du temps. Et quand on arrive à prendre son pied quelque part, c'est pour vite sombrer une nouvelle fois dans des expérimentations assez barbantes ; comme le très bon "Killing of kings" qui finit par une minute de cris sans aucune justification.
On franchit parfois des déserts musicaux, et si ça et là quelque oasis mélodique nous rafraichissent, le chemin à parcourir est souvent trop aride et pénible(tout comme mes métaphores sur le désert, je vous l'accorde).
Une certaine recherche est déjà faite sur le son, mais on est loin de la subtilité des timbres et des instrumentations de 'Book Of Horizons' qui laisse rêveur. On remarque aussi les instruments utilisés sont loins de l'exotisme qui nous attend prochainement (parce que la mandoline ,la sitar et le zither ont aussi droit ce cité dans le rock indé!).
Une écoute concentrée et d'une seule traite est assez douloureuse, et les bons côtés sont souvent noyés dans la masse. Alors même s'il existe probablement quelques personnes qui sont rentrés dans ce trip, je ne vous recommande cet album que si vous souhaitez aller au bout de l'exploration cet univers.
En faisant ressortir ses influences orientales, sa capacité d'écriture plus classique ("Assassin's Blade") et aussi un certain gout pour le kitsch et les musiques habituellement méprisés (à ce niveau là il rejoint Zappa), Spruance annonce quand même la superbe couleur que pourront arborer les albums suivants. Bref, si ce premier opus est décevant en soi, ce n'est en fait pas si grave tant la suite effacera les défauts relevés ici.
Correct 12/20 | par Sytizen |
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