Magma
Ëmëhntëhtt-Ré |
Label :
Seventh |
||||
MAGMA Ëmëhntëhtt-Ré 2010
Mazette ! En voila de la belle pochette, un bel objet avec DVD nous susurrant quelques moments privilégiés de l'enregistrement du disque.
Bon voila il est temps d'en parler un peu...
On a encaissé la chose, on a décrypté l'œuvre, on a gaussé la prod', on a applaudi des 2 mains le travail vocal herculéen, on a regretté le départ en plein enregistrement de Himiko et Antoine Paganotti aux voix & Emmanuel Borghi aux claviers MAIS salué bien évidemment l'arrivée de Hervé Aknin au chant, Bruno Ruder le nouveau pianiste et de Benoît Alziary au vibraphone. On connaissait, bien sûr, les thèmes joués sur scène puisque vu le groupe en tournée qui présentait cette dernière fournée.
C'est un vrai plaisir de retrouver cette musique, bien aboutie pour ce Ëmëhntëhtt-Ré sorti en novembre 2009, qui est la troisième partie de La Trilogie Kohntarkosz.
"Dans son propos, comme par sa genèse et sa facture, Ëmëhntëhtt-Ré est une épopée intime, une avancée occulte, une quête du sublime. Initiée en 1975, sa composition voit donc son plein accomplissement après plus de trois décennies. Elle témoigne d'une inspiration résolument intemporelle..." Qui disent !
Alors que l'on sait que beaucoup de parties de cette œuvre ont été, au fil du temps et des enregistrements, parsemées de-ci de-là (Live Hhaï, Üdü Wudu, etc.) il est tétanisant de constater l'unicité et la cohérence de ER, ici pas d'épanchements instrumentaux, pas de digression, l'ensemble de l'œuvre montre une grande cohésion qui n'était pas du tout évidente dans l'œuvre précédente, K.A.. Cette fresque prolonge le fameux Kontarkosz qui se trouve ici magnifié par la beauté et une mise en place des voix extrêmement soignée.
On retrouve donc les morceaux jusqu'ici connus sous les noms de "Rindo", le toujours grandiose "Hhaï", le flippant "Zombies" que l'on savait faire partie d'un tout indivisible, mais que Vander semblait avoir sortis faute de pouvoir se résigner à compléter l'œuvre.
Le souci du détail et de la structure est ici porté à un niveau qu'on ne retrouve que dans une symphonie, à des lieues d'un quelconque rock progressif auquel Magma n'a jamais fait partie.
Untel écrivait avec raison : "Il y a tant à dire sur Magma, et paradoxalement si peu de déjà dit, notamment sur ce dernier album, sorti dans une semi-indifférence assez agaçante. Il s'agirait de ne pas attendre que le père Vander soit ad patres pour célébrer cette musique, pour essayer de comprendre ce qu'elle nous dit, même si la tâche n'est pas aisée."
Certains ne sont pas loin de penser que ce nouvel album de Magma est tout simplement le meilleur.
Ëmëhntëhtt-Ré est aujourd'hui le point d'incandescence de toute l'œuvre musicale de Magma et de Christian Vander.
Mazette ! En voila de la belle pochette, un bel objet avec DVD nous susurrant quelques moments privilégiés de l'enregistrement du disque.
Bon voila il est temps d'en parler un peu...
On a encaissé la chose, on a décrypté l'œuvre, on a gaussé la prod', on a applaudi des 2 mains le travail vocal herculéen, on a regretté le départ en plein enregistrement de Himiko et Antoine Paganotti aux voix & Emmanuel Borghi aux claviers MAIS salué bien évidemment l'arrivée de Hervé Aknin au chant, Bruno Ruder le nouveau pianiste et de Benoît Alziary au vibraphone. On connaissait, bien sûr, les thèmes joués sur scène puisque vu le groupe en tournée qui présentait cette dernière fournée.
C'est un vrai plaisir de retrouver cette musique, bien aboutie pour ce Ëmëhntëhtt-Ré sorti en novembre 2009, qui est la troisième partie de La Trilogie Kohntarkosz.
"Dans son propos, comme par sa genèse et sa facture, Ëmëhntëhtt-Ré est une épopée intime, une avancée occulte, une quête du sublime. Initiée en 1975, sa composition voit donc son plein accomplissement après plus de trois décennies. Elle témoigne d'une inspiration résolument intemporelle..." Qui disent !
Alors que l'on sait que beaucoup de parties de cette œuvre ont été, au fil du temps et des enregistrements, parsemées de-ci de-là (Live Hhaï, Üdü Wudu, etc.) il est tétanisant de constater l'unicité et la cohérence de ER, ici pas d'épanchements instrumentaux, pas de digression, l'ensemble de l'œuvre montre une grande cohésion qui n'était pas du tout évidente dans l'œuvre précédente, K.A.. Cette fresque prolonge le fameux Kontarkosz qui se trouve ici magnifié par la beauté et une mise en place des voix extrêmement soignée.
On retrouve donc les morceaux jusqu'ici connus sous les noms de "Rindo", le toujours grandiose "Hhaï", le flippant "Zombies" que l'on savait faire partie d'un tout indivisible, mais que Vander semblait avoir sortis faute de pouvoir se résigner à compléter l'œuvre.
Le souci du détail et de la structure est ici porté à un niveau qu'on ne retrouve que dans une symphonie, à des lieues d'un quelconque rock progressif auquel Magma n'a jamais fait partie.
Untel écrivait avec raison : "Il y a tant à dire sur Magma, et paradoxalement si peu de déjà dit, notamment sur ce dernier album, sorti dans une semi-indifférence assez agaçante. Il s'agirait de ne pas attendre que le père Vander soit ad patres pour célébrer cette musique, pour essayer de comprendre ce qu'elle nous dit, même si la tâche n'est pas aisée."
Certains ne sont pas loin de penser que ce nouvel album de Magma est tout simplement le meilleur.
Ëmëhntëhtt-Ré est aujourd'hui le point d'incandescence de toute l'œuvre musicale de Magma et de Christian Vander.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Raoul vigil |
En ligne
620 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages