Nightstick
In Dahmer's Room |
Label :
Devour |
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C'est avec un E.P. deux titres que Nightstick fait pour la première fois parler de lui. A ce moment, il faut bien admettre qu'il n'y a pas grand-chose qui prédispose le groupe à atterrir sur un des labels les plus novateurs de ces dernières décennies : Relapse.
Néanmoins, on observe déjà une fascination morbide pour les tueurs en série (ici, Jeffrey Dahmer, le cannibale), ce qui n'a en soi rien de particulièrement original, surtout pour un groupe américain, et un logo pour le moins ambigu, avec ce "S" en forme de clin d'œil appuyé à l'Allemagne de la première moitié du XXe siècle.
Sinon, tout fleure bon l'underground et l'autoproduction. Le titre éponyme est un brouet de hardcore basique au son vrombissant, avec déjà des penchants marqués pour le dissonant sans que l'on puisse encore dire s'il s'agit d'un choix artistique délibéré ou la conséquence d'une maîtrise approximative des instruments et de l'enregistrement. Le solo s'égare, les voix sont crachées à l'emporte-pièce, reste une assise rythmique bien efficace dans la simplicité des thèmes.
Le second titre est une reprise de Neil Young, "Don't Let It Bring You Down." On ne sent pas le groupe particulièrement à son aise lorsqu'il s'agit de respecter une mélodie mais, ne connaissant pas l'original, j'étais pour ma part persuadé qu'il s'agissait d'un titre du grand Sab'. Ce n'est déjà pas si mal comme comparaison, et l'on devine en conséquence une personnalité atypique dans ses goûts musicaux.
Un "deux titres" qui s'écoute comme une curiosité, surtout si l'on apprécie le reste de la discographie de ce groupe méconnu, et qui donne un peu de nostalgie à tous ceux qui se souviennent, à l'aube des années 90, des démos au son pourri que l'on s'échangeait, lorsque l'ère n'était pas encore au tout numérique et à Internet.
Néanmoins, on observe déjà une fascination morbide pour les tueurs en série (ici, Jeffrey Dahmer, le cannibale), ce qui n'a en soi rien de particulièrement original, surtout pour un groupe américain, et un logo pour le moins ambigu, avec ce "S" en forme de clin d'œil appuyé à l'Allemagne de la première moitié du XXe siècle.
Sinon, tout fleure bon l'underground et l'autoproduction. Le titre éponyme est un brouet de hardcore basique au son vrombissant, avec déjà des penchants marqués pour le dissonant sans que l'on puisse encore dire s'il s'agit d'un choix artistique délibéré ou la conséquence d'une maîtrise approximative des instruments et de l'enregistrement. Le solo s'égare, les voix sont crachées à l'emporte-pièce, reste une assise rythmique bien efficace dans la simplicité des thèmes.
Le second titre est une reprise de Neil Young, "Don't Let It Bring You Down." On ne sent pas le groupe particulièrement à son aise lorsqu'il s'agit de respecter une mélodie mais, ne connaissant pas l'original, j'étais pour ma part persuadé qu'il s'agissait d'un titre du grand Sab'. Ce n'est déjà pas si mal comme comparaison, et l'on devine en conséquence une personnalité atypique dans ses goûts musicaux.
Un "deux titres" qui s'écoute comme une curiosité, surtout si l'on apprécie le reste de la discographie de ce groupe méconnu, et qui donne un peu de nostalgie à tous ceux qui se souviennent, à l'aube des années 90, des démos au son pourri que l'on s'échangeait, lorsque l'ère n'était pas encore au tout numérique et à Internet.
Passable 11/20 | par Arno Vice |
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