Whourkr
Naät |
Label :
Crucial Blast |
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Whourkr, kézako ? Du slamming crusching electro glitch brutal death metal, cela parle à quelqu'un dans la salle ? Non, sortez vos cahiers, on va causer culture. Un glitch, ça ressemble au cri que pousse Néo lorsqu'il se connecte la première fois à la matrice. Ben là c'est pareil, sauf que c'est mis à toutes les sauces, sur la voix comme sur les guitares. Le reste n'est qu'adjectif visant à dire que c'est du costaud et pas la dernière sensation power pop végétarienne made in Sweden. Le moins que l'on puisse dire est que le résultat est détonnant, et encore c'est un euphémisme.
Difficile de rapprocher Whourkr d'autres groupes, de toute façon il y a de grandes chances pour que personne ne les connaisse. Cela dit, si "Viva La Vida" de Carnival In Coal ou encore GTI (Grotesque Through Incoherence) vous parlent, "Naät" a tous les arguments pour vous cramer les repose mégots. Ça beugle comme un Cannibal Corpse des grands jours, les riffs marteaux pilons d'une surprenante technicité étant systématiquement passés à la moulinette cyber punk d'une électro décérébrée et violente. Alors certes, vue de l'extérieur, on peut avoir l'impression d'aborder les doux rivages de la stupidité la plus crasse : pseudonyme imprononçable, genre musical mongolien, noms de titres néanderthaliens ("Kruma", "Nrrit"), et pourtant, la seule chose qui serait réellement idiot de ne pas faire quand on aime l'expérimentation de l'extrême, c'est de ne pas écouter Whourkr, d'autant que chacune des huit compositions évite l'écueil du n'importe quoi pour la déconne et sont réellement construits, dans une moyenne de quatre minutes, ce qui est honnête vue le style pratiqué. À l'occasion, le groupe développe quelques tics black metal du meilleur goût ("Nhosg"), tout en conservant ce son brutal death très américain, à savoir sur compressé et sourd.
Les deux têtes mal-pensantes de Whourkr aiment les cris primaux et la nature sauvage, les délires schizoïdes, le death metal et l'électro (scène dont elles sont issues) et proposent donc un truc à la frontière du burrito frit dans l'huile et du cassoulet à la graisse de canard. C'est lourd, il faut un sérieux appétit pour tout avaler d'une traite et ne pas avoir peur de la trépanation (la minute de "Hacta") mais cela reste un des trucs les plus barrés que j'ai pu récemment écouter. Une bonne grosse claque qui renvoie pas mal de monde sur le banc de touche.
Difficile de rapprocher Whourkr d'autres groupes, de toute façon il y a de grandes chances pour que personne ne les connaisse. Cela dit, si "Viva La Vida" de Carnival In Coal ou encore GTI (Grotesque Through Incoherence) vous parlent, "Naät" a tous les arguments pour vous cramer les repose mégots. Ça beugle comme un Cannibal Corpse des grands jours, les riffs marteaux pilons d'une surprenante technicité étant systématiquement passés à la moulinette cyber punk d'une électro décérébrée et violente. Alors certes, vue de l'extérieur, on peut avoir l'impression d'aborder les doux rivages de la stupidité la plus crasse : pseudonyme imprononçable, genre musical mongolien, noms de titres néanderthaliens ("Kruma", "Nrrit"), et pourtant, la seule chose qui serait réellement idiot de ne pas faire quand on aime l'expérimentation de l'extrême, c'est de ne pas écouter Whourkr, d'autant que chacune des huit compositions évite l'écueil du n'importe quoi pour la déconne et sont réellement construits, dans une moyenne de quatre minutes, ce qui est honnête vue le style pratiqué. À l'occasion, le groupe développe quelques tics black metal du meilleur goût ("Nhosg"), tout en conservant ce son brutal death très américain, à savoir sur compressé et sourd.
Les deux têtes mal-pensantes de Whourkr aiment les cris primaux et la nature sauvage, les délires schizoïdes, le death metal et l'électro (scène dont elles sont issues) et proposent donc un truc à la frontière du burrito frit dans l'huile et du cassoulet à la graisse de canard. C'est lourd, il faut un sérieux appétit pour tout avaler d'une traite et ne pas avoir peur de la trépanation (la minute de "Hacta") mais cela reste un des trucs les plus barrés que j'ai pu récemment écouter. Une bonne grosse claque qui renvoie pas mal de monde sur le banc de touche.
Très bon 16/20 | par Arno Vice |
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