Whourkr
Concrete |
Label :
Crucial Blast, Trendkill |
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L'imprononçable Whourkr est probablement l'un des groupes les plus dingues de la scène française, sa musique pouvant réconcilier les amateurs de Brutal Death, les dubsteppers et les freaks qui ne jurent que par le premier album de Fantômas.
Des trois disques connus à ce jour, Concrete me semble clairement le plus barré d'entre tous. Les expérimentations y sont poussées à l'extrême, notamment dans les structures et dans le mélange des genres, si bien que le Métal n'est plus qu'une trame de fond, un prétexte à l'exorcisation de la folie latente du duo. Un titre comme "Santo" porte indubitablement la marque de Mike Patton et l'on ne compte plus les glitchs qui viennent déchirer des riffs Grind hyper techniques. Par-dessus cette tambouille a priori immangeable, Yann balance ses grunts, des onomatopées dignes d'un enfant attardé ou d'un vieux pervers jouissant dans un mouchoir en papier suite à la consultation des pages lingeries d'un catalogue de VPC.
Détailler les chansons une à une s'avère impossible tant chacune fourmille de détails infimes, de bastonnades en règle et de dérèglements électroniques divers. Je me demande toujours comment un tel bordel peut sonner de façon aussi efficace sans jamais tomber dans le ridicule ni se départir d'un groove implacable.
A tous ceux qui pensent que tout a été dit, qu'il est désormais impossible de produire du neuf, de l'original, de l'innovant et qui n'ont pas peur de se faire exploser la tête, je ne saurais trop conseiller de se jeter sur la discographie de Whourkr puis d'enchaîner avec les albums Electro d'Igorrr, qui feraient passer Venetian Snares pour un candidat plausible à l'Eurovision.
Des trois disques connus à ce jour, Concrete me semble clairement le plus barré d'entre tous. Les expérimentations y sont poussées à l'extrême, notamment dans les structures et dans le mélange des genres, si bien que le Métal n'est plus qu'une trame de fond, un prétexte à l'exorcisation de la folie latente du duo. Un titre comme "Santo" porte indubitablement la marque de Mike Patton et l'on ne compte plus les glitchs qui viennent déchirer des riffs Grind hyper techniques. Par-dessus cette tambouille a priori immangeable, Yann balance ses grunts, des onomatopées dignes d'un enfant attardé ou d'un vieux pervers jouissant dans un mouchoir en papier suite à la consultation des pages lingeries d'un catalogue de VPC.
Détailler les chansons une à une s'avère impossible tant chacune fourmille de détails infimes, de bastonnades en règle et de dérèglements électroniques divers. Je me demande toujours comment un tel bordel peut sonner de façon aussi efficace sans jamais tomber dans le ridicule ni se départir d'un groove implacable.
A tous ceux qui pensent que tout a été dit, qu'il est désormais impossible de produire du neuf, de l'original, de l'innovant et qui n'ont pas peur de se faire exploser la tête, je ne saurais trop conseiller de se jeter sur la discographie de Whourkr puis d'enchaîner avec les albums Electro d'Igorrr, qui feraient passer Venetian Snares pour un candidat plausible à l'Eurovision.
Très bon 16/20 | par Arno Vice |
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