Tom Waits
Heartattack & Vine |
Label :
Asylum |
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C'est avec ce disque que j'ai découvert Tom Waits. Pour cette raison, cette chronique ne sera pas objective pour un sou. Car en avançant dans la discographie du bonhomme, j'ai vite compris qu'il avait déjà fait mieux avant, et qu'il ferait bien mieux après ce Heartattack & Vine.
Pour autant, cela ne retire en rien la claque formidable que je me suis mangé lorsque la voix "trempée dans un fut de Bourbon, séchée et fumée pendant quelques mois, puis sortie et renversée par une voiture" de Waits m'a heurté les tympans, les salissants à jamais.
Car si les compositions ne sont pas tout à fait à la hauteur - un peu molles, impersonnelles et pas franchement aventureuses à côté de la merveille "Blue Valentine" qui précède et l'énorme "Swordfishtrombone" qui suivra - la Voix du maître est déjà présente. Le nasillard qui officiait à son piano-bar dans "Closing Time" s'est envolé. A la place, un démon barbu vient de surgir des entrailles de la Terre pour étaler sa voix explosée sur cet album.
Et c'est bien cette voix qui fait tout l'intérêt de Heartattack.... Tour à tour rugissante - le très bon titre éponyme qui ouvre l'album, ou le bien imbibé "Mr. Siegal" (du nom du célèbre mafieux Bugsy Siegel), sifflante, "Til The Money Runs Out" ou crooner rauque dans la bouleversante "Jersey Girl" reprise par Springsteen dans ses live. Ainsi se déroule le spectre étonnant des nouvelles cordes vocales de Waits.
Ainsi, on pourra retenir de l'album qu'il reste assez peu représentatif de ce qu'est vraiment Tom Waits, mais que son fameux grain de voix s'est formé et est là pour durer.
Et puis après tout, un album moyen de Waits reste quand même un bon album, et tout de même la meilleure réussite commerciale (jusqu'à Mule Variations) de sa longue et prolifique carrière.
Pour autant, cela ne retire en rien la claque formidable que je me suis mangé lorsque la voix "trempée dans un fut de Bourbon, séchée et fumée pendant quelques mois, puis sortie et renversée par une voiture" de Waits m'a heurté les tympans, les salissants à jamais.
Car si les compositions ne sont pas tout à fait à la hauteur - un peu molles, impersonnelles et pas franchement aventureuses à côté de la merveille "Blue Valentine" qui précède et l'énorme "Swordfishtrombone" qui suivra - la Voix du maître est déjà présente. Le nasillard qui officiait à son piano-bar dans "Closing Time" s'est envolé. A la place, un démon barbu vient de surgir des entrailles de la Terre pour étaler sa voix explosée sur cet album.
Et c'est bien cette voix qui fait tout l'intérêt de Heartattack.... Tour à tour rugissante - le très bon titre éponyme qui ouvre l'album, ou le bien imbibé "Mr. Siegal" (du nom du célèbre mafieux Bugsy Siegel), sifflante, "Til The Money Runs Out" ou crooner rauque dans la bouleversante "Jersey Girl" reprise par Springsteen dans ses live. Ainsi se déroule le spectre étonnant des nouvelles cordes vocales de Waits.
Ainsi, on pourra retenir de l'album qu'il reste assez peu représentatif de ce qu'est vraiment Tom Waits, mais que son fameux grain de voix s'est formé et est là pour durer.
Et puis après tout, un album moyen de Waits reste quand même un bon album, et tout de même la meilleure réussite commerciale (jusqu'à Mule Variations) de sa longue et prolifique carrière.
Bon 15/20 | par X_Wazoo |
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