The Wannadies
Be A Girl |
Label :
Snap |
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Après avoir posé les bases d'un rock à la fois enjoué, mélancolique et simple sur leur deuxième album, les Wannadies reviennent deux ans plus tard avec l'album qui les consacrera. Bien sûr, le succès sera de courte durée et très relatif, puisque seul la réédition du terrible succès "You and Me Song" connaitra la gloire méritée. Il convient cependant de considérer Be A Girl comme le véritable succès commercial du groupe.
Il a malgré tout fallu deux ans au groupe pour produire ce troisième album. Déjà écrit et composé à la mi-1993, les changements incessants de producteurs vont ralentir le travail de production et repousser l'échéance. On aurait pu craindre que cette agitation de studio ne se fasse ressentir sur la qualité des compositions du groupe. Il n'en est rien. La bande des suédois revient avec un album toujours aussi chaleureux, légèrement moins mélancolique et toujours aussi sautillant. Un nouvel album à faire sourire le pire des présidents de fan club de Philippe Lucas. Evidemment, l'album s'ouvre sur le célèbre "You And Me Song", chanson exempte de tout reproche, si ce n'est celui de nous faire passer pour des simplets finis, lorsque le sourire béat, nous secouons la tête comme des dératés en écoutant la chanson dans les transports en commun. De telles chansons ne courent pas les rues, profitons-en !
Il serait néanmoins réducteur de ne prendre en compte que cette chanson, et les Wannadies nous pondent ici encore quelques classiques indé des années 90, avec notamment le jouissif "Might Be A Star", cynique et lucide à souhait, mais toujours aussi enjoué avec ses "u-huhu-hu-huuuuu" en fond d'un refrain qui moque les affres de la vie de rockstar. La somptueuse ballade "Kid" clôt l'album sur une note très mélancolique, évoquant les diverses expériences auxquelles l'on doit renoncer pour profiter d'un amour véritable avec son âme soeur. Elle est aussi précédé d'un magnifique "Dreamy Wednesday", riche en vagues et murs de guitare saturée.
Les Wannadies continuent à tisser un patchwork sur tous les côtés de l'amour et il faut cependant reconnaitre que les textes, bien que plus travaillés, n'ont pas l'impact qu'avait pu avoir la simplicité de ceux d'Aquanautic. Reconnaissons aussi que l'album, beaucoup plus homogène que son prédécesseur, semble parfois se répéter et que l'inspiration quasi divine du groupe sur leur album précédent ne ressort qu'à quelques occasions déjà citées. Nous avons à côté de ça un album très correct, mais sans être transcendant.
Les Wannadies publient donc un album moins abouti que leur premier chef d'oeuvre, mais Be A Girl conserve toutefois une éternelle fraicheur chez ce groupe qui nous fera lui accorder une non moins durable sympathie.
Il a malgré tout fallu deux ans au groupe pour produire ce troisième album. Déjà écrit et composé à la mi-1993, les changements incessants de producteurs vont ralentir le travail de production et repousser l'échéance. On aurait pu craindre que cette agitation de studio ne se fasse ressentir sur la qualité des compositions du groupe. Il n'en est rien. La bande des suédois revient avec un album toujours aussi chaleureux, légèrement moins mélancolique et toujours aussi sautillant. Un nouvel album à faire sourire le pire des présidents de fan club de Philippe Lucas. Evidemment, l'album s'ouvre sur le célèbre "You And Me Song", chanson exempte de tout reproche, si ce n'est celui de nous faire passer pour des simplets finis, lorsque le sourire béat, nous secouons la tête comme des dératés en écoutant la chanson dans les transports en commun. De telles chansons ne courent pas les rues, profitons-en !
Il serait néanmoins réducteur de ne prendre en compte que cette chanson, et les Wannadies nous pondent ici encore quelques classiques indé des années 90, avec notamment le jouissif "Might Be A Star", cynique et lucide à souhait, mais toujours aussi enjoué avec ses "u-huhu-hu-huuuuu" en fond d'un refrain qui moque les affres de la vie de rockstar. La somptueuse ballade "Kid" clôt l'album sur une note très mélancolique, évoquant les diverses expériences auxquelles l'on doit renoncer pour profiter d'un amour véritable avec son âme soeur. Elle est aussi précédé d'un magnifique "Dreamy Wednesday", riche en vagues et murs de guitare saturée.
Les Wannadies continuent à tisser un patchwork sur tous les côtés de l'amour et il faut cependant reconnaitre que les textes, bien que plus travaillés, n'ont pas l'impact qu'avait pu avoir la simplicité de ceux d'Aquanautic. Reconnaissons aussi que l'album, beaucoup plus homogène que son prédécesseur, semble parfois se répéter et que l'inspiration quasi divine du groupe sur leur album précédent ne ressort qu'à quelques occasions déjà citées. Nous avons à côté de ça un album très correct, mais sans être transcendant.
Les Wannadies publient donc un album moins abouti que leur premier chef d'oeuvre, mais Be A Girl conserve toutefois une éternelle fraicheur chez ce groupe qui nous fera lui accorder une non moins durable sympathie.
Bon 15/20 | par Bona |
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