Ulver
Perdition City |
Label :
Jester |
||||
Ulver ou le groupe le plus aventureux sur la scène métal.
Perdition City: Music for an Interior Film ou l'album ambient/trip hop/jazz (?) par excellence.
Un cocktail détonnant où le black métal radical de la trilogie Bergtatt-Kveldssanger-Nattens Madrigal (1994-1997) a totalement disparu. Le passage vers l'électronique et l'expérimental c'était déjà amorcé avec Themes From William Blake's The Marriage of Heaven and Hell(1998) dont la très bonne chronique en bas de page devrait vous faire saliver. Un EP : Metamorphosis (1999), plutôt réussi, très annonciateur et voici Perdition City.
À l'aube des années 2000, Ulver nous délivre une bande originale de film majestueusement orchestrée.
On commence par le titre "Lost In Moment" qui pose d'entrée le thème du film : sombre et dramatique. Le saxophone procure une touche très jazzy qui nous entraîne jusqu'aux magnifiques 30 dernières secondes du morceau.
On poursuit avec "Porn Piece Or The Scars Of Cold Kisses" divisé en deux parties qui demeure l'un des meilleures pistes de l'album où la voix de Garm, très rare sur l'album, se fait entendre. Le virage plus électronique entamé avec "Hallways Of Always" est parfaitement réussi et se clôture avec "Catalept" un remix trip-hop de la musique du film "Psychose"(1960) d'Alfred Hitchcock, sans oublier entre temps le clin d'œil évident au groupe The Future Sound of London sur "The Future Sound of Music".
Enfin, Ulver nous déboussole encore une fois avec la dernière piste de l'album : "Nowhere/Catastrophe", où la voix de Garm fait son retour ; une guitare venue de nulle part son entrée. Très différente des autres, elle clôt l'album de la meilleure des façons en rompant quelque peu avec le reste, laissant entrevoir une nouvelle brèche musicale.
La métamorphose d'Ulver est une réussite, Perdition City est une expérience indispensable, envoûtante à souhait et plus que maîtrisée. Malgré ce nouveau coup de rein, Ulver nous livre un chef d'œuvre de la musique électronique, un de plus dans sa plantureuse discographie, élargissant encore et toujours sa plage musicale.
Coup de cœur pour : "Lost in Moment", "Porn Piece or The Scars of Cold Kisses" et "Nowhere/Catastrophe".
Perdition City: Music for an Interior Film ou l'album ambient/trip hop/jazz (?) par excellence.
Un cocktail détonnant où le black métal radical de la trilogie Bergtatt-Kveldssanger-Nattens Madrigal (1994-1997) a totalement disparu. Le passage vers l'électronique et l'expérimental c'était déjà amorcé avec Themes From William Blake's The Marriage of Heaven and Hell(1998) dont la très bonne chronique en bas de page devrait vous faire saliver. Un EP : Metamorphosis (1999), plutôt réussi, très annonciateur et voici Perdition City.
À l'aube des années 2000, Ulver nous délivre une bande originale de film majestueusement orchestrée.
On commence par le titre "Lost In Moment" qui pose d'entrée le thème du film : sombre et dramatique. Le saxophone procure une touche très jazzy qui nous entraîne jusqu'aux magnifiques 30 dernières secondes du morceau.
On poursuit avec "Porn Piece Or The Scars Of Cold Kisses" divisé en deux parties qui demeure l'un des meilleures pistes de l'album où la voix de Garm, très rare sur l'album, se fait entendre. Le virage plus électronique entamé avec "Hallways Of Always" est parfaitement réussi et se clôture avec "Catalept" un remix trip-hop de la musique du film "Psychose"(1960) d'Alfred Hitchcock, sans oublier entre temps le clin d'œil évident au groupe The Future Sound of London sur "The Future Sound of Music".
Enfin, Ulver nous déboussole encore une fois avec la dernière piste de l'album : "Nowhere/Catastrophe", où la voix de Garm fait son retour ; une guitare venue de nulle part son entrée. Très différente des autres, elle clôt l'album de la meilleure des façons en rompant quelque peu avec le reste, laissant entrevoir une nouvelle brèche musicale.
La métamorphose d'Ulver est une réussite, Perdition City est une expérience indispensable, envoûtante à souhait et plus que maîtrisée. Malgré ce nouveau coup de rein, Ulver nous livre un chef d'œuvre de la musique électronique, un de plus dans sa plantureuse discographie, élargissant encore et toujours sa plage musicale.
Coup de cœur pour : "Lost in Moment", "Porn Piece or The Scars of Cold Kisses" et "Nowhere/Catastrophe".
Exceptionnel ! ! 19/20 | par American Psycho |
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