Mikal Cronin
Mikal Cronin |
Label :
Trouble In Mind |
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Et si on s'était trompé ? Et si on avait misé sur le mauvais canasson ? Et si des deux, c'était lui ? Mikal Cronin est l'ami d'enfance de Ty Segall. Il a fait un disque avec lui. Il n'est connu que pour ça. Vous aurez beau googeler, impossible de trouver un article sur Mikal sans que Ty, lui auréolé, soit mentionné. Les Moonhearts, son groupe (sympathique au demeurant), tout le monde s'en fout.
C'est cruel mais c'est comme ça. Mais c'est cruel. Surtout depuis septembre 2011. Quand le dit homme la joua en solitaire pour un premier long. Un disque prouvant qu'il valait bien mieux que 'ami d'enfance de Ty Segall'. Bien mieux mieux. Certains diront - les preux, les inconscients, moi - mieux que Ty Segall. Ce qui frappe ou plutôt surprend, c'est le caractère trempé dans la pop de ce Mikal Cronin. C'est qu'on pouvait pas savoir nous. Avec les Moonhearts ou le Reverse Shark Attack (l'album avec Ty), on était trop loin, trop embarqué dans une récré demeurée, dans un gros raout rock'n'roll, pour se douter de quoi que ce soit.
Pourtant le fait est accompli, monsieur est un sensible. Il a beau se barbouiller avec son lo-fi, citer Ride période Nowhere ("Gree And Blue") ou finir en quenouille free con-con ses chansons, forfanteries que tout ça, Mikal Cronin nous le fera pas, c'est un popeux, un vrai. Certain qu'il a un poster de Macca au-dessus de son pieu. Songwriter d'élégance, ses chansons sont des coquettes, amoureuses du coulant de source. "Again And Again", ça a carrément le sucré d'un vieux tube power pop, cheveux bouclés sourire niais. Des tubes, il en a le secret. C'est une évidence. Et des fédérateurs même, surtout, plein de frustration : "Is It Alright" ou "Apathy" et on chante (crie) avec lui, automatique.
10 chansons seulement. Enfin quelqu'un qui prend soin des hommes pressés que nous sommes et nous évite bâillements et décrochages. Doué et attentionné. Il a tout pour lui ce garçon. Pour sûr, bientôt on ne prendra même plus la peine de mentionnera l'autre.
C'est cruel mais c'est comme ça. Mais c'est cruel. Surtout depuis septembre 2011. Quand le dit homme la joua en solitaire pour un premier long. Un disque prouvant qu'il valait bien mieux que 'ami d'enfance de Ty Segall'. Bien mieux mieux. Certains diront - les preux, les inconscients, moi - mieux que Ty Segall. Ce qui frappe ou plutôt surprend, c'est le caractère trempé dans la pop de ce Mikal Cronin. C'est qu'on pouvait pas savoir nous. Avec les Moonhearts ou le Reverse Shark Attack (l'album avec Ty), on était trop loin, trop embarqué dans une récré demeurée, dans un gros raout rock'n'roll, pour se douter de quoi que ce soit.
Pourtant le fait est accompli, monsieur est un sensible. Il a beau se barbouiller avec son lo-fi, citer Ride période Nowhere ("Gree And Blue") ou finir en quenouille free con-con ses chansons, forfanteries que tout ça, Mikal Cronin nous le fera pas, c'est un popeux, un vrai. Certain qu'il a un poster de Macca au-dessus de son pieu. Songwriter d'élégance, ses chansons sont des coquettes, amoureuses du coulant de source. "Again And Again", ça a carrément le sucré d'un vieux tube power pop, cheveux bouclés sourire niais. Des tubes, il en a le secret. C'est une évidence. Et des fédérateurs même, surtout, plein de frustration : "Is It Alright" ou "Apathy" et on chante (crie) avec lui, automatique.
10 chansons seulement. Enfin quelqu'un qui prend soin des hommes pressés que nous sommes et nous évite bâillements et décrochages. Doué et attentionné. Il a tout pour lui ce garçon. Pour sûr, bientôt on ne prendra même plus la peine de mentionnera l'autre.
Très bon 16/20 | par Sirius |
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