Cage The Elephant
Cage The Elephant |
Label :
Relentless |
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Si Cage The Elephant est monté en grade en termes de reconnaissance avec son second album Thank You, Happy Birthday (2011), son premier effort éponyme avait déjà rencontré un certain succès aux États-Unis et en Angleterre.
En y regardant de plus près, il n'est pas vraiment étonnant que le groupe originaire de Bowling Green (bled situé quelque part entre Louisville, Kentucky, et Nashville, Tennessee) ait déjà marqué les esprits en 2008. En effet, la première moitié de son premier effort est un condensé de tubes imparables. Les énergiques "In One Ear", "James Brown" et "Tiny Little Robot" font mouche sans difficulté, la mélodie entêtante de "Back Against The Wall" fait son effet également, sans oublier le single "Ain't No Rest For The Wicked" qui rappelle pas mal Beck et qui demeure au passage, le titre le plus connu de Cage The Elephant à ce jour. Bref, les six premiers morceaux sont d'une fraicheur et d'une efficacité indéniables. On notera la présence d'éléments 70's (le jeu de guitare notamment) assez récurrents qui font un peu la spécificité du son de CTE, à mi-chemin entre les influences rock classiques et les productions actuelles.
La seconde partie du disque marque un certain essoufflement dans la qualité des compos. Rien de dramatique ou de désagréable, mais le plaisir est moins au rendez-vous avec des morceaux manquant de relief. Tout juste pourrons-nous évoquer l'énervé titre de clôture "Free Love" qui fait un peu penser à leurs cousins éloignés de The Vines.
Ce premier effort de Cage The Elephant est un disque à deux vitesses : imparable sur sa première moitié, passable sur la deuxième. Ceux qui ont découvert le groupe avec leur deuxième opus peuvent se procurer celui-ci sans hésiter, même s'ils découvriront un travail un peu moins aboutit que Thank You, Happy Birthday, et nettement moins sombre également.
En y regardant de plus près, il n'est pas vraiment étonnant que le groupe originaire de Bowling Green (bled situé quelque part entre Louisville, Kentucky, et Nashville, Tennessee) ait déjà marqué les esprits en 2008. En effet, la première moitié de son premier effort est un condensé de tubes imparables. Les énergiques "In One Ear", "James Brown" et "Tiny Little Robot" font mouche sans difficulté, la mélodie entêtante de "Back Against The Wall" fait son effet également, sans oublier le single "Ain't No Rest For The Wicked" qui rappelle pas mal Beck et qui demeure au passage, le titre le plus connu de Cage The Elephant à ce jour. Bref, les six premiers morceaux sont d'une fraicheur et d'une efficacité indéniables. On notera la présence d'éléments 70's (le jeu de guitare notamment) assez récurrents qui font un peu la spécificité du son de CTE, à mi-chemin entre les influences rock classiques et les productions actuelles.
La seconde partie du disque marque un certain essoufflement dans la qualité des compos. Rien de dramatique ou de désagréable, mais le plaisir est moins au rendez-vous avec des morceaux manquant de relief. Tout juste pourrons-nous évoquer l'énervé titre de clôture "Free Love" qui fait un peu penser à leurs cousins éloignés de The Vines.
Ce premier effort de Cage The Elephant est un disque à deux vitesses : imparable sur sa première moitié, passable sur la deuxième. Ceux qui ont découvert le groupe avec leur deuxième opus peuvent se procurer celui-ci sans hésiter, même s'ils découvriront un travail un peu moins aboutit que Thank You, Happy Birthday, et nettement moins sombre également.
Bon 15/20 | par Billyjoe |
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