Turbonegro
Apocalypse Dudes |
Label :
Bitzcore |
||||
Existe-t-il au monde un groupe plus improbable que les Turbonegro ?
Combo norvégien, aux changements de line-up incessants, ouvertement gay tendance chaînes-clous-SM, au look et maquillage outrancier, aux couvre-chefs Village Peopliens (casque, haut-de-forme, Stetson, ou béret de marin...), et au chanteur abonné au HP du coin, les Turbonegro ont même réussi à se faire sponsoriser par une marque de jeans en la jouant au culot : "on est un groupe de rock, on va devenir énorme, filez-nous de la thune."
Et musicalement me direz-vous ?
Et bien de ce côté-là, il faut le hurler sur tous les toits, ce Apocalypse Dudes est une véritable tuerie. Officiant dans un punk rock bien crade, les Turbonegro se révèlent ultra efficaces, une véritable éjaculation sonore tour à tour malsaine et jouissive, des paroles décadentes au possible (morceaux choisis: "Fornicator of the lasso, sperminator of the asshole", "Are you ready to be punished, are you ready for some good old pain ?", "I ain't no architect, ain't got the intellect"...), avec en prime une fantastique reprise ultra-vitaminée et très librement adaptée de "Get it on" de T-Rex.
Si vous ne supportez plus ces groupes qui font du bruit homologué Pro-Tool sur MTV, si votre corps se met en ébullition au moindre riff de guitare pêchu, si vous vous êtes déjà demandé laquelle de la musique ou de la fornication était la plus délectable, si vous chérissez le rock comme un exutoire , ne cherchez plus : votre bonheur se trouve dans cet album. "Gimme Deathpunk baby, and I like it!".
Combo norvégien, aux changements de line-up incessants, ouvertement gay tendance chaînes-clous-SM, au look et maquillage outrancier, aux couvre-chefs Village Peopliens (casque, haut-de-forme, Stetson, ou béret de marin...), et au chanteur abonné au HP du coin, les Turbonegro ont même réussi à se faire sponsoriser par une marque de jeans en la jouant au culot : "on est un groupe de rock, on va devenir énorme, filez-nous de la thune."
Et musicalement me direz-vous ?
Et bien de ce côté-là, il faut le hurler sur tous les toits, ce Apocalypse Dudes est une véritable tuerie. Officiant dans un punk rock bien crade, les Turbonegro se révèlent ultra efficaces, une véritable éjaculation sonore tour à tour malsaine et jouissive, des paroles décadentes au possible (morceaux choisis: "Fornicator of the lasso, sperminator of the asshole", "Are you ready to be punished, are you ready for some good old pain ?", "I ain't no architect, ain't got the intellect"...), avec en prime une fantastique reprise ultra-vitaminée et très librement adaptée de "Get it on" de T-Rex.
Si vous ne supportez plus ces groupes qui font du bruit homologué Pro-Tool sur MTV, si votre corps se met en ébullition au moindre riff de guitare pêchu, si vous vous êtes déjà demandé laquelle de la musique ou de la fornication était la plus délectable, si vous chérissez le rock comme un exutoire , ne cherchez plus : votre bonheur se trouve dans cet album. "Gimme Deathpunk baby, and I like it!".
Excellent ! 18/20 | par Chtif |
Posté le 11 mars 2006 à 16 h 52 |
Ce disque est la meilleure chose qui soit arrivée au rock&roll depuis... longtemps. L'essentiel ayant été dit dans la chronique précédente, je serai concis. Apocalypse Dudes est une pure merveille, tous les titres sont tous absolument parfaits, avec des refrains implacables, dans un style punk-rock'n'roll crade et bien rentre-dedans (pour qualifier sa musique, le groupe dit 'death-punk'), basé sur des riffs de guitare énormes et tranchants et une rythmique impitoyable qui privilégie les mid-tempo dévastateurs.
Pour info, la magnifique pochette représente le logo de la Symbionese Liberation Army, une organisation terroriste d'extrême gauche née à San Francisco en 1973.
J'ai écouté ce disque des dizaines de milliers de fois, et là je suis formel: on ne s'en lasse pas. Le disque de mon île déserte. Aucun doute là-dessus.
Pour info, la magnifique pochette représente le logo de la Symbionese Liberation Army, une organisation terroriste d'extrême gauche née à San Francisco en 1973.
J'ai écouté ce disque des dizaines de milliers de fois, et là je suis formel: on ne s'en lasse pas. Le disque de mon île déserte. Aucun doute là-dessus.
Intemporel ! ! ! 20/20
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