The Men
New Moon |
Label :
Sacred Bones |
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Quel album surprenant... Après les deux précédents disques sortis sur Sacred Bones, The Men ne nous avait pas habitué à calmer le jeu, à sortir presque les guitares acoustiques, à faire glisser le slide pour un registre si différent qu'un album leaké mettrait le doute dans les oreilles de l'auditeur. Mais là, le doute n'est pas permis, même si l'artwork a doucement évolué, laissant plus de place à la pochette en elle même, le fameux triangle cerclé du label est relégué dans un coin de la pochette. Du changement on vous dit.
L'ajout d'un quatrième larron dans le groupe, un bassiste qui plus est, et qui compose, est sans doute pour beaucoup dans ce changement de direction. en effet, Ben Greenberg sait aussi produire des disques, et le principe de création du groupe prend ici tout son sens - no one is frontman - avec notamment l'ajout d'un piano, ou d'une mandoline.
L'attaque de "Open The Door", ses accords égrainés, pour continuer dans un registre presque country bluegrass, avant de retrouver (timidement) nos compères dans un registre déjà plus proche de ce qu'on connait d'eux. Le crescendo de l'album marche parfaitement "Without A Face" & son harmonica, avant de replonger dans le bayou, l'album alterne très intelligemment les différentes ambiances, à la manière d'un road trip, comme si un redneck vous guidait à travers les différents clubs & troquets qu'il affectionne. "High And Lonesome", seul morceau instrumental de New Moon, évoque les grandes étendues sauvages parcourues en décapotable, le grand canyon, Eddy Mitchell, tous les clichés que vous voudrez rajouter seront les bienvenus.
Mais ne croyez pas pour autant que le voyage se déroule tranquillement. Les gars n'ont pas oublié d'être virulent, agressif et nous servent le rock'n'roll cradingue suintant qu'on aime tant chez eux ("The Brass", "Electric"), presque toute la face b finalement, excepté la parenthèse enchantée qu'est "Bird Song". Le "Supermoon" final, explosion de plus de sept minutes, phénoménal moment d'inventivité, termine de la meilleure des manières ce disque. Surprenant, je vous avais prévenu...
L'ajout d'un quatrième larron dans le groupe, un bassiste qui plus est, et qui compose, est sans doute pour beaucoup dans ce changement de direction. en effet, Ben Greenberg sait aussi produire des disques, et le principe de création du groupe prend ici tout son sens - no one is frontman - avec notamment l'ajout d'un piano, ou d'une mandoline.
L'attaque de "Open The Door", ses accords égrainés, pour continuer dans un registre presque country bluegrass, avant de retrouver (timidement) nos compères dans un registre déjà plus proche de ce qu'on connait d'eux. Le crescendo de l'album marche parfaitement "Without A Face" & son harmonica, avant de replonger dans le bayou, l'album alterne très intelligemment les différentes ambiances, à la manière d'un road trip, comme si un redneck vous guidait à travers les différents clubs & troquets qu'il affectionne. "High And Lonesome", seul morceau instrumental de New Moon, évoque les grandes étendues sauvages parcourues en décapotable, le grand canyon, Eddy Mitchell, tous les clichés que vous voudrez rajouter seront les bienvenus.
Mais ne croyez pas pour autant que le voyage se déroule tranquillement. Les gars n'ont pas oublié d'être virulent, agressif et nous servent le rock'n'roll cradingue suintant qu'on aime tant chez eux ("The Brass", "Electric"), presque toute la face b finalement, excepté la parenthèse enchantée qu'est "Bird Song". Le "Supermoon" final, explosion de plus de sept minutes, phénoménal moment d'inventivité, termine de la meilleure des manières ce disque. Surprenant, je vous avais prévenu...
Très bon 16/20 | par X_Lok |
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