The Last Embrace
Aerial |
Label :
Longfellow Deeds |
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Quatre ans après Inside, The Last Embrace sort Aerial, son deuxième album. Pas la peine d'être un grand technicien pour entendre que le groupe n'a pas perdu son temps durant cette période discographiquement creuse car la progression entre ces deux disques est énorme.
Tout d'abord, la formation a plus d'impact lorsqu'elle part sur des choses ouvertement Rock. À ce titre, le morceau d'ouverture "Complete City" est une pure réussite, un mélange parfaitement dosé de mélodies, de grosses guitares et doté d'un refrain immédiatement accrocheur, de même que "Nomad Wave" et son excellent riff d'introduction, entraînant, percutant.
Ensuite, les influences Métal atmosphérique sont bonifiées soit au travers d'interludes instrumentaux ("Among Them", "Saffron's Theatre" et son côté "Kaiowas" de Sepultura), soit de morceaux où l'aspect progressif de The Last Embrace prend toute son ampleur. Les plus de neuf minutes de "Into Vortex" et ses parties solos alternées (guitare, clavier) démontrent une grande qualité d'écriture alors que les titres plus calmes ("Aerial", "Impending Dawn") dégagent une belle émotion, renforcée par la voix de Sandy, toujours dans la douceur et la subtilité.
On retrouve dans Aerial un large panel d'influences et de genres (flamenco, 70's, musique orientale, Métal, Pop, etc.) qui forment un tout cohérent, ainsi que des surprises comme l'intervention vocale de Mick Moss (Anathema, Antimatter) sur "Alone", une chanson qui lui va comme un gant pour ceux qui connaissent la carrière du bonhomme.
Aerial est donc la confirmation d'un talent original et assez unique en France, ce style étant peu prisé des musiciens car nécessitant à la fois une bonne technique et assez de recul sur son instrument pour ne pas se contenter de tartiner des notes et jouer la carte de la surenchère. Ici, l'équilibre entre les aspirations progressives (compositions étoffées, nombreux arrangements, claviers vintages) et le désir d'efficacité (mélodies mémorisables, volonté d'écrire de vraies chansons) est atteint : chapeau !
Tout d'abord, la formation a plus d'impact lorsqu'elle part sur des choses ouvertement Rock. À ce titre, le morceau d'ouverture "Complete City" est une pure réussite, un mélange parfaitement dosé de mélodies, de grosses guitares et doté d'un refrain immédiatement accrocheur, de même que "Nomad Wave" et son excellent riff d'introduction, entraînant, percutant.
Ensuite, les influences Métal atmosphérique sont bonifiées soit au travers d'interludes instrumentaux ("Among Them", "Saffron's Theatre" et son côté "Kaiowas" de Sepultura), soit de morceaux où l'aspect progressif de The Last Embrace prend toute son ampleur. Les plus de neuf minutes de "Into Vortex" et ses parties solos alternées (guitare, clavier) démontrent une grande qualité d'écriture alors que les titres plus calmes ("Aerial", "Impending Dawn") dégagent une belle émotion, renforcée par la voix de Sandy, toujours dans la douceur et la subtilité.
On retrouve dans Aerial un large panel d'influences et de genres (flamenco, 70's, musique orientale, Métal, Pop, etc.) qui forment un tout cohérent, ainsi que des surprises comme l'intervention vocale de Mick Moss (Anathema, Antimatter) sur "Alone", une chanson qui lui va comme un gant pour ceux qui connaissent la carrière du bonhomme.
Aerial est donc la confirmation d'un talent original et assez unique en France, ce style étant peu prisé des musiciens car nécessitant à la fois une bonne technique et assez de recul sur son instrument pour ne pas se contenter de tartiner des notes et jouer la carte de la surenchère. Ici, l'équilibre entre les aspirations progressives (compositions étoffées, nombreux arrangements, claviers vintages) et le désir d'efficacité (mélodies mémorisables, volonté d'écrire de vraies chansons) est atteint : chapeau !
Bon 15/20 | par Arno Vice |
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