Gojira
Victim |
Label :
Gabriel Editions |
||||
Je savais bien que Possessed n'était pas la seule démo que Gojira avait sortie mais je pensais en revanche que c'était la première. Cruelle erreur que je corrige aujourd'hui en découvrant des titres écrits en 1996.
À l'époque Godzilla baigne dans le Death Métal et, même si j'adore ce qu'ils font maintenant, je regrette toujours un peu que le groupe n'ait pas poursuivi dans cette voie. En effet, il démontre au cours de ces quatre titres un talent d'écriture, un sens du riff pesant et un art du groove syncopé qui auraient pu faire d'eux l'équivalent d'un Morbid Angel (les solos en moins) ou d'un Monstrosity. C'est donc avec beaucoup de nostalgie (je me souviens des concerts underground où ils débutaient, de leur victoire à un tremplin rock qu'ils remportèrent à nouveau quelques années plus tard avec Empalot) que j'écoute Victim qui, en dépit d'une production amateur mais déjà supérieure à ce qui faisait souvent en format K7, ne contient que des pures compositions aux tempos écrasants. Les growls de Joe sont excellents, Mario est déjà un très bon batteur mais il y a surtout cette classe naturelle dans le jeu des guitares, le sens inné de la cassure, le goût pour les rythmiques alambiquées, bref tout ce qui faisait alors de Godzilla un solide espoir de la scène Métal française.
Depuis, on connaît le succès international du groupe mais, franchement, ils sont rares ceux qui n'ont pas à rougir de leur début et encore moins nombreux ceux pour qui l'on en vient à regretter qu'ils ne soient pas restés dans cette veine.
À l'époque Godzilla baigne dans le Death Métal et, même si j'adore ce qu'ils font maintenant, je regrette toujours un peu que le groupe n'ait pas poursuivi dans cette voie. En effet, il démontre au cours de ces quatre titres un talent d'écriture, un sens du riff pesant et un art du groove syncopé qui auraient pu faire d'eux l'équivalent d'un Morbid Angel (les solos en moins) ou d'un Monstrosity. C'est donc avec beaucoup de nostalgie (je me souviens des concerts underground où ils débutaient, de leur victoire à un tremplin rock qu'ils remportèrent à nouveau quelques années plus tard avec Empalot) que j'écoute Victim qui, en dépit d'une production amateur mais déjà supérieure à ce qui faisait souvent en format K7, ne contient que des pures compositions aux tempos écrasants. Les growls de Joe sont excellents, Mario est déjà un très bon batteur mais il y a surtout cette classe naturelle dans le jeu des guitares, le sens inné de la cassure, le goût pour les rythmiques alambiquées, bref tout ce qui faisait alors de Godzilla un solide espoir de la scène Métal française.
Depuis, on connaît le succès international du groupe mais, franchement, ils sont rares ceux qui n'ont pas à rougir de leur début et encore moins nombreux ceux pour qui l'on en vient à regretter qu'ils ne soient pas restés dans cette veine.
Bon 15/20 | par Arno Vice |
En ligne
441 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages