Gojira
Maciste All Inferno |
Label :
Autoproduit |
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Maciste All Inferno est sans doute possible la pièce la plus rare de la discographie de Gojira. En 2003, la Rock School Barbey, à Bordeaux, organise une série de ciné concerts où des groupes régionaux sont invités à poser leur musique sur des films pré sélectionnés. Concernant Gojira, il fallait un long-métrage musclé et, à ce titre, le personnage de Maciste traversant l'Enfer convient parfaitement à un uppercut musical.
Là où les autres formations se contentèrent de plaquer assez bêtement leurs morceaux sur les images, les Bayonnais ont préféré composer une musique 100% originale spécialement pour l'occasion. C'est comme si Charly Oleg ouvrait pour Beethoven. Il fallait y être pour prendre la leçon magistrale qu'allait nous faire subir le quatuor, cela reste encore aujourd'hui un des plus beaux concerts auxquels j'ai assisté, tant visuellement (la pénombre, les silhouettes découpées sur l'écran) que musicalement (qualité du son, mise en place au poil de cul, inspiration quasi surnaturelle).
Tout d'abord, pour ceux qui aiment les grosses guitares mais qui ont plus de mal avec le chant Death Métal, il faut savoir que Maciste All Inferno est purement instrumental et que c'est un déluge continu de riffs surpuissants, de syncopes et de cassures, de dissonances soudaines, de ralentissements cauchemardesques évoquant à l'occasion Fantômas (à la 25ème minute par exemple) mais ne se départissant jamais d'une personnalité déjà unique. L'intelligence de Gojira est d'avoir également tenu compte des très nombreuses variations de climats dans le film (scènes de combat, d'amour, de nostalgie, ambiances pastorales puis démoniaques) pour adapter sa musique, les tempos, afin d'écrire une nouvelle bande originale à cette œuvre de 1925. La cohérence du résultat fait que je ne peux que vous inciter à tenter l'expérience chez vous : lancez simultanément le film et le disque.
Ce soir-là, Gojira avait enchaîné deux prestations de suite et je me souviens notamment de la performance énorme de Mario, courant d'une batterie à l'autre, martelant inlassablement des fûts décidément à la fête. Pour des raisons de droit, il me semble que la vidéo n'a jamais pu sortir mais ce disque, qui n'est qu'une démo, mériterait très sérieusement d'être réédité tant son contenu définit l'excellence, l'inspiration et le professionnalisme.
57 minutes de bonheur, c'est mieux que ce que proposaient Carlos et Sylvie Vartan.
Là où les autres formations se contentèrent de plaquer assez bêtement leurs morceaux sur les images, les Bayonnais ont préféré composer une musique 100% originale spécialement pour l'occasion. C'est comme si Charly Oleg ouvrait pour Beethoven. Il fallait y être pour prendre la leçon magistrale qu'allait nous faire subir le quatuor, cela reste encore aujourd'hui un des plus beaux concerts auxquels j'ai assisté, tant visuellement (la pénombre, les silhouettes découpées sur l'écran) que musicalement (qualité du son, mise en place au poil de cul, inspiration quasi surnaturelle).
Tout d'abord, pour ceux qui aiment les grosses guitares mais qui ont plus de mal avec le chant Death Métal, il faut savoir que Maciste All Inferno est purement instrumental et que c'est un déluge continu de riffs surpuissants, de syncopes et de cassures, de dissonances soudaines, de ralentissements cauchemardesques évoquant à l'occasion Fantômas (à la 25ème minute par exemple) mais ne se départissant jamais d'une personnalité déjà unique. L'intelligence de Gojira est d'avoir également tenu compte des très nombreuses variations de climats dans le film (scènes de combat, d'amour, de nostalgie, ambiances pastorales puis démoniaques) pour adapter sa musique, les tempos, afin d'écrire une nouvelle bande originale à cette œuvre de 1925. La cohérence du résultat fait que je ne peux que vous inciter à tenter l'expérience chez vous : lancez simultanément le film et le disque.
Ce soir-là, Gojira avait enchaîné deux prestations de suite et je me souviens notamment de la performance énorme de Mario, courant d'une batterie à l'autre, martelant inlassablement des fûts décidément à la fête. Pour des raisons de droit, il me semble que la vidéo n'a jamais pu sortir mais ce disque, qui n'est qu'une démo, mériterait très sérieusement d'être réédité tant son contenu définit l'excellence, l'inspiration et le professionnalisme.
57 minutes de bonheur, c'est mieux que ce que proposaient Carlos et Sylvie Vartan.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Arno Vice |
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