The Mars Volta
De-Loused In The Comatorium |
Label :
Barclay |
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Pour etre franc, je n'attendais pas grand chose de cet album, je pensais y retrouver un peu les mêmes ingrédients que chez leur "cousin" (on va dire ça comme ça) de Sparta et je dois reconnaitre que j'ai eu complètement tort. A l'ecoute de ce disque, le moins que l'on puisse dire c'est que l'on se prend une belle baffe en pleine poire; ca sort des sentiers battu, a première vue cela ne ressemble pas à grand chose mais qu'est ce que c'est bon. Pour résumer, les morceaux sont des petits "trips" pschychédéliques qui s'alternent entres séquences ultra-speed et moments beaucoup plus calmes, voire franchement beaux et mélodiques. De plus le chanteur a une voix aigüe assez belle mais jamais chiante (contrairement au chanteur d'un groupe tres célèbre dont je tairais le nom), le guitariste et le batteur s'enflamment a souhait mais jamais pour rien. Enfin bref, à écouter.
Parfait 17/20 | par Chichekebap |
Posté le 06 mars 2004 à 15 h 10 |
La planète Mars Volta est la destination idéale pour qui veut s'abandonner dans un rêve électrique. Une sorte d'énergie psychédélique incontrôlée qui parfois se repose le temps d'une envol vers des horizons plus calmes... Et puis il ya les ondes puissantes des guitares, la perfection de la batterie, les envolées lyriques du chant... Il ne reste plus qu'à surfer sur toutes ces ondes en même temps, car il y a de l'eau sur la planète Mars Volta. De l'eau du son et de la lumière; de quoi libérer toutes nos émotions.
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 28 mars 2004 à 12 h 07 |
J'adore cet album, je vous le conseille à tous, il est vraiment original !!! Le chanteur a une voix extrordinaire !! Il vous fait basculer dans son monde et vous ne voudrez plus en sortir !!!
Ce disque est vraiment génial, une pure merveille, rarement vu aussi bien !!!
Bon, c'est sûr, tout le monde ne va pas aimer, c'est un style assez spécial mais il faut quand même l'écouter ça vaut le détour !!!!
Ce disque est vraiment génial, une pure merveille, rarement vu aussi bien !!!
Bon, c'est sûr, tout le monde ne va pas aimer, c'est un style assez spécial mais il faut quand même l'écouter ça vaut le détour !!!!
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 19 juillet 2004 à 20 h 12 |
Imaginez-vous pépère chez vous (ou ailleurs) en train de vous dire :"Je vais me faire une petite pause, histoire de couper avec cette routine de *****..."
Ce qu'il vous faut,c'est cet album de "Mars Volta",un album complètement déjanté sans structure(c'est-à-dire des enchaînements couplet-refrain) mais avec des sonorités toutes plus folles que variées alternant passages mélodieux, aventureux, rapides... Chaque morceau est unique car il contient sa part de surprises et d'enchantement (ce qui est rare dans l'industrie du disque de nos jours...)
Bien sûr, il faut faire un effort pour rentrer dans cet univers musical hors normes mais pour ceux qui croient que la musique est avant tout porteuse d'émotions, qu'on ne la possède pas mais qu'on lui appartient, qu'elle nous entoure... En faisant l'effort de plonger dans cet univers musical, vous en sortirez changé... Marre des productions cheaps et des albums commerciaux ne prenant aucun risque et reproduisant toujours la même recette (au hasard, "Sleeping with ghosts" pour ne citer que lui...),jetez-vous sur cet album, vous ne le regretterez pas...
Un pur concentré d'imagination, d'innovation, d'évasion, de surprise... Inclassable !
Ce qu'il vous faut,c'est cet album de "Mars Volta",un album complètement déjanté sans structure(c'est-à-dire des enchaînements couplet-refrain) mais avec des sonorités toutes plus folles que variées alternant passages mélodieux, aventureux, rapides... Chaque morceau est unique car il contient sa part de surprises et d'enchantement (ce qui est rare dans l'industrie du disque de nos jours...)
Bien sûr, il faut faire un effort pour rentrer dans cet univers musical hors normes mais pour ceux qui croient que la musique est avant tout porteuse d'émotions, qu'on ne la possède pas mais qu'on lui appartient, qu'elle nous entoure... En faisant l'effort de plonger dans cet univers musical, vous en sortirez changé... Marre des productions cheaps et des albums commerciaux ne prenant aucun risque et reproduisant toujours la même recette (au hasard, "Sleeping with ghosts" pour ne citer que lui...),jetez-vous sur cet album, vous ne le regretterez pas...
Un pur concentré d'imagination, d'innovation, d'évasion, de surprise... Inclassable !
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 26 septembre 2004 à 13 h 25 |
Ayant encore en tête le superbe "Tremulant EP", c'est avec impatience que j'achete la derniere creation de The Mars Volta.
Lors de la première écoute, surprise !
Le son n'a rien a voir avec leur premier 3 titres. C'est très produit, voir trop (question de goût). Je préfère par exemple la "Summer Demo Session" téléchargable sur le net.
Au niveau de l'album en lui même, c'est de la pure folie imaginative: titres déstructurés, passages très "jazzy" et mélange de psyché rock/salsa. A entreprendre aussi (je vous le conseille), la traduction des paroles. Pour faire court, c'est un album hors du commun, plein d'émotion, qui ravira les fans de rock prog.
Lors de la première écoute, surprise !
Le son n'a rien a voir avec leur premier 3 titres. C'est très produit, voir trop (question de goût). Je préfère par exemple la "Summer Demo Session" téléchargable sur le net.
Au niveau de l'album en lui même, c'est de la pure folie imaginative: titres déstructurés, passages très "jazzy" et mélange de psyché rock/salsa. A entreprendre aussi (je vous le conseille), la traduction des paroles. Pour faire court, c'est un album hors du commun, plein d'émotion, qui ravira les fans de rock prog.
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 10 mars 2005 à 16 h 44 |
Mars volta, ou la découverte du groupe de l'année 2004.
Je pensais entendre quelque chose dans l'esprit d'At The Drive-In ! Que nenni, je me suis tout simplement retrouvé sur le cul !
Un batteur martelant ses peaux comme s'il voulait les exploser, une basse plus que présente (merci Flea), et une guitare qui se promène et enfin ce chant si reconnaissable tant par sa force que par sa fluidité !
Ce tableau aurait pu être parfait s'il s'était arrêté là, mais quelques passages ambiants que je trouve parfois "abusés" viennent s'imiscer et, à mon goût, gâcher le cocktail offert.
Mais ce n'est que mon avis. Un album sans faille qui aurait pu être un des albums du siècle !
Je pensais entendre quelque chose dans l'esprit d'At The Drive-In ! Que nenni, je me suis tout simplement retrouvé sur le cul !
Un batteur martelant ses peaux comme s'il voulait les exploser, une basse plus que présente (merci Flea), et une guitare qui se promène et enfin ce chant si reconnaissable tant par sa force que par sa fluidité !
Ce tableau aurait pu être parfait s'il s'était arrêté là, mais quelques passages ambiants que je trouve parfois "abusés" viennent s'imiscer et, à mon goût, gâcher le cocktail offert.
Mais ce n'est que mon avis. Un album sans faille qui aurait pu être un des albums du siècle !
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 19 mars 2005 à 23 h 38 |
Par cette album d'une qualité exemplaire, il nous montre tout leur potentiel musical. C'est un des albums que je vous conseillerai d'écouter et qui vous plaira certainement.
Tombant sous le charme d'une musicalité rock psychedélique, cet album non conformiste vous encharmera. Alliant la voix d'un chanteur exceptionnel et une musique partant parfois dans tous les sens, cette album n'en reste pas moins un petit chef-d'oeuvre.
Tombant sous le charme d'une musicalité rock psychedélique, cet album non conformiste vous encharmera. Alliant la voix d'un chanteur exceptionnel et une musique partant parfois dans tous les sens, cette album n'en reste pas moins un petit chef-d'oeuvre.
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 18 août 2005 à 20 h 30 |
Voilà comment le split du nerveux At The Drive-In a poussé respectivement ses membres dans des chemins diamétralement opposés : les uns ont profité de la scission pour s'orienter vers un metal-hardcore-punk assez boiteux ; les autres sont entrés dans une danse expérimentale, farfelue et touche-à-tout. Du free jazz, du rock'n'roll d'hier, d'aujourd'hui et de demain, du punk psychedélique, des miettes de trip-hop ... Sublime bric-à-brac manié avec originalité et talent. Sublime abrégé de ce qui s'est fait de mieux, musicalement parlant, durant ces dernières années.
Ecouter "De-Loused In The Comatorium", c'est comme se promener dans un magasin d'antiquités précieuses ou fouiner dans un vieux grenier contenant les souvenirs de 20 mondes. Les influences de The Mars Volta sont tellement variées qu'on croirait passer d'une décennie à une autre et d'un territoire à un autre, en l'espace d'un seul accord de la guitare d'Omar Rodriguez Lopez.
Les chansons s'enchaînent et ne se ressemblent pas, même si la griffe de ce groupe est reconnaissable dès les premières secondes de ses productions. Tout est impulsif, craché, sans limites mais cependant, ultra travaillé : on est dans cet état d'urgence et d'excitation de "Son Lumière" jusqu'à "Take The Veil Cerpin Taxt". La bande à Omar et Cédric ne se repose quasiment jamais ; si elle le fait, c'est pour rendre son élévation d'autant plus surprenante. Les guitares pleurent pour mieux s'énerver, la voix murmure pour s'emballer directement après, la batterie se fait silencieuse pour partir dans un roulement divinement infernal ("Roulette Dares" illustre ce côté montagnes russes à merveille).
Ce fourre-tout est une oeuvre d'art baroque, rempli de tout ce qu'il y a de plus beau et de plus recherché. Il ressemble vraiment à ces boutiques ou à ces pièces pleines de souvenirs. D'ailleurs, "De-Loused In The Comatorium" a tout pour faire partie de ces moments ou de ces objets qui resteront gravés longtemps dans votre mémoire.
Dithyrambique, l'accueil réservé à cet album ? ... Plutôt réaliste et mérité. L'exagération, au vu de ces compositions, devient même un euphémisme.
Ecouter "De-Loused In The Comatorium", c'est comme se promener dans un magasin d'antiquités précieuses ou fouiner dans un vieux grenier contenant les souvenirs de 20 mondes. Les influences de The Mars Volta sont tellement variées qu'on croirait passer d'une décennie à une autre et d'un territoire à un autre, en l'espace d'un seul accord de la guitare d'Omar Rodriguez Lopez.
Les chansons s'enchaînent et ne se ressemblent pas, même si la griffe de ce groupe est reconnaissable dès les premières secondes de ses productions. Tout est impulsif, craché, sans limites mais cependant, ultra travaillé : on est dans cet état d'urgence et d'excitation de "Son Lumière" jusqu'à "Take The Veil Cerpin Taxt". La bande à Omar et Cédric ne se repose quasiment jamais ; si elle le fait, c'est pour rendre son élévation d'autant plus surprenante. Les guitares pleurent pour mieux s'énerver, la voix murmure pour s'emballer directement après, la batterie se fait silencieuse pour partir dans un roulement divinement infernal ("Roulette Dares" illustre ce côté montagnes russes à merveille).
Ce fourre-tout est une oeuvre d'art baroque, rempli de tout ce qu'il y a de plus beau et de plus recherché. Il ressemble vraiment à ces boutiques ou à ces pièces pleines de souvenirs. D'ailleurs, "De-Loused In The Comatorium" a tout pour faire partie de ces moments ou de ces objets qui resteront gravés longtemps dans votre mémoire.
Dithyrambique, l'accueil réservé à cet album ? ... Plutôt réaliste et mérité. L'exagération, au vu de ces compositions, devient même un euphémisme.
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 14 janvier 2006 à 15 h 38 |
The Mars Volta, qu'est-ce que c'est bien, mais qu'est-ce que c'est chiant! Bon, d'accord, l'énergie électrique que dégage parfois cet album vous refilera une farouche envie d'aller vous taper un marathon en claquant des doigts, avalé par une transe de décibels, mais gare à vous, tout ça n'est qu'un leurre!
Il y a des qualités indéniables que l'on ne peut pas enlever à la bande de Bixler, à commencer par cette voix incontrôlable, très féminine et carrément mystique. Puis certains titres, peut-être les plus conventionels diront certains, comme 'This Apparatus Must Be Unearthed', véritable hymne post-rock (ou un truc comme ça), où l'on retrouve cette science qu'At the Drive-In maitrisait si bien, en son temps, celle de produire des mélodies grandiloquentes sans sombrer dans le grotesque.
Mais qui a t-il dans les neuf autres titres? Et bien, c'est assez difficile à expliquer ma foi. Des amis qui s'amusent entre eux, avec des petites pilules qui font rire, et qui sont tombés dans un studio fort bien équipé. The Mars Volta a exploré tout ce qui avait d'explorable, alterenant le fougueux rock (celui qui donne envie de faire le marathon!) et une espèce de cabaret pour mollusque, celui qui vous donne une folle envie... d'éteindre tout cette musique molle et inutile, étouffée dans ce confort malsain que ces petites pilules procurent après les marathons d'inspiration.
Un album extraordinairement inégal donc, et par conséquent extraordinairement frustrant, jouant aux montagnes russes, où d'une minute à l'autre, vous êtes ballotés entre somnolance et stupéfaction. The Mars Volta avait tout ce qu'il faut pour faire un album génial, le talent, la voix, l'inspiration, mais tout ça est gâché par des délires prétentieux et des prises de risques mal canalisées, quel dommage...
Il y a des qualités indéniables que l'on ne peut pas enlever à la bande de Bixler, à commencer par cette voix incontrôlable, très féminine et carrément mystique. Puis certains titres, peut-être les plus conventionels diront certains, comme 'This Apparatus Must Be Unearthed', véritable hymne post-rock (ou un truc comme ça), où l'on retrouve cette science qu'At the Drive-In maitrisait si bien, en son temps, celle de produire des mélodies grandiloquentes sans sombrer dans le grotesque.
Mais qui a t-il dans les neuf autres titres? Et bien, c'est assez difficile à expliquer ma foi. Des amis qui s'amusent entre eux, avec des petites pilules qui font rire, et qui sont tombés dans un studio fort bien équipé. The Mars Volta a exploré tout ce qui avait d'explorable, alterenant le fougueux rock (celui qui donne envie de faire le marathon!) et une espèce de cabaret pour mollusque, celui qui vous donne une folle envie... d'éteindre tout cette musique molle et inutile, étouffée dans ce confort malsain que ces petites pilules procurent après les marathons d'inspiration.
Un album extraordinairement inégal donc, et par conséquent extraordinairement frustrant, jouant aux montagnes russes, où d'une minute à l'autre, vous êtes ballotés entre somnolance et stupéfaction. The Mars Volta avait tout ce qu'il faut pour faire un album génial, le talent, la voix, l'inspiration, mais tout ça est gâché par des délires prétentieux et des prises de risques mal canalisées, quel dommage...
Passable 11/20
Posté le 13 juillet 2006 à 12 h 07 |
Je n'ai pas pu m'en empêcher...
Je DOIS écrire sur ce disque, au risque de sombrer dans la paraphrase, d'être limite grave lourd. C'est vrai, le buzz autour du groupe est déjà suffisamment important, alors pourquoi en rajouter?
Tout simplement parceque ce De-Loused... est une des meilleures choses qui soient arrivées au rock depuis, allez, les QOTSA! (sisi et je pèse mes mots.) Voyez un peu: une musique expérimentale, riche et hallucinante composant sans cesse avec une frénésie toute "garage n'roll". Des mélodies qui tiennent du coeur autant que des tripes, interprétées par une sorte de guitar-hero noisy et un chanteur hors normes. C'est tout cela The Mars Volta.
Passons sur la rythmique (fabuleuse) et les arrangements (iconoclastes) pour parler juste de ces morceaux épiques... Le groupe ne sombre pas dans la facilité, ni dans le resucé (et pourtant les influences sont nombreuses: des riffs diaboliques à la Frank Zappa, des ambiances chères à Pink Floyd.) parce qu'ils ajoutent une certaine urgence à l'affaire, l'urgence du désespoir ("This Apparatus Must Be Unhearted").
La fleur semble très douce mais elle est vénéneuse ("Eriatarka"), et on aurait comme tendance à s'y frotter avec plaisir.
De-Loused In The Comatorium est beaucoup plus que la transformation d'un essai marqué avec le Tremulant EP (dont il reprennent "Cicatriz"), c'est une véritable mutation génétique (les OGM d'El Paso?).
Un disque obsédant et fier de l'être laissant les bidouillages de Frances The Mute sur le carreau.
Beaucoup ne s'en sont toujours pas remis...
Vivement la suite!
Je DOIS écrire sur ce disque, au risque de sombrer dans la paraphrase, d'être limite grave lourd. C'est vrai, le buzz autour du groupe est déjà suffisamment important, alors pourquoi en rajouter?
Tout simplement parceque ce De-Loused... est une des meilleures choses qui soient arrivées au rock depuis, allez, les QOTSA! (sisi et je pèse mes mots.) Voyez un peu: une musique expérimentale, riche et hallucinante composant sans cesse avec une frénésie toute "garage n'roll". Des mélodies qui tiennent du coeur autant que des tripes, interprétées par une sorte de guitar-hero noisy et un chanteur hors normes. C'est tout cela The Mars Volta.
Passons sur la rythmique (fabuleuse) et les arrangements (iconoclastes) pour parler juste de ces morceaux épiques... Le groupe ne sombre pas dans la facilité, ni dans le resucé (et pourtant les influences sont nombreuses: des riffs diaboliques à la Frank Zappa, des ambiances chères à Pink Floyd.) parce qu'ils ajoutent une certaine urgence à l'affaire, l'urgence du désespoir ("This Apparatus Must Be Unhearted").
La fleur semble très douce mais elle est vénéneuse ("Eriatarka"), et on aurait comme tendance à s'y frotter avec plaisir.
De-Loused In The Comatorium est beaucoup plus que la transformation d'un essai marqué avec le Tremulant EP (dont il reprennent "Cicatriz"), c'est une véritable mutation génétique (les OGM d'El Paso?).
Un disque obsédant et fier de l'être laissant les bidouillages de Frances The Mute sur le carreau.
Beaucoup ne s'en sont toujours pas remis...
Vivement la suite!
Excellent ! 18/20
Posté le 24 décembre 2006 à 10 h 42 |
Depuis quelques mois j'ai beau amputecturer à fond rien n'y fait ce disque me laisse de glace. Ceci ne m'empêche pas de lui reconnaître quelques mérites et dans un grand élan d'envie de découvrir, je me lance sur ce que beaucoup semble considérer comme un chef-d'œuvre c'est-à-dire leur premier album.
Première confirmation, The Mars Volta ce n'est pas ma tasse de thé. Certes l'album est ambitieux, complexe, chiadé et très technique et les rapprochements avec le meilleur du progressif et du krautrock viennent tout de suite à l'esprit. Donc c'est génial me direz-vous. Non mes chers messieurs dames parce que le prog c'était génial dans les années 70 (remember le roi pourpre, le générateur du bon docteur Van Der Graaf, le meilleur du Floyd, Soft Machine...) mais maintenant même si les exploits technique sont devenus parfaitement intemporels, un groupe moderne qui les déterre ça sent légèrement le cadavre.
Les délires en roue libre des trucs planant venue de l'Allemagne du début des années 70, on en a les arômes mais la musique de De-Loused In The Comatorium me semble bien plus linéaire prévisible que ce qu'on veut en dire. L'absence totale de nuance rend une musique pompière pompeuse (nuance importante entre les deux mots), et on se retrouve avec un disque grandiloquent dont les émulations évoqueront au choix en fonction de vos envies et de votre sensibilité la bouse de Bellamy ou les délires de Bjork le talent et la prise de risque en moins.
Tout sauf un chef d'œuvre. Et le bon vieux Hendrix avec qui on compare parfois Omar Rodriguez doit bien se retourner dans sa tombe.
Première confirmation, The Mars Volta ce n'est pas ma tasse de thé. Certes l'album est ambitieux, complexe, chiadé et très technique et les rapprochements avec le meilleur du progressif et du krautrock viennent tout de suite à l'esprit. Donc c'est génial me direz-vous. Non mes chers messieurs dames parce que le prog c'était génial dans les années 70 (remember le roi pourpre, le générateur du bon docteur Van Der Graaf, le meilleur du Floyd, Soft Machine...) mais maintenant même si les exploits technique sont devenus parfaitement intemporels, un groupe moderne qui les déterre ça sent légèrement le cadavre.
Les délires en roue libre des trucs planant venue de l'Allemagne du début des années 70, on en a les arômes mais la musique de De-Loused In The Comatorium me semble bien plus linéaire prévisible que ce qu'on veut en dire. L'absence totale de nuance rend une musique pompière pompeuse (nuance importante entre les deux mots), et on se retrouve avec un disque grandiloquent dont les émulations évoqueront au choix en fonction de vos envies et de votre sensibilité la bouse de Bellamy ou les délires de Bjork le talent et la prise de risque en moins.
Tout sauf un chef d'œuvre. Et le bon vieux Hendrix avec qui on compare parfois Omar Rodriguez doit bien se retourner dans sa tombe.
Insipide 7/20
Posté le 19 septembre 2008 à 07 h 18 |
Moins d'un an après la mort d'At The Drive-In, Cedric et Omar, respectivement Bixler et Rodriguez, décident de faire évoluer leur projet dub De Facto. Ils recrutent donc John, mais le projet dub des débuts se transforme progressivement en un projet rock de grande classe.
Après un EP en 2002 de bonne facture, Tremulant, ils enregistrent et sortent en 2003 De-Loused In The Comatorium. Cet album réalisé avec l'aide de Rick Rubin (Blood Sugar Sex Magicdes RHCP, One Hot Minute des RHCP, Ballbreaker de AC\DC pour ne citer qu'eux...) est excellent.
En effet, à la première écoute, ce qui frappe l'auditeur c'est l'alliance invraisemblable entre la voix somptueuse de Cedric et l'énergie déstructurée des mises en place instrumentales. Déjà à l'époque de At The Drive-In, Cedric chantait bien. Mais là rien à voir. Cedric ne chante plus. Il respire. Déjà à l'époque de At The Drive-In, Omar jouait bien. Mais là rien à voir. Omar ne joue plus. Il respire.
La sensation de liberté chez les deux frères de zik est clairement palpable. Ils se font plaisir et c'est tant mieux, mais on se dit que At The Drive-In est loin derrière, et qu'il était temps qu'ils changent de registre. Cet album respire à lui seul les influences des plus grands noms du rock 70's. Notons entre autres Led Zeppelin, omniprésent du début à la fin et notament dans la voix ; The Who dans le jeu de batterie de Jon Theodore ; Carlos Santana dans certains solos de Omar, mais sans jamais parodier, ni même imiter. On sent au fil de l'album un respect total pour leurs références.
Les titres de cet opus sont tous liés ce qui me force à le considérer comme une oeuvre globale. Chaque morceau est dépendant de son précédent et de son suivant. Je ne citerai donc pas de titre en particulier, même si chaque chapitre est excellent.
En tout cas force est de constater que The Mars Volta a concocté là un album impressionnant en tout point, une oeuvre magistrale de composition, un régal pour les oreilles et pour le cerveau.
Après un EP en 2002 de bonne facture, Tremulant, ils enregistrent et sortent en 2003 De-Loused In The Comatorium. Cet album réalisé avec l'aide de Rick Rubin (Blood Sugar Sex Magicdes RHCP, One Hot Minute des RHCP, Ballbreaker de AC\DC pour ne citer qu'eux...) est excellent.
En effet, à la première écoute, ce qui frappe l'auditeur c'est l'alliance invraisemblable entre la voix somptueuse de Cedric et l'énergie déstructurée des mises en place instrumentales. Déjà à l'époque de At The Drive-In, Cedric chantait bien. Mais là rien à voir. Cedric ne chante plus. Il respire. Déjà à l'époque de At The Drive-In, Omar jouait bien. Mais là rien à voir. Omar ne joue plus. Il respire.
La sensation de liberté chez les deux frères de zik est clairement palpable. Ils se font plaisir et c'est tant mieux, mais on se dit que At The Drive-In est loin derrière, et qu'il était temps qu'ils changent de registre. Cet album respire à lui seul les influences des plus grands noms du rock 70's. Notons entre autres Led Zeppelin, omniprésent du début à la fin et notament dans la voix ; The Who dans le jeu de batterie de Jon Theodore ; Carlos Santana dans certains solos de Omar, mais sans jamais parodier, ni même imiter. On sent au fil de l'album un respect total pour leurs références.
Les titres de cet opus sont tous liés ce qui me force à le considérer comme une oeuvre globale. Chaque morceau est dépendant de son précédent et de son suivant. Je ne citerai donc pas de titre en particulier, même si chaque chapitre est excellent.
En tout cas force est de constater que The Mars Volta a concocté là un album impressionnant en tout point, une oeuvre magistrale de composition, un régal pour les oreilles et pour le cerveau.
Excellent ! 18/20
Posté le 08 octobre 2008 à 15 h 58 |
Cinq ans ont passé après le largage de cette comète... Qu'en reste-t-il aujourd'hui ? Un (énième) retour en arrière s'impose... Après le split d'ATDI, nos 2 chevelus décident de fonder The Mars Volta, groupe se voulant libre de toute classification et de toute contrainte tant musicale que conceptuelle (bien qu'étant signé chez Universal mais bon on va passer l'éponge).
Ce concept album aux paroles surréalistes et métaphoriques (allez lire, ça vaut le coup d'œil) raconte l'histoire d'un ancien ami qui, plongé dans le coma au fur et à mesure des chansons, se suicide à la fin de la dernière piste. Voilà pour le background. Ok c'est bien joli tout ça mais musicalement, qu'est-ce que ça donne ? Et ben c'est pas mal du tout ! "Sons et lumière" et "Inertiatic ESP" en jettent bien et ouvrent l'album en fanfare... A la fin des deux premiers titres, je me pose une question : The Mars Volta ne serait-il qu'un ATDI en plus édulcoré ? C'est avec joie que la troisième piste ("Roulettes Dares") me démontre que non : ce groupe sait se montrer beaucoup plus planant et surenchérir avec des breaks épileptiques et survoltés. Le reste de l'album nous fait sursauter, frémir, planer : ce Jon Théodore veut tuer sa batterie, la basse suit bien (merci Flea), les claviers (quoiqu'un peu en retrait) se veulent tour à tour puissants ou mélodiques, la voix de Cédric Bixler est cristalline et finalement, la guitare et les compositions d'Omar R.Lopez nous font revivre 30 ans de rock n roll (au hasard : Le Floyd, K.Crimson, Yes, Santana, Zappa, Led Zep...). Malheureusement, ce flashback musical peut constituer le seul véritable tendon d'Achille du groupe...En effet, j'entends souvent dire : "Ce n'est pas original de faire cette musique", "Le prog est mort !" etc. Ces réflexions sont surement vraies mais si on est un tantinet objectif, The Mars Volta explose (une tuerie en live) la plupart des groupes de rock des années 2000...
Ce concept album aux paroles surréalistes et métaphoriques (allez lire, ça vaut le coup d'œil) raconte l'histoire d'un ancien ami qui, plongé dans le coma au fur et à mesure des chansons, se suicide à la fin de la dernière piste. Voilà pour le background. Ok c'est bien joli tout ça mais musicalement, qu'est-ce que ça donne ? Et ben c'est pas mal du tout ! "Sons et lumière" et "Inertiatic ESP" en jettent bien et ouvrent l'album en fanfare... A la fin des deux premiers titres, je me pose une question : The Mars Volta ne serait-il qu'un ATDI en plus édulcoré ? C'est avec joie que la troisième piste ("Roulettes Dares") me démontre que non : ce groupe sait se montrer beaucoup plus planant et surenchérir avec des breaks épileptiques et survoltés. Le reste de l'album nous fait sursauter, frémir, planer : ce Jon Théodore veut tuer sa batterie, la basse suit bien (merci Flea), les claviers (quoiqu'un peu en retrait) se veulent tour à tour puissants ou mélodiques, la voix de Cédric Bixler est cristalline et finalement, la guitare et les compositions d'Omar R.Lopez nous font revivre 30 ans de rock n roll (au hasard : Le Floyd, K.Crimson, Yes, Santana, Zappa, Led Zep...). Malheureusement, ce flashback musical peut constituer le seul véritable tendon d'Achille du groupe...En effet, j'entends souvent dire : "Ce n'est pas original de faire cette musique", "Le prog est mort !" etc. Ces réflexions sont surement vraies mais si on est un tantinet objectif, The Mars Volta explose (une tuerie en live) la plupart des groupes de rock des années 2000...
Très bon 16/20
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