Hubert-felix Thiefaine
Autorisation De Delirer |
Label :
MASQ |
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"Nous voilà de nouveau branchés sur le hasard Avec des générateurs diesel à la place du cœur et des pompes refoulantes au niveau des idées...Le vent souffle À travers nos crânes ITT Océanic couleurs !!! A la page 144 de leur programme, La petite cover-girl emballée Sous Cellophane s'envoie en l'air à l'Ajax W.C. Orgie de silence et de propreté ou celui qui aurait encore quelque chose à dire préfère se taire plutôt que d'avoir à utiliser leurs formulaires d'autorisation de délirer..."
Au vu de ces quelques lignes, on sent que ça carburait sec à l'époque. La cancoillotte était faisandée et injecté en intraveineuse. Le problème avec la cancoillotte c'est qu'avec on obtient le meilleur comme le pire et que derrière cette étrange pochette présentant Thiéfaine avec un maquillage tribal, un casque sur la tête et la prise du casque dans un bocal à poisson rouge, l'album contient quelques chansons mythiques et des bidouilles bordelico-bancale.
On commence avec "La Vierge Au Dodge 51", toujours l'amour des titres alambiqués, l'obsession des chiffres. Une chanson courte qui tient de la grosse blague avec l'accent franc-comtois largement exagéré. Déclaration d'amour surréaliste ou simple hallucination mise en texte ? on ne sait toujours pas trop mais j'adore toujours le moment où la musique s'emballe. On passera vite sur la "Variations Autour Du Complexe D'Icare" ou sur la "Dernière Station Avant l'Autoroute" franchement dispensables pour mieux se concentrer sur les titres qui tiennent la route.
Un peu plus loin sur un air country "La Môme Kaléidoscope" conte les souvenirs d'une vieille pute bonne pour la retraite. Les paroles sont plus classique mais avec des envolées assez remarquables. De la punchline qu'on dirait aujourd'hui. "L'Homme Politique, Le Roll-Mops Et La Cuve A Mazout" : Chanson la plus longue, le genre de titre qui ne peut avoir sa place que sur un album s'appelant Autorisation De Délirer. Un titre assez étrange sur une musique country blues ou les paroles restent très énigmatiques. Question sonorité de la langue, ça claque. Un peu plus loin on a "Rock-Autopsie" : le genre de chanson qu'on a tous eu envie d'écrire. Une série de paroles délirantes qui décortique l'histoire du rock en allusion plus ou moins évidente. Musicalement c'est moyen mais comme la durée est courte, l'ensemble passe bien. Jusque-là on est typiquement dans un album bancal et moyen mais qui va prendre tout son intérêt en une seule chanson. Le classique des classiques de HFT. La folie à l'état pure. Un monument tétanisant, 5 minutes et des brouettes totalement glaçantes. "Alligators 427". On cherche encore la signification du titre. L'alligator renvoie-t-il simplement à l'animal monstrueux ou à encore quelque chose de plus allégorique ? Ce qui frappe à l'écoute de cette chanson outre le coté morbide c'est l'utilisation intensive de la métaphore pour donner un texte à la folie évocatrice sans que l'intégralité ne puisse en être compris. Une chanson unique dans son genre.
Autorisation De Délirer. On parle bien de délire au sens psychologique et non d'humour (quoi que ?). Classiquement l'album pas forcément génial sur toute la longueur mais qui devient indispensable pour quelques titres.
Au vu de ces quelques lignes, on sent que ça carburait sec à l'époque. La cancoillotte était faisandée et injecté en intraveineuse. Le problème avec la cancoillotte c'est qu'avec on obtient le meilleur comme le pire et que derrière cette étrange pochette présentant Thiéfaine avec un maquillage tribal, un casque sur la tête et la prise du casque dans un bocal à poisson rouge, l'album contient quelques chansons mythiques et des bidouilles bordelico-bancale.
On commence avec "La Vierge Au Dodge 51", toujours l'amour des titres alambiqués, l'obsession des chiffres. Une chanson courte qui tient de la grosse blague avec l'accent franc-comtois largement exagéré. Déclaration d'amour surréaliste ou simple hallucination mise en texte ? on ne sait toujours pas trop mais j'adore toujours le moment où la musique s'emballe. On passera vite sur la "Variations Autour Du Complexe D'Icare" ou sur la "Dernière Station Avant l'Autoroute" franchement dispensables pour mieux se concentrer sur les titres qui tiennent la route.
Un peu plus loin sur un air country "La Môme Kaléidoscope" conte les souvenirs d'une vieille pute bonne pour la retraite. Les paroles sont plus classique mais avec des envolées assez remarquables. De la punchline qu'on dirait aujourd'hui. "L'Homme Politique, Le Roll-Mops Et La Cuve A Mazout" : Chanson la plus longue, le genre de titre qui ne peut avoir sa place que sur un album s'appelant Autorisation De Délirer. Un titre assez étrange sur une musique country blues ou les paroles restent très énigmatiques. Question sonorité de la langue, ça claque. Un peu plus loin on a "Rock-Autopsie" : le genre de chanson qu'on a tous eu envie d'écrire. Une série de paroles délirantes qui décortique l'histoire du rock en allusion plus ou moins évidente. Musicalement c'est moyen mais comme la durée est courte, l'ensemble passe bien. Jusque-là on est typiquement dans un album bancal et moyen mais qui va prendre tout son intérêt en une seule chanson. Le classique des classiques de HFT. La folie à l'état pure. Un monument tétanisant, 5 minutes et des brouettes totalement glaçantes. "Alligators 427". On cherche encore la signification du titre. L'alligator renvoie-t-il simplement à l'animal monstrueux ou à encore quelque chose de plus allégorique ? Ce qui frappe à l'écoute de cette chanson outre le coté morbide c'est l'utilisation intensive de la métaphore pour donner un texte à la folie évocatrice sans que l'intégralité ne puisse en être compris. Une chanson unique dans son genre.
Autorisation De Délirer. On parle bien de délire au sens psychologique et non d'humour (quoi que ?). Classiquement l'album pas forcément génial sur toute la longueur mais qui devient indispensable pour quelques titres.
Bon 15/20 | par Chaurionde |
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