Breanna Barbara
Mirage Dreams |
Label :
No Roads |
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La jeune & jolie Breanna compose & écrit des chansons toute seule, dans sa chambre, avec une guitare achetée avec son premier maigre salaire, ou reçue en cadeau pour un anniversaire, faites vous votre légende tout seul. Armée de son Iphone qu'elle pose sur sa table de nuit, elle enregistre ses chansons, elle en fait même deux albums (Baby you Are Here & Theoria) qu'elle diffuse via Bandcamp en juillet 2013. Trois ans plus tard, son premier album (ou son troisième c'est selon) sort chez No Roads Record, et ses chansons ont enfin l'écrin qu'elles méritent, avec l'aide d'épatants musiciens.
Enregistré en seulement quinze jours à Nashville durant l'hiver 2014, on est tout de suite frappé par la puissance de sa voix, de ses intonations donnant presque un côté punk à ses morceau, inventant une sorte de grunge-country, à la fois doux et vénéneux. Une véritable science de la composition qui doit lui venir de ces années à écumer les petites scènes des tripots, chaque titre va droit au but, avec jusque ce qu'il faut d'arrangements pour magnifier ses chansons guitare/voix. Rien qu'en écoutant ce "Nothing But Your Lovin" sous tension, le quasi-cajun "Baby Here You Are" à la suite en plein milieu du disque, on se rend presque compte qu'il nous manquait quelque chose sans savoir ce que c'était, maintenant on peut poser un nom dessus. Quand le morceau titre arrive, Manoukian dirait que "ça lui fout les poils", et je suis bien d'accord avec lui pour une fois. Cette subtile accélération finale bordélique...
L'album est on ne peut mieux construit, les titres s'enchainent comme par magie, de tel sorte que l'on a l'impression qu'ils s'imbriquent les uns dans les autres, piochant chez Comets On Fire par endroit, offrant une presque ré-interprétation bien à elle du The End des Doors avec "Daddy Dear" et terminant l'album avec un "Wood Demon" d'une beauté minimale, On ne peut regretter que ce soit déjà la fin.
J'avais un peu peur que l'album ne soit pas à la hauteur des quelques titres déjà en écoute avant sa sortie, mais elles se sont envolées dès les premières écoutes. Je ne vois pas ce qu'elle aurait pu ajouter pour rendre ce disque meilleur, c'est un sans faute du début à la fin, une bulle country, lo-fi, grunge un peu, sincère je pense, qui a eu la bonne idée de sortir avant la rentrée, période pendant laquelle il serait peut être passé inaperçu. Merci Breanna Barbara, Initials B.B. comme disait Serge...
Enregistré en seulement quinze jours à Nashville durant l'hiver 2014, on est tout de suite frappé par la puissance de sa voix, de ses intonations donnant presque un côté punk à ses morceau, inventant une sorte de grunge-country, à la fois doux et vénéneux. Une véritable science de la composition qui doit lui venir de ces années à écumer les petites scènes des tripots, chaque titre va droit au but, avec jusque ce qu'il faut d'arrangements pour magnifier ses chansons guitare/voix. Rien qu'en écoutant ce "Nothing But Your Lovin" sous tension, le quasi-cajun "Baby Here You Are" à la suite en plein milieu du disque, on se rend presque compte qu'il nous manquait quelque chose sans savoir ce que c'était, maintenant on peut poser un nom dessus. Quand le morceau titre arrive, Manoukian dirait que "ça lui fout les poils", et je suis bien d'accord avec lui pour une fois. Cette subtile accélération finale bordélique...
L'album est on ne peut mieux construit, les titres s'enchainent comme par magie, de tel sorte que l'on a l'impression qu'ils s'imbriquent les uns dans les autres, piochant chez Comets On Fire par endroit, offrant une presque ré-interprétation bien à elle du The End des Doors avec "Daddy Dear" et terminant l'album avec un "Wood Demon" d'une beauté minimale, On ne peut regretter que ce soit déjà la fin.
J'avais un peu peur que l'album ne soit pas à la hauteur des quelques titres déjà en écoute avant sa sortie, mais elles se sont envolées dès les premières écoutes. Je ne vois pas ce qu'elle aurait pu ajouter pour rendre ce disque meilleur, c'est un sans faute du début à la fin, une bulle country, lo-fi, grunge un peu, sincère je pense, qui a eu la bonne idée de sortir avant la rentrée, période pendant laquelle il serait peut être passé inaperçu. Merci Breanna Barbara, Initials B.B. comme disait Serge...
Excellent ! 18/20 | par X_Lok |
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