Yo La Tengo
Louvain - Belgique [Het Depot] - dimanche 25 octobre 2015 |
Un dimanche d'octobre. Place des Martyrs de Louvain. Pour combler notre avance, on se boit une mousse à la terrasse d'un café, à deux pas du Depot, en attendant le concert de Yo La Tengo. Le ciel commence à s'assombrir et quelques dizaines de personnes se regroupent devant les portes de la salle de concert. Situé dans une ville étudiante, Het Depot est une petite salle de moins de mille places qui accueille principalement des artistes étiquetés indé.
Un peu avant huit heures, les portes s'ouvrent. Il faut passer devant le bar avant de pénétrer dans la salle proprement dite – un bar que l'on retrouvera pendant l'entracte du concert. On ne se colle pas à la scène, mais on choisit plutôt des places assises qui, vu la taille réduite des lieux, offrent une bonne vue. De plus, ce soir, c'est un Yo La Tengo gentillet que je m'attends à écouter : en effet, le dernier album, Stuff Like That There, se compose de reprises de titres issus majoritairement des 1950s/60s et de versions acoustiques de certains de leurs anciens morceaux. Pas de décharge d'électricité, ni de pogo en vue. Sur ce disque et la tournée qui le suit, on retrouve Dave Schramm, guitariste principal du groupe à une époque où Yo La Tengo n'était pas encore le trio de Hoboken, c'est-à-dire sur leur premier album uniquement (Ride the Tiger).
Bon, disons-le tout de suite, moi, le Yo La Tengo que je préfère, c'est celui de Painful, de I Can Hear the Heart Beating as One ou plus récemment du très bon Popular Songs (2009). Un peu comme tout le monde, je pense. Le groupe va, cependant, au bout de sa démarche, et le concert louvaniste poursuit la ligne de Stuff Like That There, proposant une succession de reprises acoustiques de vieux standards, de titres plus obscurs et d'anciens morceaux issus de leur discographie. Les chansons, souvent très courtes, s'enchaînent rapidement, trop sans doute, car si l'ensemble est joli, on ne peux échapper à un sentiment de monotonie certaine. Fort heureusement, au milieu des reprises, on retrouve les versions acoustiques de chansons originales du groupe : ce sont les incontestables meilleurs moments : "Deeper into Movies", "The Summer" ou encore "Ohm" sont superbes.
Non sans avoir présenté les cinq-six tableaux peints par Georgia Hubley qui constituent le décor minimal sur scène, le groupe s'en va avant de faire un rappel dans la veine de la setlist principale. Le concert s'achève et derrière nous, j'entends un gars, de toute évidence déçu, dire qu'ils ont perdu la main. Je n'irais pas jusque là : ce n'était simplement pas le Yo La Tengo que l'on voulait écouter ce soir-là.
Je ne peux malheureusement pas vous faire part de la setlist, car je ne connaissais pas la moitié des standards repris et elle n'a pas non plus été diffusée sur le site internet référence bien connu pour ce qui est de ce genre d'information.
Un peu avant huit heures, les portes s'ouvrent. Il faut passer devant le bar avant de pénétrer dans la salle proprement dite – un bar que l'on retrouvera pendant l'entracte du concert. On ne se colle pas à la scène, mais on choisit plutôt des places assises qui, vu la taille réduite des lieux, offrent une bonne vue. De plus, ce soir, c'est un Yo La Tengo gentillet que je m'attends à écouter : en effet, le dernier album, Stuff Like That There, se compose de reprises de titres issus majoritairement des 1950s/60s et de versions acoustiques de certains de leurs anciens morceaux. Pas de décharge d'électricité, ni de pogo en vue. Sur ce disque et la tournée qui le suit, on retrouve Dave Schramm, guitariste principal du groupe à une époque où Yo La Tengo n'était pas encore le trio de Hoboken, c'est-à-dire sur leur premier album uniquement (Ride the Tiger).
Bon, disons-le tout de suite, moi, le Yo La Tengo que je préfère, c'est celui de Painful, de I Can Hear the Heart Beating as One ou plus récemment du très bon Popular Songs (2009). Un peu comme tout le monde, je pense. Le groupe va, cependant, au bout de sa démarche, et le concert louvaniste poursuit la ligne de Stuff Like That There, proposant une succession de reprises acoustiques de vieux standards, de titres plus obscurs et d'anciens morceaux issus de leur discographie. Les chansons, souvent très courtes, s'enchaînent rapidement, trop sans doute, car si l'ensemble est joli, on ne peux échapper à un sentiment de monotonie certaine. Fort heureusement, au milieu des reprises, on retrouve les versions acoustiques de chansons originales du groupe : ce sont les incontestables meilleurs moments : "Deeper into Movies", "The Summer" ou encore "Ohm" sont superbes.
Non sans avoir présenté les cinq-six tableaux peints par Georgia Hubley qui constituent le décor minimal sur scène, le groupe s'en va avant de faire un rappel dans la veine de la setlist principale. Le concert s'achève et derrière nous, j'entends un gars, de toute évidence déçu, dire qu'ils ont perdu la main. Je n'irais pas jusque là : ce n'était simplement pas le Yo La Tengo que l'on voulait écouter ce soir-là.
Je ne peux malheureusement pas vous faire part de la setlist, car je ne connaissais pas la moitié des standards repris et elle n'a pas non plus été diffusée sur le site internet référence bien connu pour ce qui est de ce genre d'information.
Sympa 14/20 | par Rebecca Carlson |
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