Yo La Tengo
Ride The Tiger |
Label :
Coyote |
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Premier album des Yo La Tengo, "Ride The Tiger" est sans doute leur album le moins original.
En effet, lorsqu'on connaît les Yo La Tengo, l'on est habitué à une richesse musicale et à un melting-pot sonique. Or "Ride The Tiger" ne possède que très peu cela : la majorité de l'album consiste en du rock-folk(-country) américain, aux chansons très bonnes dans leur genre, parfois bruyantes, mais souvent classiques... Quelques morceaux excellents ("The Evil That Men Do", "The Empty Pool") annoncent la future orientation musicale du groupe.
"Ride The Tiger" reste tout de même un bon disque.
En effet, lorsqu'on connaît les Yo La Tengo, l'on est habitué à une richesse musicale et à un melting-pot sonique. Or "Ride The Tiger" ne possède que très peu cela : la majorité de l'album consiste en du rock-folk(-country) américain, aux chansons très bonnes dans leur genre, parfois bruyantes, mais souvent classiques... Quelques morceaux excellents ("The Evil That Men Do", "The Empty Pool") annoncent la future orientation musicale du groupe.
"Ride The Tiger" reste tout de même un bon disque.
Sympa 14/20 | par X_Shape104 |
Posté le 16 octobre 2007 à 21 h 39 |
Souvent négligé pour cause d'albums monumentaux à venir, ce premier essai de Yo La Tengo produit par un Mission Of Burma, Clint Coley, vaut pourtant mieux que son qualificatif habituel d'album mineur.
Formé deux ans auparavant par un critique du Village Voice et sa femme, Yo La Tengo deviendra bientôt une des figures de proue du rock indé made in US mélangeant country, noise, pop et tutti quanti. En attendant, le groupe d'Hoboken propose un folk-rock de chambre ensoleillé qui ravira les amateurs du R.E.M. d'avant le succès mainstream. Seule véritable exception à ces guitares carillonantes et à ces mélodies enjouées, un "Evil That Men Do" empruntant à la no wave et annonçant par conséquent leurs prouesses noise.
Bien qu'Ira Kaplan himself dénigrera ce Ride The Tiger jusque dans les notes de pochettes de l'édition CD, "The Cone Of Silence" ou la bien-nommée "The Pain Of Pain" ont largement leur place dans le panthéon (fourni) de Yo La Tengo. Hormis R.E.M., on décèle quelques autres influences, preuves d'une érudition peu commune. On reconnaît une ligne de basse des Go-Betweens sur "The Foret Green" et on est pantois devant "The Empty Fool" tant elle ressemble à une de ces pépites énergisantes de l'autre grand groupe d'Hoboken, les cultissimes Feelies. Encore mieux, ce sont les reprises en mode minimaliste des Kinks (ringard en 86), Love (oublié en 86) et Pete Seeger (!) qui en disent long sur le passé de critic-rock goûtu d'Ira Kaplan.
Ira Kaplan qui partage guitare et chant avec Dave Schramm. Celui-ci ne tardera pas à quitter le navire pour fonder les Schramms. Son influence (il tient la guitare lead) sur ce premier album est loin d'être négligeable mais n'en fait pas pour autant un 'non-album de Yo La Tengo' tel qu'on le présente un peu trop souvent. Pas indispensable mais foutrement bon.
Formé deux ans auparavant par un critique du Village Voice et sa femme, Yo La Tengo deviendra bientôt une des figures de proue du rock indé made in US mélangeant country, noise, pop et tutti quanti. En attendant, le groupe d'Hoboken propose un folk-rock de chambre ensoleillé qui ravira les amateurs du R.E.M. d'avant le succès mainstream. Seule véritable exception à ces guitares carillonantes et à ces mélodies enjouées, un "Evil That Men Do" empruntant à la no wave et annonçant par conséquent leurs prouesses noise.
Bien qu'Ira Kaplan himself dénigrera ce Ride The Tiger jusque dans les notes de pochettes de l'édition CD, "The Cone Of Silence" ou la bien-nommée "The Pain Of Pain" ont largement leur place dans le panthéon (fourni) de Yo La Tengo. Hormis R.E.M., on décèle quelques autres influences, preuves d'une érudition peu commune. On reconnaît une ligne de basse des Go-Betweens sur "The Foret Green" et on est pantois devant "The Empty Fool" tant elle ressemble à une de ces pépites énergisantes de l'autre grand groupe d'Hoboken, les cultissimes Feelies. Encore mieux, ce sont les reprises en mode minimaliste des Kinks (ringard en 86), Love (oublié en 86) et Pete Seeger (!) qui en disent long sur le passé de critic-rock goûtu d'Ira Kaplan.
Ira Kaplan qui partage guitare et chant avec Dave Schramm. Celui-ci ne tardera pas à quitter le navire pour fonder les Schramms. Son influence (il tient la guitare lead) sur ce premier album est loin d'être négligeable mais n'en fait pas pour autant un 'non-album de Yo La Tengo' tel qu'on le présente un peu trop souvent. Pas indispensable mais foutrement bon.
Bon 15/20
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