Le Klub Des Loosers
Paris [La Cigale] - vendredi 23 mars 2018 |
Non content d'être rare en studio (3 albums en 13 ans), le Klub des Loosers est aussi rare sur scène. Pour l'occasion, Fuzati s'est pointé avec un vrai groupe, et comme quelques vidéos que j'avais pu voir à l'époque de "La fin de l'espèce" laissaient présager, on n'est pas déçus.
D'emblée, ils attaquent avec du dur, du "Vive La Vie". Fuzati arrive monté sur ressorts, balance le flot de manière énergique, cherche le public, qui répond présent dès les premières phrases du "Manège des Vanités". On se doutait que le style du groupe ne laissait pas indifférent, dans un sens ou dans l'autre. Confirmation ce soir à la Cigale, on est entre fans.
Le premier tiers du concert se situe donc entre la rage adolescente du premier album et des morceaux du dernier album, plus "musicaux", faisant part belle à la pop 70s, que Fuzati a souvent cité comme influence. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si Fuzati salue Jean-Benoît Dunckel (moitié de Air), compositeur de "Sous Le Signe du V".
Arrivent enfin les premiers titres de "La Fin De L'espèce", chef d'œuvre du groupe à mes oreilles. Le concert, jusque là pourtant sans temps mort, franchit encore un cap dans l'intensité, le public reprend en chœur la moindre passage où Fuzati tend le micro. Au passage, si le crescendo opère aussi bien, c'est grâce au groupe, alternant, hip-hop, pop, rock avec une justesse impressionnante quelque soit le style. Aucun temps mort donc dans cette variété des genres, les gens du 7-8 se font entendre, Fuzati embarque le smartphone d'une personne au premier rang. Un bémol toute fois sur le son, du moins de là où j'étais, car il y avait parfois trop d'aigus et on n'entendait pas toujours bien le chant sur les morceaux plus "hip hop".
Si on ne s'ennuie à aucun moment, citons quand même quelques passages particulièrement marquants: "L'indien", un "Sinok" qui a rendu hystérique une bonne partie de la foule, "Neuf Moins Huit" très réussie musicalement, un "Fin De l'espèce" où Fuzati s'assoit au bord de la scène "pour faire intime" selon ses dire. On parle quand même d'un morceau qui se termine par "je sais parfaitement où la mettre pour que le futur soit plus beau / parfois ta merde salit les draps, mais tout le monde pourra boire de l'eau."
La première partie se termine avec "Baise Les Gens" là encore très énergique.
Le temps que tout le monde reprenne ses esprits, on repart tranquillement avec "Encore Merci", "Les Statues", inédit à venir sur une compilation pour le Motel, et "Le Chat". Fuzati demande 3/4 mots dans le public qu'il se chargera de placer en partie (vu qu'il en aura oublié) dans une improvisation maison.
La soirée s'achève en beauté avec "Destin D'hymen". On en aurait bien repris un ou deux de plus, mais il faut bien reconnaitre que rares sont les concerts avec si peu de temps faibles.
Comme dit plus haut, on était "entre nous", ce n'est pas le genre de concert où on vient pour découvrir ; Le parti pris de tout jouer avec des musiciens a donné ce supplément d'âme à des morceaux qu'on connaissait pourtant par cœur, et mis en valeur des compositions parfois cachés par la force des punchlines. Belle soirée.
D'emblée, ils attaquent avec du dur, du "Vive La Vie". Fuzati arrive monté sur ressorts, balance le flot de manière énergique, cherche le public, qui répond présent dès les premières phrases du "Manège des Vanités". On se doutait que le style du groupe ne laissait pas indifférent, dans un sens ou dans l'autre. Confirmation ce soir à la Cigale, on est entre fans.
Le premier tiers du concert se situe donc entre la rage adolescente du premier album et des morceaux du dernier album, plus "musicaux", faisant part belle à la pop 70s, que Fuzati a souvent cité comme influence. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si Fuzati salue Jean-Benoît Dunckel (moitié de Air), compositeur de "Sous Le Signe du V".
Arrivent enfin les premiers titres de "La Fin De L'espèce", chef d'œuvre du groupe à mes oreilles. Le concert, jusque là pourtant sans temps mort, franchit encore un cap dans l'intensité, le public reprend en chœur la moindre passage où Fuzati tend le micro. Au passage, si le crescendo opère aussi bien, c'est grâce au groupe, alternant, hip-hop, pop, rock avec une justesse impressionnante quelque soit le style. Aucun temps mort donc dans cette variété des genres, les gens du 7-8 se font entendre, Fuzati embarque le smartphone d'une personne au premier rang. Un bémol toute fois sur le son, du moins de là où j'étais, car il y avait parfois trop d'aigus et on n'entendait pas toujours bien le chant sur les morceaux plus "hip hop".
Si on ne s'ennuie à aucun moment, citons quand même quelques passages particulièrement marquants: "L'indien", un "Sinok" qui a rendu hystérique une bonne partie de la foule, "Neuf Moins Huit" très réussie musicalement, un "Fin De l'espèce" où Fuzati s'assoit au bord de la scène "pour faire intime" selon ses dire. On parle quand même d'un morceau qui se termine par "je sais parfaitement où la mettre pour que le futur soit plus beau / parfois ta merde salit les draps, mais tout le monde pourra boire de l'eau."
La première partie se termine avec "Baise Les Gens" là encore très énergique.
Le temps que tout le monde reprenne ses esprits, on repart tranquillement avec "Encore Merci", "Les Statues", inédit à venir sur une compilation pour le Motel, et "Le Chat". Fuzati demande 3/4 mots dans le public qu'il se chargera de placer en partie (vu qu'il en aura oublié) dans une improvisation maison.
La soirée s'achève en beauté avec "Destin D'hymen". On en aurait bien repris un ou deux de plus, mais il faut bien reconnaitre que rares sont les concerts avec si peu de temps faibles.
Comme dit plus haut, on était "entre nous", ce n'est pas le genre de concert où on vient pour découvrir ; Le parti pris de tout jouer avec des musiciens a donné ce supplément d'âme à des morceaux qu'on connaissait pourtant par cœur, et mis en valeur des compositions parfois cachés par la force des punchlines. Belle soirée.
Très bon 16/20 | par Francislalanne |
Setlist
Le Manège Des Vanités
Depuis Que J'étais Enfant
Acétone
Pas Stable
Sports D'hiver
Préface
Feuilles Volantes
Dead Hip-Hop
Sous Le Signe Du V
L'Indien
Volutes
Avec Les Larmes
Sinok
Le Parapluie
Neuf Moins Huit
La Fin De L'espèce
De L'amour A La Haine
Baise Les Gens
>>>>
Encore Merci
Les Statues
Le Chat
Improvisation de Fuzati
Destin D'hymen
Le Manège Des Vanités
Depuis Que J'étais Enfant
Acétone
Pas Stable
Sports D'hiver
Préface
Feuilles Volantes
Dead Hip-Hop
Sous Le Signe Du V
L'Indien
Volutes
Avec Les Larmes
Sinok
Le Parapluie
Neuf Moins Huit
La Fin De L'espèce
De L'amour A La Haine
Baise Les Gens
>>>>
Encore Merci
Les Statues
Le Chat
Improvisation de Fuzati
Destin D'hymen
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