Slift
Toulouse [Les Pavillons Sauvages] - samedi 08 décembre 2018 |
Suite à la découverte ici-même de Slift grâce à Beckuto – merci - je me suis rendue à leur concert ce samedi à Toulouse, aux Pavillons Sauvages, où ils fêtaient la sortie de leur album La Planète Inexplorée.
Déjà, l'endroit est atypique par son atmosphère : une maison anciennement abandonnée dans un quartier résidentiel, rénovée en espace associatif. Ça fait presque maison hantée, dans la pénombre, avec son aire de jeux dans la cour. Mais la bonne ambiance se fait ressentir dès qu'on passe le portail et on y est bien, avec les murs extérieurs et intérieurs décorés et repeints, l'accueil par les associatifs et musiciens, les pintes à 3€50, le stand de merchandising, et le son qu'on entend sortir de la salle de concert et qu'on a hâte de faire entrer dans nos cerveaux.
On arrive en début de soirée, et on assiste aux deux premiers concerts : Destination Lonely et Magnetix. J'accroche bien au premier, mais pas vraiment au second, c'est peut-être un peu trop hard pour moi.
C'est finalement vers 23h que le trio très attendu de Slift entre sur scène. A gauche, le guitariste, au milieu, le batteur, à droite le bassiste. Ça commence direct assez fort et ça s'enchaîne tout le long avec des très bons sons de guitares sur fonds visuels psychédéliques appropriés, projetés sur tous les murs. Le guitariste est très impressionnant par ses techniques et effets, il gère, et la basse prend aussi toute son importance dans cet ensemble rock garage / psyché. Le bassiste a trop d'énergie d'ailleurs, il balance sa chevelure tout le long du concert et ça nous donne la pêche.
Alors effectivement, on entend vraiment l'inspiration King Gizzard, mais finalement c'est peut-être une force. Et ils le font très bien, ce qui n'est pas évident, surtout qu'ils ne sont que trois.
Et puis la salle est en folie, ça danse, ça fait des pogos, ça se fait porter par la foule, public comme musiciens, et à la fin, alors qu'on se colle à la gauche de la scène pour tenter de voir ce qu'il trafique avec ses pédales, on capte que les gens sont tous torses nus.
Ils ont fait leur effet et on a la tête remplie de bonne musique.
En sortant dans la nuit, une affiche à la main (l'univers graphique est très réussi), on a mal au cou à force d'avoir balancé nos têtes sur ces rythmes rapides mais on est bien contents, et on rejoint la ville rose en imitant de nos voix les lignes de basse et autres effets de guitares.
Déjà, l'endroit est atypique par son atmosphère : une maison anciennement abandonnée dans un quartier résidentiel, rénovée en espace associatif. Ça fait presque maison hantée, dans la pénombre, avec son aire de jeux dans la cour. Mais la bonne ambiance se fait ressentir dès qu'on passe le portail et on y est bien, avec les murs extérieurs et intérieurs décorés et repeints, l'accueil par les associatifs et musiciens, les pintes à 3€50, le stand de merchandising, et le son qu'on entend sortir de la salle de concert et qu'on a hâte de faire entrer dans nos cerveaux.
On arrive en début de soirée, et on assiste aux deux premiers concerts : Destination Lonely et Magnetix. J'accroche bien au premier, mais pas vraiment au second, c'est peut-être un peu trop hard pour moi.
C'est finalement vers 23h que le trio très attendu de Slift entre sur scène. A gauche, le guitariste, au milieu, le batteur, à droite le bassiste. Ça commence direct assez fort et ça s'enchaîne tout le long avec des très bons sons de guitares sur fonds visuels psychédéliques appropriés, projetés sur tous les murs. Le guitariste est très impressionnant par ses techniques et effets, il gère, et la basse prend aussi toute son importance dans cet ensemble rock garage / psyché. Le bassiste a trop d'énergie d'ailleurs, il balance sa chevelure tout le long du concert et ça nous donne la pêche.
Alors effectivement, on entend vraiment l'inspiration King Gizzard, mais finalement c'est peut-être une force. Et ils le font très bien, ce qui n'est pas évident, surtout qu'ils ne sont que trois.
Et puis la salle est en folie, ça danse, ça fait des pogos, ça se fait porter par la foule, public comme musiciens, et à la fin, alors qu'on se colle à la gauche de la scène pour tenter de voir ce qu'il trafique avec ses pédales, on capte que les gens sont tous torses nus.
Ils ont fait leur effet et on a la tête remplie de bonne musique.
En sortant dans la nuit, une affiche à la main (l'univers graphique est très réussi), on a mal au cou à force d'avoir balancé nos têtes sur ces rythmes rapides mais on est bien contents, et on rejoint la ville rose en imitant de nos voix les lignes de basse et autres effets de guitares.
Parfait 17/20 | par Bora-bora |
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