Neurosis
Le Mans [Fury Fest / Forum Satge] - samedi 25 juin 2005 |
Lentement et paisiblement, la rotonde se remplit. Alors même que les prestations du groupe sont précieuses, la salle ne semble pas être blindée, tout du moins au début de cet unique show européen. Peu importe. Bravant les éléments et les interdits, je suis là.
De forme circulaire, la salle semble parfaite pour faire face à la fois aux tempêtes et aux accalmies semées par les Californiens. Dès les premières notes de "Times Of Grace", des images (réalisées par Josh Graham) représentant la vie et la mort, aussi bien naturellement que virtuellement, défilent sur l'écran géant surplombant la scène. L'hypnose recherchée ne fonctionne pas pleinement, la faute à un son embastillé, notamment jusqu'à la fin du deuxième morceau, "Left Wander". Signalons au passage, aux dires des festivaliers (je n'ai vu que ce concert) qu'aucun groupe n'a bénéficié d'un son correct dans cette salle.
Il faut attendre l'immense "The Doorway" pour s'immerger jusqu'aux oreilles. On peut d'ailleurs remarquer qu'une partie du public avait l'air captivé, l'autre restant de marbre. Résonnent alors les premières notes de "A Season In The Sky". Je ne peux m'empêcher de murmurer les prédictions de Scott Kelly et Steve Von Till : "I had a vision last night, my god was glowing, there was another bridge in fire ...".
Puis, les lourdes rythmiques reprennent le dessus pour délivrer progressivement un souffre chaotique. On ne respire plus. Et ce n'est pas "Burn" , pièce ouvrant The Eye Of Every Storm, qui allégera l'atmosphère. Dommage que le son ne restranscrit toujours pas la riche texture des titres. "End Of Harvest" conclura la représentation au bout d'une heure précise. Pas de rappel, le groupe n'est pas la tête d'affiche de la soirée.
En somme, une bonne prestation malgré un son -très lourd- n'honorant pas le groupe. L'heure ne s'est pas arrêtée. L'apocalypse annoncée n'a pas eu lieu. Tant pis.
Il ne me restait plus qu'au retourner dans ma Bigoudénie, le sourire aux lèvres, car il est tout de même rare de croiser actuellement Neurosis.
De forme circulaire, la salle semble parfaite pour faire face à la fois aux tempêtes et aux accalmies semées par les Californiens. Dès les premières notes de "Times Of Grace", des images (réalisées par Josh Graham) représentant la vie et la mort, aussi bien naturellement que virtuellement, défilent sur l'écran géant surplombant la scène. L'hypnose recherchée ne fonctionne pas pleinement, la faute à un son embastillé, notamment jusqu'à la fin du deuxième morceau, "Left Wander". Signalons au passage, aux dires des festivaliers (je n'ai vu que ce concert) qu'aucun groupe n'a bénéficié d'un son correct dans cette salle.
Il faut attendre l'immense "The Doorway" pour s'immerger jusqu'aux oreilles. On peut d'ailleurs remarquer qu'une partie du public avait l'air captivé, l'autre restant de marbre. Résonnent alors les premières notes de "A Season In The Sky". Je ne peux m'empêcher de murmurer les prédictions de Scott Kelly et Steve Von Till : "I had a vision last night, my god was glowing, there was another bridge in fire ...".
Puis, les lourdes rythmiques reprennent le dessus pour délivrer progressivement un souffre chaotique. On ne respire plus. Et ce n'est pas "Burn" , pièce ouvrant The Eye Of Every Storm, qui allégera l'atmosphère. Dommage que le son ne restranscrit toujours pas la riche texture des titres. "End Of Harvest" conclura la représentation au bout d'une heure précise. Pas de rappel, le groupe n'est pas la tête d'affiche de la soirée.
En somme, une bonne prestation malgré un son -très lourd- n'honorant pas le groupe. L'heure ne s'est pas arrêtée. L'apocalypse annoncée n'a pas eu lieu. Tant pis.
Il ne me restait plus qu'au retourner dans ma Bigoudénie, le sourire aux lèvres, car il est tout de même rare de croiser actuellement Neurosis.
Bon 15/20 | par Som' |
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