FACS
Void Moments |
Label :
Trouble In Mind |
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Avec cette précision temporelle qui est désormais la leur, FACS revient pour son troisième album en trois années d'existence avec la formation actuelle.
Première écoute au casque, et tout de suite le travail sur la spatialité sonore me saute aux yeux. La gauche, la droite, le centre, tout est partagé, mélangé, à sa place et sens dessus dessous à la fois. Perturbant. Mais tellement bon !
Tout semble couler de source, naturellement, la texture sonore, pourtant si originale voire expérimentale se distingue par sa volonté de ne jamais tomber dans le paraître, dans la démonstration, mais toujours au service du morceau, pourvu qu'il soit tendu et suffocant.
Avec sa batterie omniprésente, élément indispensable au squelette de l'album, Noah Leger sait pourtant disparaître derrière les effets, comme sur Version par exemple, l'un de deux titres dépassant les 6 minutes, avant de prendre les devants pour un final ébouriffant.
FACS n'a pas besoin de morceaux à rallonge pour nous mettre dans une sorte de transe, pour nous asservir totalement, quelques secondes suffisent souvent à rentrer dans le titre, pour ensuite se faire lâcher brutalement. Ils pourraient, bien entendu, faire durer à l'envi et nous pondre des titres de plusieurs dizaines de minutes, mais quand tout est dit en trois/quatre minutes, ce n'est pas la peine d'en faire des caisses, souvent pour rien. On est pas dans le post-rock ici. Ou plutôt si, complètement, mais dans un sens étymologique, pas dans la case fourre-tout.
FACS ose. Le trio est en parfait symbiose, les envies d'expériences chères à Brian Case trouvent la parfaite résonance rythmique avec Alianna Kalaba & Naoh Leger, le tout mis en valeur grâce au mixage de John Congleton qu'on ne présente plus (si vous ne savez pas qui c'est cherchez par vous-même, vous allez être épatés par le bonhomme). Une belle réussite. Encore.
Première écoute au casque, et tout de suite le travail sur la spatialité sonore me saute aux yeux. La gauche, la droite, le centre, tout est partagé, mélangé, à sa place et sens dessus dessous à la fois. Perturbant. Mais tellement bon !
Tout semble couler de source, naturellement, la texture sonore, pourtant si originale voire expérimentale se distingue par sa volonté de ne jamais tomber dans le paraître, dans la démonstration, mais toujours au service du morceau, pourvu qu'il soit tendu et suffocant.
Avec sa batterie omniprésente, élément indispensable au squelette de l'album, Noah Leger sait pourtant disparaître derrière les effets, comme sur Version par exemple, l'un de deux titres dépassant les 6 minutes, avant de prendre les devants pour un final ébouriffant.
FACS n'a pas besoin de morceaux à rallonge pour nous mettre dans une sorte de transe, pour nous asservir totalement, quelques secondes suffisent souvent à rentrer dans le titre, pour ensuite se faire lâcher brutalement. Ils pourraient, bien entendu, faire durer à l'envi et nous pondre des titres de plusieurs dizaines de minutes, mais quand tout est dit en trois/quatre minutes, ce n'est pas la peine d'en faire des caisses, souvent pour rien. On est pas dans le post-rock ici. Ou plutôt si, complètement, mais dans un sens étymologique, pas dans la case fourre-tout.
FACS ose. Le trio est en parfait symbiose, les envies d'expériences chères à Brian Case trouvent la parfaite résonance rythmique avec Alianna Kalaba & Naoh Leger, le tout mis en valeur grâce au mixage de John Congleton qu'on ne présente plus (si vous ne savez pas qui c'est cherchez par vous-même, vous allez être épatés par le bonhomme). Une belle réussite. Encore.
Excellent ! 18/20 | par X_Lok |
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