The Cure
Just Like Heaven-Tribute To The Cure |
Label :
American Landromat |
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Une suggestion YouTube, un morceau de Wedding Present qui m'était inconnu, voilà ce qui m'a engagé à écouter cet album, puis à l'apprécier suffisamment pour avoir l'envie d'écrire dessus.
Drôle d'idée que de chroniquer un tribute, d'autant plus que si The Cure a joué un grand rôle dans une courte période de ma vie, c'en est terminé depuis plus de 30 ans.
Les morceaux repris datent majoritairement du début du groupe jusqu'à la fin des 80's, et c'est tant mieux, parce que malheureusement, pour ce que j'en connais, après ça se gâte.
Dans chaque Tribute il y a de bonnes idées et quelques reprises moins intéressantes, voire désagréables. C'est le cas pour "Lovesong" qu'on croirait enregistrer sur un vieil orgue Bontempi par The Brunettes. Dean & Britta essaient de faire quelque chose avec "Friday I'm In Love", c'est peine perdue, l'original est déjà franchement faible. Le pire est atteint avec "The Walk" qui ressemble plus à un karaoké qu'autre chose ; et avec "Pictures Of You" qui fait les frais d'une triste interprétation de piano-bar.
"In Between Days" : je suis plus sensible à ce morceau qu'aux autres puisqu'il est ma porte d'entrée dans la musique. Je me souviens parfaitement du moment où je l'ai entendu la première fois, et de ce que cela m'a fait : un monde inconnu s'ouvre devant moi, et je n'en suis jamais revenu. Le groupe Kitty Karlyle la désosse entièrement avec un rock balourd proche de Green Day, ça passe car le morceau est court.
Difficile de s'attaquer à "Just Like Heaven" après Dinosaur Jr, c'est pourtant ce que fait le duo Joy Zipper avec un traitement joyeusement bordélique entre Beach Boys et Breeders chantée à deux voix mêlées, celles de Vincent Cafiso et Tabitha Tindale.
Les new-yorkais de Luff reprennent au ralenti le vénérable "Jumping Someone Else's Train". Le morceau prend une épaisseur inédite grâce aux guitares bien lourdes, presque metal par instants. C'est une des réussites de ce disque.
Dala livre une version entièrement dénudée du "Love Song" de Disintegration, rendu au plus simple avec un piano et quelques cordes, cette reprise oscille entre chef d'œuvre et guimauve selon les moments.
"Close to me" est tellement transformée que je ne l'ai reconnue qu'au bout de quelques secondes. La chanteuse de Elk City ne cherche pas du tout à copier Robert Smith, comme les musiciens ne cherchent pas à copier notes pour notes la musique originale. Par contre, ce qu'on entend est assez proche de 17 Seconds. Là encore, c'est réussi.
Tout en conservant bien l'esprit de "A Strange Day", Grand Duchy (l'ex-couple Violet Clark/Black Francis), avec des guitares bien tendues et une basse agressive, insuffle une colère dont le morceau était exempt.
Wedding Present s'approprie entièrement "High", morceau mollasson à l'origine il est joué ici toutes guitares dehors à la vitesse des morceaux présents sur Tommy. Avec une rare utilisation par David Gedge d'un vocoder et d'une Wah-wah.
Ce Just Like Heaven-Tribute To The Cure est plaisant, sans grandes prétentions, on sent bien que la plupart des groupes ont fait ce disque pour s'amuser, et c'est ce qui fait qu'il est un peu plus qu'anecdotique. C'est agréable à écouter une fois de temps en temps, ça donne envie de réécouter les originaux. Ou pas.
Drôle d'idée que de chroniquer un tribute, d'autant plus que si The Cure a joué un grand rôle dans une courte période de ma vie, c'en est terminé depuis plus de 30 ans.
Les morceaux repris datent majoritairement du début du groupe jusqu'à la fin des 80's, et c'est tant mieux, parce que malheureusement, pour ce que j'en connais, après ça se gâte.
Dans chaque Tribute il y a de bonnes idées et quelques reprises moins intéressantes, voire désagréables. C'est le cas pour "Lovesong" qu'on croirait enregistrer sur un vieil orgue Bontempi par The Brunettes. Dean & Britta essaient de faire quelque chose avec "Friday I'm In Love", c'est peine perdue, l'original est déjà franchement faible. Le pire est atteint avec "The Walk" qui ressemble plus à un karaoké qu'autre chose ; et avec "Pictures Of You" qui fait les frais d'une triste interprétation de piano-bar.
"In Between Days" : je suis plus sensible à ce morceau qu'aux autres puisqu'il est ma porte d'entrée dans la musique. Je me souviens parfaitement du moment où je l'ai entendu la première fois, et de ce que cela m'a fait : un monde inconnu s'ouvre devant moi, et je n'en suis jamais revenu. Le groupe Kitty Karlyle la désosse entièrement avec un rock balourd proche de Green Day, ça passe car le morceau est court.
Difficile de s'attaquer à "Just Like Heaven" après Dinosaur Jr, c'est pourtant ce que fait le duo Joy Zipper avec un traitement joyeusement bordélique entre Beach Boys et Breeders chantée à deux voix mêlées, celles de Vincent Cafiso et Tabitha Tindale.
Les new-yorkais de Luff reprennent au ralenti le vénérable "Jumping Someone Else's Train". Le morceau prend une épaisseur inédite grâce aux guitares bien lourdes, presque metal par instants. C'est une des réussites de ce disque.
Dala livre une version entièrement dénudée du "Love Song" de Disintegration, rendu au plus simple avec un piano et quelques cordes, cette reprise oscille entre chef d'œuvre et guimauve selon les moments.
"Close to me" est tellement transformée que je ne l'ai reconnue qu'au bout de quelques secondes. La chanteuse de Elk City ne cherche pas du tout à copier Robert Smith, comme les musiciens ne cherchent pas à copier notes pour notes la musique originale. Par contre, ce qu'on entend est assez proche de 17 Seconds. Là encore, c'est réussi.
Tout en conservant bien l'esprit de "A Strange Day", Grand Duchy (l'ex-couple Violet Clark/Black Francis), avec des guitares bien tendues et une basse agressive, insuffle une colère dont le morceau était exempt.
Wedding Present s'approprie entièrement "High", morceau mollasson à l'origine il est joué ici toutes guitares dehors à la vitesse des morceaux présents sur Tommy. Avec une rare utilisation par David Gedge d'un vocoder et d'une Wah-wah.
Ce Just Like Heaven-Tribute To The Cure est plaisant, sans grandes prétentions, on sent bien que la plupart des groupes ont fait ce disque pour s'amuser, et c'est ce qui fait qu'il est un peu plus qu'anecdotique. C'est agréable à écouter une fois de temps en temps, ça donne envie de réécouter les originaux. Ou pas.
Pas mal 13/20 | par NicoTag |
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