The Cure
The Only One |
Label :
Geffen |
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Pour faire patienter le public jusqu'au nouvel album prévu en septembre, The Cure a décidé de sortir un single par mois pendant cinq mois. Cadeau aux fans ou opération marketing destinée à capitaliser le fantastique succès dont jouit la formation mythique auprès d'un public fidèle voire fanatique ?
Toujours est-il que le résultat est assez concluant si l'on en juge à ce The Only One. Le morceau-titre, au départ connu par des versions en live sous le nom de "Please Project", s'inscrit dans la tradition pop du groupe. Sans doute pas la facette la plus séduisante pour les fans – mais sans doute davantage pour le grand public –, mais qui a toujours existé (cf. "Boys Don't Cry", pop song parfaite, qui date tout de même de 1979). Il rappelle surtout la grande époque de Wish, en particulier le single "High". La mélodie est efficace, servie par de belles guitares et un chant impeccable. Que demander de plus ? Le rapprochement avec Wish n'est pas très étonnant, puisque le guitariste Porl Thompson, qui jouait un grand rôle sur cet album et avait quitté le groupe après la tournée subséquente, est revenu au sein de The Cure.
La face B, "NY Trip" est un peu moins mélodique, plus urbaine, un peu plus lourde et poisseuse, à l'image de la guitare wah wah omniprésente, nous invitant sur un territoire relativement peu exploré par The Cure. Les paroles sont plus sombres et plus personnelles que sur "The Only One". Mais on est encore loin de Pornography...
Ah ! Un détail : Jason Cooper se révèle être un très bon batteur. Et l'absence de claviers s'avère être un atout plus qu'une lacune. Même si finalement, le son n'est pas aussi rock que ce à quoi on aurait pu s'attendre.
Un single qui ne va pas révolutionner la face du rock, ni même celle de The Cure, et qui pourrait même passer pour de l'auto parodie, mais qui se laisse écouter agréablement. Ni plus ni moins.
Toujours est-il que le résultat est assez concluant si l'on en juge à ce The Only One. Le morceau-titre, au départ connu par des versions en live sous le nom de "Please Project", s'inscrit dans la tradition pop du groupe. Sans doute pas la facette la plus séduisante pour les fans – mais sans doute davantage pour le grand public –, mais qui a toujours existé (cf. "Boys Don't Cry", pop song parfaite, qui date tout de même de 1979). Il rappelle surtout la grande époque de Wish, en particulier le single "High". La mélodie est efficace, servie par de belles guitares et un chant impeccable. Que demander de plus ? Le rapprochement avec Wish n'est pas très étonnant, puisque le guitariste Porl Thompson, qui jouait un grand rôle sur cet album et avait quitté le groupe après la tournée subséquente, est revenu au sein de The Cure.
La face B, "NY Trip" est un peu moins mélodique, plus urbaine, un peu plus lourde et poisseuse, à l'image de la guitare wah wah omniprésente, nous invitant sur un territoire relativement peu exploré par The Cure. Les paroles sont plus sombres et plus personnelles que sur "The Only One". Mais on est encore loin de Pornography...
Ah ! Un détail : Jason Cooper se révèle être un très bon batteur. Et l'absence de claviers s'avère être un atout plus qu'une lacune. Même si finalement, le son n'est pas aussi rock que ce à quoi on aurait pu s'attendre.
Un single qui ne va pas révolutionner la face du rock, ni même celle de The Cure, et qui pourrait même passer pour de l'auto parodie, mais qui se laisse écouter agréablement. Ni plus ni moins.
Sympa 14/20 | par Gaylord |
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