California X
California X |
Label :
Don Giovanni |
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(L'auteur de cette chronique est un chieur qui ne veut pas noter la musique. Par défaut, il met 20/20 partout et cette note n'engage que ceux qui veulent la prendre au sérieux)
Parmi tous les groupes "bon son, bonnes guitares" qui ont hanté les années 2010, les amherstois euh amhersteux, enfin bref les massachussetiens de California X n'étaient pas les plus vilains ni les moins doués. Allez savoir pourquoi, j'ai cependant l'impression qu'ils n'ont pas eu le succès auxquels ils auraient dû avoir droit.
Peut-être que le monde n'était tout simplement pas prêt pour ce mélange de punk, de grunge, de riffs presque stoners et de braillages emo-indie.
Alors tant pis pour "Spider X", l'hymne officiel des bikers ayant bon goût.
Tant pis pour le côté teenager héroïque des mélodies chantées par Lemmy Gurtowsky dans "Sucker".
Tant pis pour "Lemmy's World" (la flemme de savoir si ça parle du chanteur de California X ou de feu le cowboy de Motorhead), heavy et saignant.
Tant pis pour tous ces riffs en drop D bien gras, trop gras même mais le gras c'est la vie.
Tant pis pour ces huit titres qui, de tombereaux de guitare en éclatages de peaux de batteries, de saccage de cordes de basses en époumonages lointains, auraient pu relancer la mode du bandana et de la veste en jean.
Tant pis pour la production de Justin Pizzoferrato, l'ingé son presque officiel de Dino Jr (*) de ces dernières années, qui a enregistré et mixé ce disque. Tout cette maîtrise, toute cette puissance, tous ces décibels à faire rougir un gang de motards, continueront de briller dans l'indifférence généralisée.
Ouais, tant pis. Ou dommage je sais plus. Comme disait l'autre, quelques années avant Marshall, Fender et Peavey, le regret est un amplificateur du désir. Pas mieux.
Parmi tous les groupes "bon son, bonnes guitares" qui ont hanté les années 2010, les amherstois euh amhersteux, enfin bref les massachussetiens de California X n'étaient pas les plus vilains ni les moins doués. Allez savoir pourquoi, j'ai cependant l'impression qu'ils n'ont pas eu le succès auxquels ils auraient dû avoir droit.
Peut-être que le monde n'était tout simplement pas prêt pour ce mélange de punk, de grunge, de riffs presque stoners et de braillages emo-indie.
Alors tant pis pour "Spider X", l'hymne officiel des bikers ayant bon goût.
Tant pis pour le côté teenager héroïque des mélodies chantées par Lemmy Gurtowsky dans "Sucker".
Tant pis pour "Lemmy's World" (la flemme de savoir si ça parle du chanteur de California X ou de feu le cowboy de Motorhead), heavy et saignant.
Tant pis pour tous ces riffs en drop D bien gras, trop gras même mais le gras c'est la vie.
Tant pis pour ces huit titres qui, de tombereaux de guitare en éclatages de peaux de batteries, de saccage de cordes de basses en époumonages lointains, auraient pu relancer la mode du bandana et de la veste en jean.
Tant pis pour la production de Justin Pizzoferrato, l'ingé son presque officiel de Dino Jr (*) de ces dernières années, qui a enregistré et mixé ce disque. Tout cette maîtrise, toute cette puissance, tous ces décibels à faire rougir un gang de motards, continueront de briller dans l'indifférence généralisée.
Ouais, tant pis. Ou dommage je sais plus. Comme disait l'autre, quelques années avant Marshall, Fender et Peavey, le regret est un amplificateur du désir. Pas mieux.
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Santiagoo |
(*) Vous aviez cru que je pourrais citer Amherst (Massachussets) sans parler d'eux ?
En écoute : https://californiax.bandcamp.com/album/california-x
En écoute : https://californiax.bandcamp.com/album/california-x
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