The Stone Roses
Second Coming |
Label :
Geffen |
||||
Je suis là pour réparer une injustice musicale concernant les Stone Roses. Je suis là pour rétablir la crédibilité de leur deuxième album intitulé Second Coming, disque boudé par tout le monde. Je suis là pour vous dire pourquoi les Stone Roses sont le meilleur groupe de tous les temps. Pour cela, revenons en 1989.
Après plusieurs années passées à se définir, le groupe sort un album éponyme en 1989. Les succès critique et commercial sont au rendez-vous, le groupe faisant vite l'objet d'un culte démesuré Outre-Manche.
Et puis plus rien, sauf quelques singles historiques par-ci par-là. Problèmes de maison de disque, embrouilles en tout genre avec le manager, retards incessants, personne n'attendait Second Coming.
Seulement voilà, l'attente était tellement longue que tout le monde se devait de dire qu'il allait être déçu.
La critique britannique fut catastrophique pour le groupe, ce qui finit d'achever ce dernier deux ans plus tard. Pourtant, Second Coming s'avère bien meilleur que le premier disque, certes excellent mais surproduit et faisant penser à une succession de singles.
Explications:
Ian Brown, au faciès de singe et à l'aura christique, chante d'une voix particulière, à la limite de la nonchalance, comme aucun ne l'a jamais fait avant lui.
John Squire et sa guitare endiablée, Mani et sa basse groovy à souhait, et Reni le funky-drummer exceptionnel de virtuosité forment avec le chanteur une symbiose musicale rarement atteinte par un groupe.
Les mauvaises langues diront que le disque est du "sous-Led Zep". Il est bien plus que ça. Il confirme que les Stone Roses ont définitivement montré que la perfection est de ce monde, et que leur musique hypnotique est une fontaine de jouvence capable d'enflammer n'importe quelle âme en peine.
Les Stone Roses ont marqué à jamais l'histoire de la musique anglaise de part l'influence qu'ils ont exercée sur leurs succeseurs, un peu comme Radiohead aujourd'hui.
Après plusieurs années passées à se définir, le groupe sort un album éponyme en 1989. Les succès critique et commercial sont au rendez-vous, le groupe faisant vite l'objet d'un culte démesuré Outre-Manche.
Et puis plus rien, sauf quelques singles historiques par-ci par-là. Problèmes de maison de disque, embrouilles en tout genre avec le manager, retards incessants, personne n'attendait Second Coming.
Seulement voilà, l'attente était tellement longue que tout le monde se devait de dire qu'il allait être déçu.
La critique britannique fut catastrophique pour le groupe, ce qui finit d'achever ce dernier deux ans plus tard. Pourtant, Second Coming s'avère bien meilleur que le premier disque, certes excellent mais surproduit et faisant penser à une succession de singles.
Explications:
Ian Brown, au faciès de singe et à l'aura christique, chante d'une voix particulière, à la limite de la nonchalance, comme aucun ne l'a jamais fait avant lui.
John Squire et sa guitare endiablée, Mani et sa basse groovy à souhait, et Reni le funky-drummer exceptionnel de virtuosité forment avec le chanteur une symbiose musicale rarement atteinte par un groupe.
Les mauvaises langues diront que le disque est du "sous-Led Zep". Il est bien plus que ça. Il confirme que les Stone Roses ont définitivement montré que la perfection est de ce monde, et que leur musique hypnotique est une fontaine de jouvence capable d'enflammer n'importe quelle âme en peine.
Les Stone Roses ont marqué à jamais l'histoire de la musique anglaise de part l'influence qu'ils ont exercée sur leurs succeseurs, un peu comme Radiohead aujourd'hui.
Intemporel ! ! ! 20/20 | par BloodInMyEyes |
Posté le 01 février 2005 à 22 h 25 |
Concernant "Second Coming", le dernier album des Stone Roses, sorti il y a 10 ans, je suis d'accord avec un avis déposé sur ce site : l'album est fabuleux et, 10 ans plus tard, il s'affirme comme l'un des plus grands albums de tous les temps !
Une sorte de fourre-tout génial, une auberge espagnole où l'on trouve de tout : des ballades émouvantes comme seuls les Anglais savent les pondre avec des refrains imparables, des titres plus durs, balaises 'guitaristiquement'.
Un album audacieux, riche artistiquement, qui s'est malheureusement fait laminer par la critique, préoccupée par Oasis à l'époque.
Dommage pour eux, et tant pis pour ceux qui n'entendront jamais ce chef-d'oeuvre.
Une sorte de fourre-tout génial, une auberge espagnole où l'on trouve de tout : des ballades émouvantes comme seuls les Anglais savent les pondre avec des refrains imparables, des titres plus durs, balaises 'guitaristiquement'.
Un album audacieux, riche artistiquement, qui s'est malheureusement fait laminer par la critique, préoccupée par Oasis à l'époque.
Dommage pour eux, et tant pis pour ceux qui n'entendront jamais ce chef-d'oeuvre.
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 10 octobre 2006 à 13 h 11 |
Après un premier album contenant quelques très grandes chansons mais très inégales et très surestimées, les Stone Roses reviennent avec ce Second Coming injustement mésestimé.
Il y aura fallu 6 ans pour voir accoucher ce second effort dans lequel le groupe va réussir à se renouveler et sortir de la simple image madchester. Le son est beaucoup plus métissé, bien plus varié. Le premier morceau est impressionnant : une voix parfaite, section rythmique impeccable et un jeu de guitare époustouflant. L'album est mis sur orbite. Pour y rester. Même si le songwriting est un peu faible, l'excellence instrumentale parfois acoustique, parfois originale donne un charme enchanteur fou à cet album. L'impression du disque surjoué ressort parfois mais ici le démonstratif à outrance passe très bien.
Concluons donc en insistant bien que c'est un très grand disque de pop. Dommage qu'il soit sans suite.
Il y aura fallu 6 ans pour voir accoucher ce second effort dans lequel le groupe va réussir à se renouveler et sortir de la simple image madchester. Le son est beaucoup plus métissé, bien plus varié. Le premier morceau est impressionnant : une voix parfaite, section rythmique impeccable et un jeu de guitare époustouflant. L'album est mis sur orbite. Pour y rester. Même si le songwriting est un peu faible, l'excellence instrumentale parfois acoustique, parfois originale donne un charme enchanteur fou à cet album. L'impression du disque surjoué ressort parfois mais ici le démonstratif à outrance passe très bien.
Concluons donc en insistant bien que c'est un très grand disque de pop. Dommage qu'il soit sans suite.
Excellent ! 18/20
Posté le 12 janvier 2007 à 12 h 58 |
Je suis là pour réparer une injustice musicale concernant les Stone Roses. Je suis là pour rétablir la vérité sur leur deuxième album intitulé Second Coming, disque apparement adulé par tout le monde ici. Je suis là pour vous dire pourquoi les Stone Roses n'ont pas réussi à devenir le meilleur groupe de tous les temps. Pour cela, clarifions un peu les choses.
Tout d'abord, sachez que je suis moi-même un grand fan des Stone Roses. Enfin, un grand fan... Pas le genre de fan capable de traverser la manche en 1989, rejoindre en stop la mythique Maddchester, trouver un dealer briton pas trop cher, et tout ça dans dans l'unique but de se défoncer la tête à coup de pillules multicolores lors d'un de leur concert mémorable. Non, j'étais beaucoup trop jeune à cette époque-là... et puis les accords de Maastricht n'étant pas encore finalisés, cela m'aurait été difficile de toute façon... Mais bon, je m'égare un peu là.
Oui revenons au contenu de ce Second Coming. Car malgré mon statut de fan et donc toute l'admiration que je porte à la bande de Ian Brown, cet album ce n'est que du concentré de sous-Led Zep qui pue la formule et le travail bâclé. Malgré un groove toujours aussi puissant, les Stone Roses (en particulier bien sûr, John Squire) peinent énormément à retrouver leur songwriting fabuleux des débuts sur les quelques bonnes chansons de l'album, telles que "Love Spreads" et "Tightrope". Et je ne vous parle donc même pas des autres chansons...
Mais attention, l'album en soi n'est pas terriblement mauvais, on pourrait même parier que si Second Coming était le premier opus d'un groupe fraîchement sorti cette année, certains jugeraient l'album sympa, voir très bon. Mais voilà, lorque l'on juge un album, on se doit de le replacer un tant soi peu dans la discographie du groupe en question. Et franchement, moi je vous le dis, comparé à leur monumental premier album, ce Second Coming est vraiment insipide...
Tout d'abord, sachez que je suis moi-même un grand fan des Stone Roses. Enfin, un grand fan... Pas le genre de fan capable de traverser la manche en 1989, rejoindre en stop la mythique Maddchester, trouver un dealer briton pas trop cher, et tout ça dans dans l'unique but de se défoncer la tête à coup de pillules multicolores lors d'un de leur concert mémorable. Non, j'étais beaucoup trop jeune à cette époque-là... et puis les accords de Maastricht n'étant pas encore finalisés, cela m'aurait été difficile de toute façon... Mais bon, je m'égare un peu là.
Oui revenons au contenu de ce Second Coming. Car malgré mon statut de fan et donc toute l'admiration que je porte à la bande de Ian Brown, cet album ce n'est que du concentré de sous-Led Zep qui pue la formule et le travail bâclé. Malgré un groove toujours aussi puissant, les Stone Roses (en particulier bien sûr, John Squire) peinent énormément à retrouver leur songwriting fabuleux des débuts sur les quelques bonnes chansons de l'album, telles que "Love Spreads" et "Tightrope". Et je ne vous parle donc même pas des autres chansons...
Mais attention, l'album en soi n'est pas terriblement mauvais, on pourrait même parier que si Second Coming était le premier opus d'un groupe fraîchement sorti cette année, certains jugeraient l'album sympa, voir très bon. Mais voilà, lorque l'on juge un album, on se doit de le replacer un tant soi peu dans la discographie du groupe en question. Et franchement, moi je vous le dis, comparé à leur monumental premier album, ce Second Coming est vraiment insipide...
Insipide 7/20
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